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islam - Page 4

  • L’immunité du ramadan

    La police de Manchester a reçu la consigne de ne pas procéder à des arrestations pendant les heures de prière au cours du mois du ramadan. Un courrier électronique en ce sens a été envoyé aux policiers, précisant les heures de prière. Cela est resté tellement discret qu’on ne l’apprend qu’à la fin du ramadan.

    La particularité de Manchester,  troisième ville de Grande-Bretagne, est d’avoir un maire musulman, Mohammed Afzal Khan, né au Pakistan.

  • La mosquée de la mairie de Paris

    Le maire de Paris Bertrand Delanoë a inauguré hier un « centre de préfiguration » de l’« Institut des cultures musulmanes » dont la construction est prévue dans le quartier de la Goutte d’Or. « Paris doit dire merci à toutes les composantes de son âme, dans l’âme de Paris il y a l’identité musulmane », a-t-il osé déclarer. « J’ai voulu cet institut de manière à ce que l’identité musulmane soit connue et partagée ». Où a-t-il vu que l’identité musulmane pouvait être partagée ? Elle ne sait que s’imposer. Et on voit qu’elle le fait donc à Paris, grâce à son maire, et à son conseiller Hammou Bouakaz.

    Bertrand Delanoë n’a pas craint non plus de prétendre que son projet respecte strictement la loi de 1905 : la loi qui dit que la République ne connaît ni ne finance aucun culte. Or, bien entendu, l’Institut des cultures musulmanes abritera des « activités cultuelles », avec des « espaces » qui « pourront servir de salles de prière ». Du reste, toute mosquée est en soi un « institut de culture musulmane ». Celle-ci sera la mosquée de la mairie de Paris…

    Delanoë met ainsi en pratique l’axiome désormais célèbre de Jean Glavany : « Aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France. »

  • Un écho de Ratisbonne

    A l’occasion de l’inauguration de la nouvelle année universitaire, le recteur de l’Université pontificale « Regina Apostolorum » et de l’Université européenne de Rome, le père Paolo Scarafoni, souhaitant « affirmer notre proximité et notre communion avec le Saint-Père », a remarquablement résumé la conférence prononcée par Benoît XVI à Ratisbonne : « Bonté et charité sont indissociables de la vérité, et nous ne pouvons pas imaginer pouvoir taire pendant longtemps ce qui doit être dit et faire semblant que soit vrai ce qui ne l’est pas. Nous ne pouvons pas appeler bon ce qui de manière objective va contre la dignité humaine la plus élémentaire et la vérité des choses. Il est important de révéler la fausseté de la conception d’un Dieu qui n’est pas doté de raison, derrière laquelle on peut sans difficulté justifier l’incitation à la violence ; ainsi que la fausseté de la conception d’une science qui a exclu de manière artificielle, de ses propres recherches et interrogations, la plus fondamentale, sur Dieu, la vérité totale et le sens de la vie. Le fanatisme auquel on ne peut faire pas entendre raison et la partialité de la raison qui ne veut pas se soumettre et répondre à la vérité tout entière, finissent tous deux par tomber dans l’utilisation de la force physique, précisément parce qu’ils n’ont pas de raisons, parce qu’ils n’ont pas d’arguments pour parler à l’esprit des hommes, parce qu’ils n’ont pas la confiance pour conduire à la reconnaissance de la vérité, qui libère et rend heureux. »

  • Lapidation

    Quatre garçons de 15 et 16 ans ont jeté des pierres sur une adolescente de 14 ans parce qu’elle mangeait un sandwich dans la cour de récréation, alors qu’on est en plein ramadan. La jeune fille a dû se réfugier à l’infirmerie. On ne l’apprend qu’aujourd’hui, mais cela s’est passé jeudi dernier. Au collège Jean Mermoz, à Lyon.

  • La France pays d'islam

    medium_sans_titre.2.jpgSimplify est une société qui retranscrit des rapports de médecins effectués sur dictaphone et les traite en PDF.

    Le 30 septembre, elle a envoyé à ses clients une lettre pour les informer que le 23 ou le 24 octobre la société n'assurera qu'un service minimum, et que les délais de traitement ne seront donc pas garantis ce jour-là.

    Pourquoi ? Parce ce que c'est le dernier jour du ramadan, et que la société sera donc en sous-effectif.

    Mais l'on ne sait pas si ce sera le 23 ou le 24 octobre, car il faut attendre que les autorités musulmanes décident du jour. Du jour où les médecins ne pourront pas avoir leurs rapports.

    Simplify est une société française, basée à Guyancourt, près de Versailles.

    La France devient, concrètement, un pays d'islam.

  • En Ethiopie

    Deux églises ont été entièrement brûlées et quatre personnes tuées au cours de heurts entre chrétiens et musulmans en Ethiopie : « Les musulmans ont dit aux chrétiens qu’ils ne peuvent pas célébrer la fête de la Vraie Croix par ce que c’est leur terre », a précisé un responsable de l’Eglise éthiopienne, qui a ajouté : « Nous n’avons jamais vu ce genre de problème dans le passé. »

  • A Créteil

    La première pierre de la mosquée de Créteil a été posée hier, comme prévu. Ce sera un « centre culturel et cultuel à vocation départementale », avec un beau minaret, près du lac. Le député-maire Laurent Cathala a dit sa joie de partager ce « moment symbolique, concrétisation d’un vieux rêve ». La foule a salué la première touche de ciment aux cris de « Allah Akbar ». Voilà une nouvelle parcelle de terre d'islam, au cœur d'un évêché.

