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islam - Page 2

  • Les musulmans ? Non, le laïcisme

    Judicieuse remarque du P. Cantalamessa, dans sa prédication d’hier devant le pape et la curie :

    « Nous avons un exemple, précisément ces jours-ci, de cette dérision culturelle des croyances religieuses ou au moins de la tentative de marginalisation de ces croyances, avec la campagne organisée dans différents pays et villes d’Europe contre les symboles religieux de Noël. On donne souvent comme prétexte la volonté de ne pas offenser les personnes d’autres religions qui vivent parmi nous, spécialement les musulmans. Mais il s’agit d’un prétexte, d’une excuse. En réalité, c’est un certain monde laïciste qui refuse ces symboles, ce ne sont pas les musulmans. Ceux-ci n’ont rien contre le Noël chrétien, qu’en réalité ils honorent même. Nous sommes arrivés à une situation absurde où de nombreux musulmans célèbrent la naissance de Jésus, veulent faire une crèche dans leur maison et vont même jusqu’à dire que « celui qui ne croit pas à la naissance miraculeuse de Jésus n’est pas musulman » et où certaines personnes, qui se disent chrétiennes veulent faire de Noël une fête hivernale uniquement peuplée de rennes et d’ours en peluche. »

    En toute vérité, on ne peut pas dire que les musulmans honorent le Noël chrétien, car ce Noël est la célébration de la naissance du Fils de Dieu, ce qui est un blasphème pour les musulmans. Mais ils n’ont rien contre la célébration de la naissance de celui qu’ils appellent Issa (et aussi le Christ), prophète exceptionnel, né miraculeusement d’une femme exceptionnelle. Et c’est en effet le laïcisme qui prend prétexte de la présence de musulmans pour éradiquer les traditions chrétiennes, alors même, comme on l’a vu notamment en Angleterre, que des organisations musulmanes protestent contre de telles initiatives.

  • Les fourriers de l’islam

    Une subvention de 610.000 euros a été votée à l’unanimité par le conseil municipal de Strasbourg à la future grande mosquée de la ville (ce qui représente 10% du coût total).

    A l’unanimité. Il ne s’est pas trouvé un seul conseiller pour contester que les impôts des Strasbourgeois servent à financer un centre d’endoctrinement islamique.

    Il y a eu une polémique, cependant. Entre les sourds et les aveugles.

    La subvention est assortie de « conditions ». Le maire UMP Fabienne Keller et le maire délégué Robert Grossmann les ont détaillées : absence de financement extra-européen, garantie d’une ouverture aux musulmans « de toutes sensibilités » (donc notamment à Al Qaïda), transparence de la gestion, prêches en langue française. Ces conditions s’inscrivent dans une « conception française et républicaine de l’islam, voire alsacienne ». La conception alsacienne de l’islam…

    Mais cela a suscité un tollé de l’opposition. L’ancien maire PS Roland Ries (qui avait conclu l’accord initial) a fustigé une attitude « discriminante et humiliante », des conditions « inutiles et vexatoires » qui « multiplient les obstacles et visent à empêcher la réalisation de la mosquée »…

    Or ces conditions n’en sont pas. Le financement d’Arabie saoudite sait très bien se faire français, et quand des prêches seront faits en arabe, on détruira la moquée ? Ou on poursuivra l’imam ? Mais quelle est la loi qui empêche de faire des discours en arabe ?

    En fait, les socialistes veulent qu’il n’y ait aucun frein à l’islamisation. Et l’UMP n’en met aucun. La charia islamique aura donc très visiblement droit de cité à Strasbourg, grâce à un conseil municipal volontairement ignorant de ce qu’est l’islam.

  • Les soufis des Vosges

    Le château de Raon-l’Etape, dans les Vosges, qui appartenait autrefois à l’évêque de Trèves, devient un « institut » musulman. L’Institut Bouhara, qui ouvrira ses portes le 7 janvier à 80 étudiants. C’est un établissement hors contrat qui offrira (pour 1.500 euros par an), un cursus de sept ans, comprenant des cours divers, dont, bien sûr, des cours de droit islamique et de Coran, le but étant de « former des imams et des théologiens ».

    L’institut est le premier qu’ouvre en Europe la fédération Naqchibandi, qui regroupe en France 14 associations soufi turcophones et 1.200 adhérents.

    L’inauguration a eu lieu vendredi dernier. Curieusement, le maire de Saint-Dié et hiérarque socialiste Christian Perret, le sous-préfet chargé des cultes dans le Bas-Rhin et celui de Saint-Dié, pourtant dûment invités, ne sont pas venus. « Comme s’ils craignaient de se montrer dans un institut coranique », écrit L’Est républicain, qui souligne aussi qu’il n’y avait aucune femme.

    Les responsables ne lésinent pourtant pas sur les références à la fraternité, à l’égalité, à leur spiritualité fondée sur l’amour et le respect de l’autre, etc. Et les confréries soufi ne sont-elles pas fondées sur une spiritualité mystique, éloignée de tout activisme politique ?

