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Le Pen - Page 44

  • Nouvelle plainte de Le Pen : pour piratage informatique

    On a appris aujourd’hui de source judiciaire que Jean-Marie Le Pen a porté plainte jeudi pour « introduction (dans) son système informatique » au siège du FN à Saint-Cloud. La police judiciaire (SDPJ) a été saisie de l'enquête vendredi.

    Jeudi matin, lors de sa conférence de presse sur les manœuvres tendant à l’empêcher d’obtenir ses 500 parrainages, Jean-Marie Le Pen avait fait allusion à un possible piratage des ordinateurs du Paquebot pour expliquer que les faux journalistes qui font pression sur les maires dans certaines régions aient une liste des maires qui lui ont promis leur signature. Je n’y croyais guère, car ce n’est pas à la portée du premier venu, ni même a priori du staff de Philippe de Villiers. Mais si Le Pen a porté plainte (peu après sa conférence de presse, où il n’en a rien dit) et si la PJ mène une enquête, c’est que l’affaire est sérieuse.

    Reste à souhaiter que les différentes enquêtes sur les manœuvres contre Le Pen aboutissent très rapidement.

  • La CGT Paris ridicule

    La CGT Paris réagit à retardement sur un propos de Jean-Marie Le Pen qui a suscité l’indignation de quelques lobbies homosexuels, et qui a fait rire ou sourire dans les chaumières. C’était le 20 février dernier, devant les chasseurs : « Dans le Marais de Paris, on peut chasser le chapon sans date d’ouverture ou de fermeture, mais dans le marais de Picardie, on ne peut pas chasser le canard en février. »

    La CGT Paris « condamne fermement des propos qui constituent un appel à la violence » : « En comparant implicitement la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transsexuelle à du gibier, M. Le Pen ne fait qu’attiser la haine. »

    La CGT Paris ne sait donc pas que le chapon n’est pas un gibier, et qu’en conséquence le chapon ne se chasse nulle part. L’expression « chasser le chapon » n’a rien d’un appel à la violence ou à la haine, mais ressortit plutôt à ce qu’on pourrait appeler la « parade amoureuse »... si les volatiles ne respectaient pas, quant à eux, la loi naturelle en la matière.

  • Confirmation d’une trahison européenne

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La Commission européenne « espère que jusqu’à quatre chapitres » des négociations avec la Turquie seront ouverts pendant la présidence allemande, c’est-à-dire d’ici le mois de juin.

    On nous avait affirmé que la décision du Conseil européen du 15 décembre dernier de geler 8 des 35 chapitres était une sanction prise contre la Turquie en raison de son refus de reconnaître Chypre.

    J’avais alors dénoncé cette opération d’intoxication de l’opinion publique, en montrant qu’en réalité la décision européenne était un coup d’accélérateur donné aux négociations. Car jusque-là aucun chapitre ne pouvait être ouvert, en raison du veto de Chypre.

    Et maintenant on va en ouvrir quatre.

    La Commission européenne confirme ainsi que ces fausses sanctions étaient une vraie trahison des peuples d’Europe.

  • Manœuvres contre Le Pen : le parquet agit

    Jean-Marie Le Pen s’est félicité sur BFM que le garde des Sceaux ait « donné des consignes très fermes aux parquets » pour mener des investigations après les plaintes contre X qu’il a déposées concernant les manœuvres visant à dissuader des maires de lui apporter leur parrainage. « Les parquets diligentent actuellement toute une série d’investigations dont j’espère qu’elles vont aboutir », a-t-il dit, et il « espère que le dossier sera tranché avant les élections ».

    Dans le même temps, on apprend que l’Est Républicain va sans doute porter plainte, comme Jean-Marie Le Pen, pour savoir qui sont les faux journalistes qui contactent les maires. « Bien entendu notre journal – que d’ailleurs le président du Front national ne met pas en cause – est étranger à ces basses manœuvres, qui ne méritent que le mépris », déclare à l’AFP Pierre Taribo, le directeur de la rédaction, qui ajoute : « Nous n’avons pas l’intention d’en rester là. »

    Rappelons que selon Jean-Marie Le Pen, dans certains cas ces appels de faux journalistes ont été suivis d’appels de personnes de l’entourage de Philippe de Villiers, voire même du président du MPF en personne.

  • Trop vieux, Le Pen ?

    Abdoulaye Wade, 80 ans, a remporté dès le premier tour l’élection présidentielle du Sénégal, avec près de 56% des voix.

  • Parrainages : l’aberration

    Il y a ceux qui continuent de dire : Le Pen bluffe, il se pose comme d’habitude en victime, mais il a déjà ses 500 parrainages. Ceux-là sont tout simplement des menteurs, car en 2002 les portes du Paquebot leur étaient ouvertes, et ils ont pu constater que Le Pen disait vrai, qu’il a atteint les 500 parrainages au dernier moment, par une exceptionnelle mobilisation des cadres et militants du Front national, y compris le dimanche de Pâques. Hier, Jean-Marie Le Pen a demandé aux salariés du Paquebot, sur la base évidemment du volontariat, de venir samedi et dimanche pour téléphoner aux maires. Or ce n’est pas le genre de la maison de gâcher le week-end des salariés pour faire du « bluff ».

