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pays-bas - Page 2

  • Crise politique aux Pays-Bas

    Après une ultime réunion de son gouvernement ce matin, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a présenté sa démission à la reine. Il y aura donc des législatives anticipées.

    Les négociations qui avaient commencé début mars pour trouver 14 à 16 milliards d’euros d’économies ont capoté samedi, quand Geerd Wilders a claqué la porte. Or, sans les députés du parti pour la liberté, Mark Rutte n’a plus de majorité.

    « Je ne laisserai pas les citoyens néerlandais payer de leurs poches pour les demandes insensées de Bruxelles, a-t-il dit. Nous ne suivrons pas les ordres de Bruxelles. Nous ne voulons pas soumettre nos pensions à une saignée pour les diktats de Bruxelles. »

    Et il a annoncé qu’il mènerait campagne « contre Bruxelles, contre l’euro, et contre les 3% ».

    Il se confirme donc que le traité du pacte budgétaire n’est pas prêt d’être ratifié par les Pays-Bas…

  • Un sénateur néerlandais veut interdire la charia

    Dans une interview au journal Trouw, le sénateur Roel Kuiper, du parti protestant ChristenUnie (union chrétienne) déclare qu’il faut modifier la Constitution pour y inscrire l’interdiction de la charia. Sans doute a-t-il été inspiré par l’Oklahoma, qui l’a déjà fait.

  • Le procès de Geert Wilders

    Alors que vient de se constituer aux Pays-Bas une coalition, avec le soutien de Geert Wilders, le chef (et unique membre) du parti de la liberté était aujourd’hui devant les juges, pour le premier jour de son procès pour incitation à la haine raciale envers les musulmans.

    A l’ouverture, il a été autorisé par les juges à s'exprimer pendant deux minutes, comme l'avait demandé son avocat qui avait annoncé qu'ensuite son client ne prendrait plus la parole :

    « Je suis poursuivi en justice, mais avec moi, c'est la liberté d'expression de beaucoup de Néerlandais qui est poursuivie en justice. J'ai donné mon opinion dans le cadre du débat public et je peux vous assurer que je continuerai à le faire. La démocratie a besoin d'un débat ouvert et libre, surtout sur des sujets sensibles. J'ai dit tout ce que je voulais dire et n'en retirerai aucun mot... Sur conseil de mon avocat, je fais appel à mon droit au silence. »

    Le président lui a alors dit :

    « Vous semblez être bon pour émettre une opinion mais ensuite vous évitez la discussion. Il semble un peu que vous faites cela aujourd'hui encore. »

    « Avec ce tribunal, un procès équitable n'est selon moi plus possible », a réagi Geert Wilders, qualifiant les propos du magistrat de "déplacés" et de "scandaleux". Son avocat a demandé la récusation des juges. L’audience a été suspendue jusqu’à demain.

  • Les Pays-Bas, sept mois plus tard…

    Finalement, Geert Wilders a décidé de se retirer de la coalition que tentait de mettre en place le parti libéral. "Les Pays-Bas ont besoin d'un gouvernement stable. A notre avis, le CDA n'est pas en mesure de fournir des garanties suffisantes pour cette stabilité", a-t-il déclaré.

    Le CDA, ce sont les chrétiens-démocrates, qui étaient au pouvoir depuis longtemps, et qui ont chuté à la quatrième place. Un certain nombre de ses cadres ne voulaient pas d’une entente avec Wilders.

    Selon les derniers sondages, si de nouvelles élections devaient avoir lieu, le parti de Wilders serait en tête…

  • Pays-Bas : vers un gouvernement soutenu par Geert Wilders…

    Près de deux mois après les élections néerlandaises, le parti libéral (VVD), les chrétiens-démocrates et le parti de la liberté (PVV) de Geert Wilders sont parvenus à un accord, hier, pour un gouvernement de coalition. Le gouvernement sera formé par des membres des deux premiers partis, et sera soutenu par Geert Wilders.

