Le parti de la liberté de Geert Wilders se présentait pour la première fois à des élections municipales. Il n'avait constitué que deux listes : une à Almere (190.000 habitants), près d'Amsterdam, et une à La Haye. A Almere, il est arrivé en tête, et à La Haye en deuxième position.
C'est une indication importante pour les prochaines élections législatives, avancées à juin prochain pour cause de chute du gouvernement.
« C'est une énorme percée, les politiciens de l'établissement vont devenir complètement fous », s'est exclamée Sietse Fritsma, tête de liste du parti de la liberté à La Haye.
« Nous allons arracher les Néerlandais à l'élite de gauche, qui protège les criminels et qui soutient l'islamisation de notre pays », a déclaré Geert Wilders.
La radio nationale a remarqué que si Geert Wilders rééditait ce coup lors des législatives, il pourrait devenir le prochain Premier ministre.
Le problème est qu'il risque de fort de ne trouver aucun parti pour former une nécessaire coalition de gouvernement (les grands partis, dont désormais le sien, ne faisant qu'entre 15 et 20 % des voix chacun).