    A contrario, il y a ceux qui prétendent que Le Pen fait le martyr mais qu’en réalité il ne veut pas se présenter, car il voit qu’il ne pourra pas être au second tour : l’affaire des parrainages est un bon prétexte. Ceux-là ne connaissent vraiment pas le personnage. Même s’il voyait qu’il ne peut pas être présent au second tour, il continuerait de se battre. Mais en outre l’hypothèse est fausse. Le Pen est persuadé qu’il sera au second tour, et ce ne sont pas les sondages officiels du moment qui peuvent le faire changer d’avis, y compris leur soudaine passion pour Bayrou. Même en en restant à ces sondages, sans autre considération (et il y en a bien d ‘autres, de fond), Le Pen est nettement plus haut qu’il ne l’était en 2002. Ce n’est assurément pas un motif de baisser les bras... Doit-on rappeler qu’en 2002, dans les sondages, Le Pen était quatrième, à un niveau plus bas qu’aujourd’hui, derrière Chirac, Jospin et Chevènement ?

    Mais il y a aussi ceux qui s’inquiètent sérieusement d’une éventuelle absence de Le Pen. Le phénomène prend des proportions étonnantes dans l’appareil de Nicolas Sarkozy, comme en témoigne Le Figaro de ce jour.

    L’éditorial commence par faire litière de soi-disant « bluff » de Le Pen, puis il dénonce le « système absurde des parrainages », et explique pourquoi Sarkozy croit avoir besoin de Le Pen pour remporter la présidentielle, avant de finir par une belle protestation démocratique : quoi qu’il en soit des intérêts des uns et des autres, c’est une « injure à l’esprit de la démocratie » que 30% des électeurs de 2002, déjà privés de représentation à l’Assemblée nationale, puissent être « interdits d’expression à la présidentielle ».

    Pourquoi Nicolas Sarkozy et ses conseillers pensent-ils qu’ils ont besoin de Le Pen ? C’est que, si Le Pen est présent au premier tour, Sarkozy, qui pose évidemment en principe qu’il arrive premier et Le Pen troisième, peut espérer récupérer les deux tiers de ses électeurs. Mais que, si Le Pen est empêché, il ne peut plus compter que sur la moitié de l’électorat potentiel de Le Pen, ce qui peut suffire à lui faire perdre le scrutin.

    On pensera ce qu’on veut de l’analyse, mais ce qui importe est que c’est celle de l’équipe de Sarkozy, et que Le Figaro la porte sur la place publique.

    Dans un article, Le Figaro cite ensuite le directeur de campagne de Sarkozy, Claude Guéant : « Tous les analystes de l’opinion nous disent que le report de voix de Le Pen se ferait moins bien... mais nous avons encore jusqu’au 16 mars » (date limite de dépôt des parrainages ).

    « Jusqu’au 16 mars pourquoi faire ? », s’interroge Le Figaro. Sarkozy ne peut pas demander à des maires UMP de signer pour Le Pen. Cela se saurait inévitablement et serait pain béni pour la gauche. Ce que l’on constate est une montée en puissance de la « déculpabilisation », comme dit Le Figaro. Plusieurs déclarations de responsables UMP, peu à peu, ont insisté sur le fait que tous les courants de l’opinion devaient être représentés, que Le Pen devait pouvoir être candidat, et l’on souligne même aujourd’hui, comme Brice Hortefeux, ami et porte-voix de Sarkozy, qu’accorder son parrainage, à quelque candidat que ce soit, « c’est tout simplement choisir de faire vivre la démocratie ».

    Signe évident qu’à l’UMP on sait très bien que Le Pen n’a pas ses parrainages, l’équipe de Sarkozy est passée à la vitesse supérieure, et Le Figaro est chargé de le faire savoir : deux maires UMP ont écrit à leur parti pour faire savoir que Sarkozy n’avait pas besoin de leur parrainage et qu’ils avaient l’intention de signer pour Le Pen. Autrement dit, non seulement un maire UMP qui signe pour Le Pen ne se fera pas taper sur les doigts (il y a quelques mois c’était interdit), mais il est en quelque sorte cité en exemple...

    Quoi qu’il en soit des résultats de ces gesticulations, c’est une nouvelle preuve que le système des parrainages, tel qu’il est aujourd’hui, est une aberration.

  • Les manœuvres contre Le Pen

    Jean-Marie Le Pen a tenu ce matin une conférence de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique sur les manœuvres dont il est victime dans la collecte des parrainages, et pour lancer un nouvel appel solennel aux maires, afin qu’ils aient le courage d’accomplir la mission qui leur est confiée.

    Alors qu’il avait obtenu, au prix d’un « travail harassant », environ 500 promesses de parrainages, il lui manque une centaine de signatures réelles.

    Outre le fait que des maires qui avaient promis leur signature par écrit « ne se sentent pas obligés d’honorer leur engagement », la collecte est affectée par une « manœuvre de grande envergure », constatée notamment dans les régions où les parrainages sont les plus nombreux : Bourgogne, Franche-Comté, Picardie.