    Il s’agira donc d’un gouvernement minoritaire, ce qui n’est pas dans les habitudes néerlandaises. Les travaillistes, les Verts et le parti social-libéral dénoncent cet accord, car, disent-ils, le démocrate-chrétien Ruud Lubbers avait été chargé par la reine de mener des négociations en vue de constituer un gouvernement majoritaire.

    Et l’on nous dit que, en interne, l’idée d’être soutenu par Geert Wilders « horrifie » des membres importants tant du parti libéral que du parti chrétien-démocrate. Trois anciens ministres chrétiens-démocrates se sont élevés contre l’accord, et un ancien président libéral du Parlement a déclaré que les chrétiens-démocrates et les libéraux « se sont laissé entièrement avaler par le parti de la liberté, ce qui est très déplorable ».

    Pour obtenir le soutien de Geert Wilders, les libéraux et les chrétiens-démocrates ont accepté de modifier leur programme en matière de contrôle de l’immigration et d’ordre public.

    Geert Wilders voulait réduire les dépenses publiques de 20 milliards d’euros. Les trois partis ont convenu d’une réduction de 18 milliards en échange de « difficiles accords sur l'immigration, l'intégration, l'asile, la sécurité et de meilleurs soins aux personnes âgées ».

    En ce qui concerne l’islam, les trois partis avaient publié une note, vendredi, reconnaissant qu’ils ont « des opinions divergentes sur la nature et le caractère de l’islam, la ligne de démarcation se situant dans le fait de caractériser l’islam comme une religion ou une idéologie ». Sous-entendu : Geert Wilders a parfaitement le droit de dire ce qu'il en pense. Or le procès de Geert Wilders pour "islamophobie" est censé se tenir à partir du 4 octobre prochain...

  • Pays-Bas: revirement des chrétiens-démocrates

    Après l’échec des discussions entre les libéraux (qui ont remporté les élections du 9 juin d’une courte tête) et la gauche pour former une coalition de gouvernement, les chrétiens-démocrates acceptent l’ouverture de discussions avec les libéraux et le parti de Geert Wilders, alors qu’ils rejetaient une telle perspective au lendemain des élections.

    Geert Wilders a sobrement réagi en disant que c’était "une bonne décision".

  • Pays-Bas: une bonne nouvelle

    Les sondages annonçaient une large victoire des libéraux (VVD). En fait le parti de Mark Rutte n'obtient qu'un siège de plus (31) que les travaillistes (PvdA). Mais ce siège permet à Mark Rutte d'être l'homme chargé de constituer une coalition et un gouvernement.

    Or les libéraux néerlandais sont un peu comme les libéraux tchèques : libéraux en économie, mais conservateurs sur les questions de société (notamment sur l'immigration) et plus ou moins eurosceptiques. La bonne nouvelle et que les « chrétiens démocrates » eurobéats du Premier ministre Balkenende sont dans les choux, chutant de 41 à 21 sièges.

    Il y a quelques mois, les sondages voyaient le Parti de la liberté de Geert Wilders en deuxième position (et même une fois en première position). Mais la campagne a tourné sur l'économie, et non sur l'immigration, et Geert Wilders est critiqué pour son autocratie (je lis sur un site européen qu'ils est le seul membre de son parti : je ne sais pas si c'est vrai ou si c'est une image). Néanmoins, ces élections sont un très grand succès pour Wilders, puisqu'il passe devant les chrétiens démocrates de Balkenende, et qu'il obtient 24 sièges alors qu'il n'en avait que 9.  Cela montre une très réelle prise de conscience du danger islamique. Wilders se voit déjà vice-Premier ministre. Mais une coalition droite-gauche sans Wilders n'est pas exclue.

  • Le parti de la liberté en pointe

    Le parti de la liberté de Geert Wilders se présentait pour la première fois à des élections municipales. Il n'avait constitué que deux listes : une à Almere (190.000 habitants), près d'Amsterdam, et une à La Haye. A Almere, il est arrivé en tête, et à La Haye en deuxième position.