  • L’ineffable François Grosdidier

    L’ineffable François Grosdidier, député-maire de Woippy, organise dans sa ville la 3e fête du ramadan. Le 21 octobre, à la salle… Saint-Exupéry. Avec divers partenaires, dont le Foyer… Saint-Eloy

    Tous les habitants sont conviés à fêter le ramadan avec les musulmans de Woippy, en musique, et en partageant un repas. Egalement au programme une troupe folklorique, un défilé de robes de mariées, les tatouages de Nadia, etc.

    Et ce n'est pas tout. Il y a aussi trois soirées musicales du ramadan au foyer.. Saint-Eloy, une autre à la MJC... Boileau, et encore une autre au gymnase du quartier du... Roi. Six fêtes municipales du ramadan !

    Sur la première page du prospectus on peut lire : « Ramadan 2006 », et en desous le logo de la ville : « Woippy la dynamique ! » La dynamique islamique, remarquablement soutenue, il faut le dire, par un maire qui finance allègrement un « centre culturel » musulman et sa mosquée, confiés aux authentiques Frères musulmans…

    Le dessin, quant à lui, représente en ombres chinoises deux minarets et trois dômes de mosquées (c’est sans doute le programme immobilier de Grosdidier pour les prochaines années), avec au fond une toute petite Tour Eiffel flanquée d’un palmier. Sic.

    En page intérieure, François Grosdidier se pique de théologie et d’histoire des religions. Et il ne craint pas d’asséner des énormités. Voici la plus belle : « Sur une terre alors dominée par la barbarie, les religions du Livre ont été les premières à affirmer le caractère sacré de la personne humaine. »

    Quelles religions du Livre ? « Les trois grandes religions du Livre », précisait-il plus haut. Autrement dit le judaïsme, le christianisme et l’islam. Pas de chance, ou bien il le fait exprès : le christianisme ne s’est jamais défini comme une religion du Livre. Cette expression est strictement musulmane.

    Mais de quelle barbarie parle-t-on ? Si l’on parle du judaïsme, s’agit-il de la barbarie des Egyptiens, des Chaldéens, des Perses, des Grecs ?

    Si l’on parle du christianisme, s’agit-il de la barbarie des Grecs et des Romains ?

    Et si l’on parle de l’islam… Mieux vaut ne rien en dire pour ne pas passer en justice. Quoi qu’il en soit c’est quelques siècles après le christianisme, et de nombreux siècles après les débuts du judaïsme.

    Mais François Grosdidier croit que les « trois grandes religions du Livre » sont apparues en même temps pour repousser en même temps la même barbarie, afin qu’en 2006 les croyants des trois religions puissent célébrer en même temps le ramadan et, comme il le précise lui-même, Noël, Pâques et la Saint-Nicolas…

  • Les menteurs

    Les pétitionnaires sont de retour. Ils pétitionnent pour Robert Redeker. Ils disent que même si l’on n’est pas d’accord avec ce que le professeur de philosophie a dit, il faut défendre son droit à le dire, que la liberté d’expression doit être garantie pour tous et sur tous les sujets, qu’il faut élever une protestation quand quiconque est menacé pour avoir dit ce qu’il pense.

    Les pétitionnaires sont des menteurs. La liberté de pensée et d’expression dont ils parlent est strictement limitée, d’une part aux sujets que la pensée unique définit comme étant susceptibles d’être discutés, d’autre part aux personnes qui sont agréées par la pensée unique pour exprimer leur opinion.

    Rappelons simplement que Jean-Marie Le Pen a été condamné en justice pour avoir dit ceci : « Le jour où nous aurons en France non plus cinq millions, mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit : "qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça ? Tu cherches la bagarre ?" Et vous n’avez plus qu’à filer, sinon vous prenez une trempe. »

    C’est le même sujet que celui dont a parlé Redeker. Mais on pétitionne pour Redeker, on poursuit Le Pen. On se mobilise en faveur de Redeker, on se félicite de la condamnation de Le Pen.

    La liberté d’expression dont parlent les pétitionnaires est celle qui s’exerce à l‘intérieur du système politique, juridique et intellectuel de la pensée unique. Ce système est verrouillé par un arsenal législatif qui définit les sujets sur lesquels il est interdit de discuter, et par un arsenal politico-médiatique qui interdit de libre parole ceux que le système rejette en dehors de son cercle.

    Ce système a aboli le délit de blasphème, qui rendait intouchable la sphère du sacré, et a rétabli le délit de blasphème pour des sujets qui n’ont rien de sacré, ou contre des personnes dont on décrète qu’elles blasphèment quand elles parlent de sujets que le système leur interdit d’évoquer.

    Les pétitionnaires ne défendent pas la liberté d’expression, ils font partie de la troupe des nouveaux inquisiteurs.

  • L’islam des Mureaux

    Plusieurs dizaines de « jeunes » s’en sont pris à des policiers qui tentaient d’interpeller un automobiliste, dans le célèbre quartier des Musiciens aux Mureaux. Les sept policiers ont subi des jets de pierres, des coups de bâton et de lames de rasoir, ils ont même été blessés par l’explosion de leur propre bouteille de gaz lacrymogène atteinte par une pierre (certains se sont vu prescrire une ITT de une à deux semaines). « On va les cramer ! » hurlaient les « jeunes ». Les policiers ont dû s’enfuir dans une des deux voitures, déjà accidentée. L’autre voiture a été en effet incendiée. Et aussi celle de l’homme que les policiers voulaient interpeller, et qui a pris la fuite en profitant de la confusion.

    L’émeute, souligne-t-on, a eu lieu « devant la salle de prière », à l’issue de la rupture du jeûne. « Le mois du ramadan, c’est un mois sacré, ils sont venus nous faire chier », déclare à l’AFP un des « jeunes », qui se vante d’avoir participé à l’agression contre les policiers, et dont le joli surnom (en verlan) est Bellpou.