    Le mode opératoire est toujours le même : de faux journalistes, se réclamant de tel ou tel organe local ou régional, téléphonent aux maires en leur disant qu’ils savent que celui-ci a l’intention de signer pour Jean-Marie Le Pen. Ils lui demandent s’il n’a pas peur des représailles, comment ses concitoyens vont réagir, affirment qu’ils vont écrire un article sur lui, voire même lui demandent s’il compte s’investir auprès de Le Pen, témoigner en sa faveur lors de ses prochains procès… Et si le maire demande au faux journaliste comment il sait qu’il a promis sa signature à Jean-Marie Le Pen, il répond que c’est le Front national qui le lui a dit. Naturellement, le maire s’estime trahi.

    Les journaux en cause ont commencé à s’émouvoir de ce procédé, comme en témoigne un article de l’Union de Reims d’hier.

    En France Comté, il a été constaté qu’après le coup de téléphone du faux journaliste, le maire reçoit un nouvel appel, d’un secrétaire qui lui propose de parler avec Philippe de Villiers. Si le maire refuse, il reçoit ensuite de nouveaux appels.

    Enfin, le Front national s’est procuré une lettre que Jacques Bompard, vice-président du MPF, envoie aux maires pour les dissuader d’accorder leur parrainage à Jean-Marie Le Pen.

    Ces procédés étant évidemment contraires à la loi, Jean-Marie Le Pen a déposé 14 plaintes contre X, et entend déposer une plainte personnelle contre Philippe de Villiers, qui a poussé l’indécence jusqu’à déclarer à la télévision que Jean-Marie Le Pen avait ses 500 parrainages et faisait « son numéro habituel de victimisation », ce qui est aussi une façon de faire pression sur les maires.

    Jean-Marie Le Pen a lancé un nouvel appel solennel aux maires, afin qu’ils « passent outre aux manœuvres, aux chantages et aux menaces », et qu’ils fassent preuve de civisme, de courage et d’indépendance d’esprit, en remplissant la « mission démocratique » de « gardiens du pluralisme politique » qui leur a été confiée par le législateur.

    Les 500 parrainages doivent être déposés au Conseil constitutionnel avant le 18 mars à 18 h.

  • Les chiffres du chômage

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La baisse du chômage a fait une « pause » en janvier, selon l’information officielle : il y a eu en effet 1.200 nouveaux demandeurs d’emploi, selon les statistiques de l’ANPE.

    Si l’on va y voir de plus près, on constate qu’il y a eu 11.370 entrées en stage de plus que le mois précédent, et 7.482 sorties supplémentaires des listes pour absence au contrôle ou radiation administrative.

    Malgré cet énergique « nettoyage », on n’a pas réussi à obtenir une nouvelle baisse du chômage…

    Nul doute qu’à l’approche des élections on va faire un effort pour exclure encore davantage de chômeurs des listes de l’ANPE, afin de pouvoir claironner une nouvelle baisse…

  • Arte : la propagande allemande contre Le Pen

    Bruno Gollnisch remarque dans un communiqué que « Arte info », le journal télévisé de la chaîne Arte, diffusé tous les soirs à 19h 45, a mérité dimanche la palme de la désinformation : le reportage présentant la convention présidentielle de Jean-Marie Le Pen, intitulé en français Le Pen et la surmédiatisation des sans-papiers était traduit en allemand par Le Pen, die Politik des Hasses, ce qui signifie « Le Pen, la politique de la haine » !

    « Que le journaliste d’Arte ait choisi de focaliser son reportage sur la critique faite par Jean-Marie Le Pen de la surexposition médiatique des clandestins relève de sa liberté la plus entière. Mais alors que rien ne lui permettait de dire que Jean-Marie Le Pen prônait une politique de la haine, la traduction en allemand tient de la plus grossière et injurieuse des propagandes », écrit Bruno Gollnisch qui ajoute : « Ceci est d’autant plus grave qu’il s’agit d’une chaîne financée sur fonds publics. Le Front National utilisera toute voie de droit pour exiger de ce média public le respect d’une déontologie minimale. »

  • Le Pen saisit la justice

    Louis Aliot, secrétaire général du Front national, a indiqué sur France 2 que Jean-Marie Le Pen devait adresser ce jour au Conseil constitutionnel un courrier dénonçant, témoignages à l’appui, les pressions exercées dans 14 départements par Philippe de Villiers sur les maires pour dissuader ceux-ci d’accorder leur parrainage à Jean-Marie Le Pen.

    Des maires, a affirmé Louis Aliot, « ont au téléphone M. de Villiers, qui leur donne un certain nombre d’arguments quelquefois diffamatoires, spécieux, qui laissent à penser que M. de Villiers espère beaucoup l’absence de Jean-Marie Le Pen pour faire un score à la présidentielle ».

    « Jean-Marie Le Pen aujourd’hui saisit la justice, fait une lettre au président du Conseil constitutionnel et même au garde des Sceaux, en lui donnant des éléments de preuve d’un certain nombre de choses », dont des témoignages de maires, a-t-il précisé.