    Peut-être les responsables politiques ont-ils travaillé le dossier d’un peu plus près, ce qui serait une grande première…

    En effet il serait pour le moins imprudent, en l’occurrence, de se laisser bercer par la mystique soufi. La Naqchibandiyya est l’une des plus importantes confréries soufi dans le monde. Notamment en Turquie. Et il s’agit ici de la Naqchibandiyya turque. Or, dans la Turquie officiellement laïque, les confréries, interdites, ont été le refuge clandestin des islamistes. Loin de se cantonner à la recherche mystique, elles ont été et sont plus que jamais (ayant désormais certains de leurs hommes au gouvernement) l’instrument de la réislamisation de la société turque, constituant un Etat dans l’Etat, avec force œuvres sociales, hôpitaux, écoles, journaux, etc. (comme le Hezbollah au Liban, mais à beaucoup plus grande échelle, et avec de l’argent saoudien, via la Banque islamique de développement). La Naqchibandiyya est considérée comme « la matrice des mouvements islamiques turcs modernes », selon l’expression de Hakan Yavuz, qui n’est pas théologien mais politologue. La Naqchibandiyya est à l’origine des différents partis islamistes qui se succèdent en Turquie, dont le « parti du bien être » qui fut celui de l’actuel Premier ministre Erdogan. Son maintien, son développement et son influence sont dus à sa virtuosité dans l’art de la taqiyyah, la dissimulation, le double langage. La Naqchibandiyya inspire des islamistes purs et durs et des « modérés », une distinction qui n’a aucun sens dans le monde de la taqiyyah.

    Un exemple quasi caricatural de la taqiyyah a été donné par le directeur de l’Institut Bouhara. Alors que le journaliste de l’Est républicain lui demande ce que veut dire l’inscription en arabe, dans aucun doute un verset du Coran, sur l’arc de l’entrée de la mosquée, il répond : « Je ne sais plus de quelle sourate il est tiré, et je n’arrive pas à le traduire »…

    Ce verset, les infidèles n’ont pas à savoir ce qu’il veut dire. Sans doute est-il très peu mystique…

  • Idoménée : les imams n’iront pas

    La mise en scène blasphématoire d’Idoménée de Mozart au Deutsche Oper de Berlin, qui avait été déprogrammée en septembre par crainte de réactions musulmanes, doit être présentée ce lundi, sous forte protection policière.

    La polémique avait éclaté juste avant une grande conférence sur l’islam, à laquelle participait le ministre de l’Intérieur Wolfgang Schäuble. Celui-ci n’avait pas craint d’affirmer que les principaux responsables de la communauté musulmane allemande iraient ensemble voir une représentation d’Idoménée, qui bien sûr serait reprogrammé. J’avais alors exprimé ma perplexité, en imaginant les principaux imams d’Allemagne voyant Idoménée sortir d’un sac la tête de Mahomet (et aussi celle de Jésus et du Bouddha).

    Entre temps, les fameuses têtes ont disparu. On ne sait pas si on les a retrouvées, ou s’il a fallu en fabriquer de nouvelles, histoire de bien appuyer le blasphème.

    Quoi qu’il en soit, le secrétaire général du Conseil central des musulmans d’Allemagne et le président du Conseil central de l’islam, qui avaient été imprudemment enrôlés par le ministre de l’Intérieur, ont fait savoir qu’il n’était pas question qu’ils aillent assister à un tel spectacle, non sans souligner qu’ils avaient été « instrumentalisés » par le ministre de l‘Intérieur.

    A propos, si tout le monde a parlé du problème que posait la tête de Mahomet, personne n’a évoqué le problème que posait le véritable blasphème antichrétien. L’archevêque de Berlin est resté de marbre. C’est beau, le respect de la liberté d’expression…

  • Non à la grande mosquée de Marseille

    Bruno Gollnisch a tenu samedi une conférence de presse à Marseille sur le projet de grande mosquée. Il a dénoncé le fait qu’une « partie du financement de cette grande mosquée cathédrale est imposée au contribuable marseillais », par le biais d’un loyer de 300 euros pour le terrain alors que la valeur de celui-ci est estimée par les pouvoirs publics à 4 millions d’euros. Il s’agit d’une « donation déguisée », et la délibération du conseil municipal est un « détournement de procédure ». Bruno Gollnisch et Jackie Blanc (secrétaire départemental du FN) ont annoncé avoir déposé auprès du tribunal administratif une requête en annulation de cette délibération.

    Bruno Gollnisch a rappelé que le Front national est « favorable à la liberté de conscience et de culte pour tous », mais que l’édification d’une très grande mosquée, dans une ville qui en compte déjà 66 dont quatre grandes, a un côté « provocateur ». En tout état de cause, a-t-il ajouté, « nous entendons que nos paysages soient respectés : une « certaine discrétion architecturale » est de mise, afin de respecter  l’identité de la France.

  • La grande mosquée de Perpignan

    La grande mosquée de Perpignan a été inaugurée aujourd’hui en présence de Dalil Boubakeur et du sénateur-maire UMP Jean-Paul Alduy. C’est la troisième plus grande mosquée de France après celles de Paris et de Lyon.

