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Borloo et le DAL

Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, de l’Emploi et du Logement, a affirmé dans l’émission Questions d’info de LCP France Info Le Monde que les « associations » qui « se battent en matière de logement », tel le DAL, sont « très utiles à notre pays ». Il « respecte » ces « associations » et les « estime ». Il contredit donc ouvertement le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy qui à l’Assemblée nationale avait accusé des « associations politisées irresponsables » d’« utiliser la misère des malheureux » dans l’affaire des squatteurs de Cachan. Rappelons que le DAL est un groupuscule anarcho-trotskiste qui utilise les immigrés comme arme de subversion. C’est le DAL qui, arrivé immédiatement sur place après l’évacuation du squat, a incité les « expulsés de Cachan » à ne pas accepter les logements provisoires fournis par les services de l’Etat, et qui a même fait revenir à Cachan ceux qui étaient déjà arrivés dans des chambres d’hôtel. C’est le DAL qui a ensuite organisé l’occupation du gymnase, de façon à créer un abcès de fixation et de poursuivre l’agitation, incitant les immigrés à refuser toutes les solutions proposées par la préfecture.

Cela dit, le résultat final de l’opération montre que Borloo, en prenant fait et cause pour les activistes d’extrême gauche, donne la véritable position du gouvernement, y compris de Sarkozy. Car celui-ci a organisé une négociation avec le DAL, qui a été conclue par une victoire, voulue, du DAL. Alors qu’à l’Assemblée nationale il faisait semblant de s’en prendre aux « associations politisées irresponsables », il avait déjà demandé aux dirigeants de la Licra et de SOS Racisme de jouer les « médiateurs ». Autrement dit il avait demandé à d’autres pyromanes de négocier avec les chefs pyromanes la fin de l’incendie.

Et comme le dit crument Borloo, « l’essentiel c’est qu’une solution ait été trouvée », à savoir le relogement des ex-squatteurs, à commencer par les 158 places réservées exclusivement à des « sans-papiers », relogement bien sûr assorti d’une promesse d’examen de toutes les demandes de régularisation. Le ministère de l’Intérieur favorisant non seulement les étrangers, mais ceux qui n’ont aucun titre à résider sur notre territoire : une prime à l’illégalité ! En réservant des relogements aux seuls ex-squatteurs étrangers pouvant prouver qu’ils sont bien en situation irrégulière, Sarkozy a fait passer un nouveau seuil à la discrimination positive. Et comme l’a fait remarquer Jean-Marie Le Pen dans son communiqué, le message du ministre de l’Intérieur aux candidats à l’immigration est clair : venez en France, venez-y de façon illégale, vous serez les premiers à trouver un logement.

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