    C'est une indication importante pour les prochaines élections législatives, avancées à juin prochain pour cause de chute du gouvernement.

    « C'est une énorme percée, les politiciens de l'établissement vont devenir complètement fous », s'est exclamée Sietse Fritsma, tête de liste du parti de la liberté à La Haye.

    « Nous allons arracher les Néerlandais à l'élite de gauche, qui protège les criminels et qui soutient l'islamisation de notre pays », a déclaré Geert Wilders.

    La radio nationale a remarqué que si Geert Wilders rééditait ce coup lors des législatives, il pourrait devenir le prochain Premier ministre.

    Le problème est qu'il risque de fort de ne trouver aucun parti pour former une nécessaire coalition de gouvernement (les grands partis, dont désormais le sien, ne faisant qu'entre 15 et 20 % des voix chacun).

  • Surréaliste

    LA HAYE, 3 mars 2010 (AFP) - Pays-Bas : après protestation, les homosexuels peuvent communier

    Les homosexuels pourront recevoir l'hostie lors des prochaines messes en la cathédrale de Den Bosch (est) après que celle-ci leur avait été refusée, a annoncé mercredi le conseil presbytéral de la cathédrale.

    "Chaque croyant qui a été baptisé et vit en accord avec l'église et le Christ est le bienvenu pour recevoir la communion", a indiqué à l'AFP Piet de Jong, membre du conseil presbytéral de la cathédrale Saint-Jean de Den Bosch.

    Lors de la messe dimanche dans cette cathédrale, près de 200 homosexuels étaient venus manifester leur désaccord avec le refus d'un curé de village de donner l'hostie à un homosexuel lors des festivités du Carnaval.

    Le 13 février, le curé du village de Reusel (sud) avait refusé de donner l'hostie, comme le voulait la tradition, à celui qui avait été élu "Prince Carnaval" du village, car ce dernier était homosexuel.

    Il avait été soutenu dans sa décision par l'évêque de Den Bosch: il avait rappelé que l'église catholique ne souhaitait pas donner la communion aux homosexuels "pratiquants", mais que chaque curé était libre d'agir comme il le souhaitait au sein de sa paroisse.

    Dimanche, le curé de la cathédrale de Den Bosch avait refusé la confrontation avec les homosexuels présents en indiquant au début de la messe que personne ne recevrait d'hostie.

    Arborant un triangle rose portant la mention "Jésus ne ferme la porte à personne" ou vêtus de rose, la plupart des homosexuels avaient alors bruyamment quitté la cathédrale.

    Les associations de défense des homosexuels, qui avaient prévu une mobilisation lors de la messe en la cathédrale de Den Bosch lors des six prochaines dimanches, ont annoncé l'annulation de cette action suite à la décision du conseil presbytéral.

    « Chaque croyant qui vit en accord avec l'Eglise », dit le conseil presbytéral. Un homosexuel pratiquant l'homosexualité ne vit pas en accord avec l'Eglise, et ne peut donc pas recevoir la communion. On peut penser que l'AFP n'a rien compris. Mais ce qui est très curieux est que les lobbies homosexuels considèrent eux aussi que le conseil presbytéral leur donne l'autorisation de communier.

    On attend les précisions de Jeanne Smits, qui a suivi cette affaire de très près sur son blog.


    Addendum

    Via Jeanne Smits. C'est la plus grande confusion. Le curé et son conseil ont annoncé que la communion serait donnée à qui la demande, et l'évêché a rappelé que pour communier il faut vivre selon la morale enseignée par l'Eglise...

    Où l'on voit aussi que les homosexuels militants, qui crient victoire, se battent également pour le droit à la communion des divorcés remariés...

    Face à cette offensive contre l'Eglise, le clergé bat en retraite tout en rappelant la doctrine de l'Eglise en sachant qu'elle sera bafouée et en admettant le sacrilège...