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gouvernement

  • Jean-Pierre Jouyet

    Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes est inconnu du grand public. C’est un énarque qui était jusqu’à hier le chef de l’Inspection générale des Finances. Il devait être nommé le mois prochain directeur général délégué d'EDF.

    Son mentor était Roger Fauroux, dont il fut directeur de cabinet au ministère de l’Industrie. Puis il a été directeur de cabinet de Jacques Delors président de la Commission européenne, directeur adjoint du cabinet de Jospin à Matignon, directeur du Trésor. C’est un ami, depuis l’ENA, de François Hollande et de Ségolène Royal…

    En 2003, quand on lui demandait ce qu’il aimerait faire, il répondait : « Travailler avec ma femme (Brigitte Taittinger, PDG des parfums Annick Goutal), ou devenir commissaire européen. »

    La première partie de la réponse était une boutade. La seconde partie, comme son passé auprès de Delors, montre que l’homme est un européiste pur jus. Comme son ministre de tutelle.

    Adieu la France que chantait Sarkozy.

  • Les révérences de Sarkozy

    Premières révérences de Sarkozy à la pensée unique, qu’il a tant fustigée :

    1 — Il a tenu à respecter la « parité » dans son gouvernement, préférant mettre en œuvre cette idéologie plutôt que de s’en tenir aux compétences.

    3 — Il fait du ministre de l’Environnement un ministre d’Etat, ce qui est une révérence appuyée à la pensée unique version Nicolas Hulot.

    3 — Il a nommé ministre Bernard Kouchner, figure emblématique et tous azimuts de la pensée unique.

    4 — Il a nommé à la Santé Roselyne Bachelot, qui est une des principales icônes politiques des homosexuels.

  • Kouchner, Sarkozy et la Turquie

    A en croire leurs déclarations répétées et dépourvues de toute ambiguïté, Bernard Kouchner et Nicolas Sarkozy ont des positions diamétralement opposées sur l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.

    Lequel va se renier ?

    Les paris sont ouverts.

  • L’énigme Lagarde

    Christine Lagarde était ministre déléguée au commerce extérieur. Elle devient ministre de l’Agriculture et de la Pêche.

    Cela ne surprendrait pas si elle était une politicienne du sérail. Mais ce n’est pas le cas. Lorsqu’elle a été nommée ministre du commerce extérieur, Christine Lagarde était à Chicago, où elle était un membre éminent du cabinet d’avocats d’affaires Baker et Mckenzie, l’un des plus importants du monde. On comprend que son expérience professionnelle lui serve pour le commerce extérieur. Mais la fonction du ministre de l’Agriculture n’est rien d’autre que de mettre en application, en cogestion avec la FNSEA, la politique agricole élaborée par Bruxelles.

    Aurait-elle décidé de devenir un sous-ministre plutôt que de retrouver ses responsabilités internationales ? Ce serait curieux.

    Dans un gouvernement dirigé par Sarkozy, le passé de Christine Lagarde prend tout à coup une nouvelle importance. Outre son activité d’avocate, elle était membre du Center for Strategic & International Studies (CSIS), un lobby au sein duquel elle co-présidait avec le mondialiste Zbigniew Brzezinski la commission Action USA/UE/Pologne, où elle défendait les intérêts américains et suivait plus particulièrement le groupe de travail Industries de défense USA-Pologne (1995-2002). En 2003, elle est également devenue membre, toujours au sein du CSIS, de la Commission pour l’élargissement de la communauté euro-atlantique.

    Il faut ajouter à cela qu’elle n’a cessé de monter dans le classement Forbes des femmes les plus puissantes du monde, arrivant à la 30e place l’an dernier (alors qu’elle n’était officiellement, en France, que ministre déléguée). Que fait la 30e femme la plus puissante du monde au poste dépourvu de réelles responsabilités qu’est le ministère de l’Agriculture ?

  • L’exécutif d’un conseil régional européen

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le gouvernement Fillon est bien le gouvernement Sarkozy. Le président de la République y a placé, plutôt que des amis politiques de longue date, ses adjoints de campagne, dont il est sûr qu’ils seront non des ministres mais des exécutants.Quant au ministre d’Etat, c’est un homme qui a été récemment condamné à un an d’inéligibilité et 14 mois de prison avec sursis. Telle est l’exigence de morale et d’ordre de Nicolas Sarkozy.On constate que la famille a subitement disparu des préoccupations de Nicolas Sarkozy : elle n’est dans les attributions d’aucun ministre ni secrétaire d’Etat.

