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Gollnisch - Page 6

  • L’affaire Seselj : un procès contre-productif à la procédure douteuse

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Le procès de Vojislav Seselj, le président du premier parti politique de Serbie, vient enfin de s’ouvrir à La Haye.

    Il aura fallu plus de quatre ans et demi pour commencer à juger un homme qui s’était pourtant livré volontairement au Tribunal Pénal International.

    Sa détention préventive était donc absurde sur le principe mais aussi abusivement longue.

    En outre, le traitement de Vojislav Seselj est particulièrement scandaleux puisqu’on lui impose des avocats, alors que, professeur de droit, il veut se défendre seul, et qu’on lui refuse de disposer de documents d’instruction traduits dans sa langue.

    Quant à la publicité des débats, il va de soi que, comme pour le procès Milosevic, seuls les arguments de l’accusation seront médiatiquement relayés.

    En dépit de l’autosatisfaction officielle, le bilan du Tribunal Pénal International et de Mme Carla Del Ponte contribue surtout à maintenir ouvertes les plaies d’un conflit sanglant dans une région qui n’est pas à l’abri d’un nouvel embrasement, en particulier au Kosovo, et à empêcher la nécessaire réconciliation entre Serbes et Croates.

  • Bruno Gollnisch au Monde

    Dans une interview au Monde daté de samedi dernier, Bruno Gollnisch rappelle que si Jean-Marie Le Pen avait décidé d’ouvrir sa succession lors du prochain congrès du Front national il aurait été candidat, et que, comme ce n’est pas le cas, il reporte sa candidature au congrès suivant.

    Concernant une éventuelle vice-présidence aux affaires internationales, il répond que cela n’aurait de sens que s’il conservait « un rôle dans l’appareil interne du mouvement ».

    A propos des réunions de divers groupes ou personnalités nationalistes, régionalistes, identitaires, etc., il juge que le Front national demeure « la seule force politique d'envergure capable de mener le combat de la défense de l'identité nationale » et que  « toute autre tentative (lui) paraît vouée à l'échec ». « Ceci étant, ajoute-t-il, « le fait qu'il y ait beaucoup de groupes et individualités à sa porte pose problème. Quelles que soient nos divergences, il faut que le parti conserve son rôle de rassembleur ». Mais « on ne peut pas accepter tout et n'importe quoi. Il faut que nous conservions une cohérence. S'agissant par exemple du régionalisme, il faut distinguer l'attachement légitime à des libertés locales et aux identités provinciales des contributions au démembrement de notre pays par l'Eurocratie ». Quant aux identitaires, « je suis solidaire d'eux quand ils sont persécutés pour servir la soupe au lard aux SDF, pas quand certains dénient la qualité de Français aux personnes originaires de l'outre-mer ou ayant servi le drapeau français, en raison de leurs origines ».

  • Bruno Gollnisch

    Une brève interview vidéo de Bruno Gollnisch par Jacques Vassieux pour le Forum des patriotes. A voir pour constater que Gollnisch va bien, et pour l’entendre parler du groupe ITS.

  • La santé de Bruno Gollnisch

    Bruno Gollnisch va aussi bien que possible après le quadruple pontage qu’il a dû subir (réalisé à l’aide de deux artères des jambes et des artères mammaires, ce qui ne lui permettra plus d’allaiter, comme il le remarque dans une lettre à ses amis...). Après avoir passé quelques jours dans sa maison de campagne, il entre pour plusieurs semaines dans une institution de rééducation pour que s’établisse une bonne vascularisation du cœur. Il remercie tous ceux qui lui ont adressé des témoignages de sympathie « qui lui vont droit au cœur, c’est le cas de le dire ».

    On voit que Bruno Gollnisch n’a pas perdu le sens de l’humour. Et s’il doit organiser divers intérims, il reste politiquement informé et réactif (cf. son communiqué sur Raymond Barre), avant de pouvoir reprendre pleinement ses activités.

  • Bruno Gollnisch salue la mémoire de Raymond Barre

    Communiqué de Bruno Gollnisch (25 août)

    Très au-delà des légitimes divergences politiques qui nous ont loyalement opposé, à l’Assemblée nationale, au conseil régional Rhône-Alpes, ou au conseil municipal de Lyon, je salue la mémoire de M. Raymond Barre pour son indépendance d’esprit et son sens de l’Etat.

    Universitaire, éloigné de tout préjugé, il avait personnellement éprouvé à quel point le torrent médiatico-politique pouvait, à partir de l’utilisation d’un mot extrait de son contexte, s’acharner contre les esprits libres.

    Ceci l’avait sans doute porté à prendre la défense de l’adversaire que j’avais été au moment où les attaques contre moi avaient quasiment un caractère d’obligation.