    L’imam, le président du CFCM et le sénateur-maire ont rivalisé de serments républicains et laïques.

    Le jour où Alduy ouvrira un Coran, il comprendra que ce 8 décembre 2006, il était le dindon de la farce, et qu’il aurait mieux fait de prier l’Immaculée Conception.

  • Provocation ? Non : dhimmitude

    medium_khadijaxmas512_228x323.jpgC’est cette femme portant le niqab, professeur d’études islamiques, prénommée Khadija comme la première femme du Prophète, qui prononcera cette année le message « alternatif » de « Noël » sur la chaîne privée britannique Channel 4, au moment où la reine délivrera son traditionnel message de Noël sur la BBC.

  • L’interdiction des décorations de Noël

    Selon une enquête réalisée par le cabinet Peninsula, 74% des patrons britanniques ont interdit les décorations de Noël dans leur entreprise.

    On pourrait croire que les patrons britanniques sont gagnés par l’idéologie « antiraciste », et qu’ils agissent ainsi par un respect mal placé envers leurs employés éventuellement musulmans. Mais pas du tout. Ils le font contraints et forcés, comme le souligne Peninsula : « Alors que les employeurs qui ont mis en place ces interdictions sont sceptiques et consternés par cette tendance, ils pensent qu’ils ont peu de choix en la matière à cause des risques de poursuites, et qu’ils doivent se protéger, protéger leur réputation et leur moyen de subsistance. »

    A cause des risques de poursuite. Pour des décorations de Noël.

    Cela s’appelle la dhimmitude. Et on y est désormais en plein. Avec cette énorme différence avec les pays musulmans qu’elle n’est même pas imposée par une législation islamique, mais par le politiquement correct occidental.

  • Le 31 décembre des musulmans

    Le CFCM estime que les conditions ne sont « pas réunies pour un déroulement normal du sacrifice rituel 2006 ». Il « redoute que son déroulement ne soit gravement perturbé et appelle chaque partie concernée à prendre la mesure de la situation et les conséquences qui peuvent en découler ».

    Le problème est que l’Aïd el Kébir tombe cette année le 31 décembre, et qu’il y a donc un risque de d’indisponibilité des médecins vétérinaires, des abattoirs, et des difficultés de mobilisation des forces de l’ordre… Il peut en résulter un surcoût allant jusqu’à 80 euros par mouton, là où on pourra l’abattre, se plaint le CFCM.

    Fouad Alaoui, vice-président du CFCM, va jusqu’à dénoncer « une volonté implicite de pousser les gens à ne pas faire le sacrifice »…

    Et voilà un exemple de l’islam religion d’Etat grâce à la création du CFCM. Alors que la République laïque devrait pour le moins faire la sourde oreille et laisser se débrouiller les sectateurs d’une religion étrangère qui vient perturber nos fêtes traditionnelles, le chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur fait savoir que « l’administration met en place un dialogue permanent pour arriver au maximum de solutions pratiques », et il ajoute : « Nous voudrions que les choses arrivent par la conciliation plutôt que par la réquisition. »

    Autrement dit, l’Etat est prêt à réquisitionner des vétérinaires et des abattoirs, en pleine fête du jour de l’an, pour permettre aux musulmans de massacrer leurs moutons. Le « dialogue » sur ce sujet est déjà une belle victoire de l’islam. La réquisition serait une victoire éclatante, et une incitation à l’escalade des revendications. Merci Sarkozy.

  • Le rapport Machelon en marche : pour l’islam

    En marge d’un colloque sur l’enseignement théologique universitaire de l’islam qui s’est tenu en fin de semaine dernière à Strasbourg, on a appris qu’une association de chercheurs s’est constituée pour lancer une initiative en vue de la création d’un établissement privé d’enseignement de théologie musulmane en Alsace.

    Cette démarche s’inscrit dans le cadre du rapport de Jean-Pierre Machelon sur la « laïcité » : la commission Machelon s’était prononcée pour une quasi-obligation des communes à construire des mosquées, et (notamment) en faveur d’une reconnaissance du culte musulman en Alsace-Moselle, au même titre que les cultes protestants, catholique et israélite.

    Le chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur a exprimé son soutien à cette initiative. Ou plutôt le soutien de Sarkozy, car par lui-même il n’a pas à soutenir quoi que ce soit. On a sorti l’islam des caves en construisant des mosquées. Il faut de même sortir l’islam « des caves et des garages de l’esprit »…

    On remarque qu’on en est à prétendre traduire dans les faits le rapport Machelon, alors qu’il ne s’agit que d’un rapport ouvrant des pistes pour des modifications législatives qui n’ont pas encore fait l’objet du moindre début de projet.

    On constate aussi que le « colloque » était organisé par le CNRS, l’Université Robert Schuman (Strasbourg III) et la Faculté de théologie catholique… Autrement dit c’était un colloque de promotion de l’islam organisé par l’Etat laïque et des institutions catholiques.

    L’association qui porte le projet d’établissement supérieur d’enseignement de la théologie islamique est présidée par Francis Messner, directeur de recherche au CNRS (spécialiste du « droit comparé des religions »…) et membre de la commission Machelon.