    On constate aussi que la Défense est confiée à un européiste convaincu, pour qui la nation doit non pas se défendre mais se fondre dans un super-Etat européen.

    Naturellement, le clou du spectacle est Bernard Kouchner. Soixante-huitard emblématique, icône de la pensée unique, il symbolise à lui seul ce que fustigeait Nicolas Sarkozy pendant sa campagne. Le nouveau ministre des Affaires étrangères et européennes est un européiste de gauche, qui méprise la nation et même la langue française, et il est flanqué d’un secrétaire d’Etat, ami du couple Hollande-Royal, qui a été directeur de cabinet de Jacques Delors à la Commission européenne.

    Ce gouvernement, composé selon la technique de la macédoine de légumes, n’est pas souverain, il n’est que l’exécutif d’un conseil régional européen.

    Les Français qui ont cru aux accents patriotiques de Nicolas Sarkozy vont commencer à déchanter.

  • Précisions sur le gouvernement

    La liste du gouvernement donnée hier soir par l’AFP était globalement la bonne. Parmi les précisions d’attributions, on note

    — que Jean-Louis Borloo est tout simplement ministre de l’Economie et des Finances et de l’emploi, et non de la « stratégie économique, des entreprises et de l’emploi »,

    — que Bernard Kouchner est ministre des Affaires étrangères et européennes,

    — que Christine Boutin n’est pas ministre de la Cohésion sociale mais du Logement et de la Ville. Les intitulés se recoupent en très grande partie, mais cela lui évitera le choc des mots avortement – cohésion sociale. Il n’en reste pas moins qu’elle est ministre d’un gouvernement qui fait de l’avortement un droit et qui va jusqu’à ignorer la famille.

    En effet il n’y a pas de ministre de la Famille. Ni de secrétaire d’Etat.

    Car la nouveauté, par rapport à ce qui avait été annoncé, est qu’il y a d’ores et déjà des secrétaires d’Etat. Dont un secrétaire d’Etat aux Affaires européennes : un européiste de gauche, bien sûr, comme son ministre. Et un autre secrétaire d’Etat de gauche : Eric Besson, qu’on récompense ainsi d’avoir claqué la porte du PS avec le fracas qu’on sait, en pleine campagne présidentielle.

    Enfin, il y a aussi un… Haut commissaire, « aux solidarités actives contre la pauvreté », le président d’Emmaüs Martin Hirsch.

  • Le gouvernement selon l’AFP

    Voici ce que sera la liste des ministres du gouvernement Fillon (c’est-à-dire des ministres de Sarkozy), selon l’AFP (hors ordre protocolaire) :

    Alain Juppé (Environnement, développement durable, énergie, transports)

    Jean-Louis Borloo (Stratégie économique, entreprises, emploi)

    Xavier Bertrand (Affaires sociales, travail)

    Brice Hortefeux (Co-développement, coopération, immigration, intégration, identité nationale)

    Xavier Darcos (Education)

    Bernard Kouchner (Affaires étrangères)

    Hervé Morin (Défense)

    Eric Woerth (Budget, Comptes publics, Fonction publique)

    Christine Boutin (Cohésion sociale)

    Rachida Dati (Justice)

    Michèle Alliot-Marie (Intérieur)

    Valérie Pécresse (Recherche, enseignement supérieur)

    Christine Lagarde (Agriculture)

    Christine Albanel (Culture)

    Roselyne Bachelot (Santé et sports).

    Ce qui saute aux yeux est

    - que Sarkozy prend comme ministre des Affaires étrangères un atlantiste pro-israélien, droits-de-l’hommiste bêlant et repentant, adepte de l’ingérence dite humanitaire (dans les pays dont le régime ne plaît pas aux gardiens des « droits de l’homme », comme par exemple l’Irak de Saddam Hussein), européiste fanatique, partisan résolu de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ;

    - que pour Christine Boutin la cohésion sociale va de pair avec le droit à l’avortement. Ou que le droit à l’avortement est un élément de cohésion sociale. Rappelons que cette dame est Consulteur auprès du Conseil pontifical pour la famille. C’est une curieuse consultation qu’elle donne là.