    Honneur à celui qui, dans de telles circonstances, a refusé de hurler avec les loups.

  • Gollnisch opéré du cœur

    Jacques Vassieux l’ayant signalée sur son blog, l’information n’est donc plus confidentielle : Bruno Gollnisch a été hospitalisé pour subir un quadruple pontage coronarien (on m’avait dit un double pontage), qui s’est a priori déroulé de façon satisfaisante. Tous mes vœux de prompt rétablissement.

  • Sommet UE : manœuvre frauduleuse

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Une des principales décisions du Conseil européen sera de convoquer une conférence intergouvernementale (CIG), et de définir le mandat de négociation de celle-ci, pour élaborer un nouveau traité européen.

    Le projet de mandat de négociation de la CIG , tel qu'il circule depuis hier sous embargo, n'est pas un mandat, c'est une dictée ! Il n'y a rien à négocier : le document explique précisément sous quelle forme et à quel endroit des traités actuels introduire un à un les articles de la défunte Constitution européenne. Il préconise d'évacuer les mots qui pourraient attirer l'attention de l'opinion (Constitution, loi européenne, ministre des affaires étrangères, etc.), sans toutefois rien changer à leur substance. Dans ce pur exercice de réécriture, la Charte des Droits fondamentaux ne ferait plus l'objet que d'une référence, et deviendrait par là-même contraignante. Seul champ d'improvisation laissé aux gouvernements : la dénomination du Ministre européen des Affaires étrangères, pour l'instant appelé "[XXX]".

    En bref, on repasse les plats à l'identique. Toute la Constitution européenne telle que rejetée massivement par les peuples français et néerlandais, est là : la présidence fixe, qui privera les Etats membres de l'accès à la direction de l'Union, les institutions, les procédures de décision à la majorité, qui nous auraient entraîné dans la guerre en Irak si elles avaient existé, la personnalité juridique internationale de l'Union, ainsi promue au rang de Super-Etat, les clauses "passerelles" et de révision simplifiée des traités, et les politiques que le candidat Sarkozy avait évacué de son propre projet de mini-traité.

    Le Président de la République peut d'ailleurs mesurer à l'aune de ce document la portée de son influence en Europe. A moins que son "mini-traité" n'ait été qu'un tour de passe-passe et qu'il s'apprête à faire ce qu'il recommande à la Pologne : ne rien toucher, ne rien bloquer.

    Ne serait-ce que pour sa crédibilité personnelle, M. Sarkozy a le devoir d'opposer son veto à ce mandat. Dans le cas contraire, les Français seraient en droit de se considérer comme abusés.
  • Les législatives du FN

    Bruno Gollnisch a tenu ce matin une conférence de presse pour présenter, en compagnie de Jean-Marie Le Pen qui va s’y impliquer personnellement, la campagne du Front national pour les législatives.

    Le Front national présentera des candidats dans toutes les circonscriptions, en respectant strictement la règle de la parité, contrairement à ceux qui l’ont votée...

    L’axe de la campagne sera de montrer que l’UMP, avec ses 358 députés, a un bilan désastreux et n’a réalisé aucune des réformes que souhaite la droite nationale. Lors de la présidentielle, Nicolas Sarkozy a droitisé son discours, mais cela ne donne aucune garantie qu’il réalisera quoi que ce soit. Par exemple, annoncer la création d’un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale n’implique en aucune manière que soient prises les mesures qui s’imposent dans ce domaine.

    La campagne aura donc pour but de clarifier les positions des adversaires du FN, en mettant l’accent sur un certain nombre de mesures nécessaires :

    ­– Le rétablissement de l’expulsion des délinquants étrangers, alors que Sarkozy a fait voter la loi qui permet de les garder.

    – Le retour à la laïcité sainement conçue, la neutralité de l’Etat, contre le financement public des mosquées voulu par Sarkozy.

    – La réforme des lois d’acquisition de la nationalité française, et non des mesurettes comme l’acquisition de rudiments de la langue française.

    – La préférence nationale, et non la discrimination positive.

    – Le droit de vote réservé aux Français, et non octroyé aux étrangers comme continuent de le voir Borloo ou Robien.

    – L’affirmation que la Constitution européenne est caduque et qu’on ne cherchera pas à la faire revenir par la fenêtre.

    – L’arrêt immédiat des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

    – La réduction immédiate de la TVA sur la restauration, promise il y a cinq ans par Jacques Chirac, et qui n’a en réalité pas besoin d’une autorisation européenne puisqu’il ne s’agit pas de produits d’exportation.

    « Seul le vote FN peut obliger le gouvernement à prendre en compte » ces revendications, souligne Bruno Gollnisch.

    Contrairement à ce qu’on cherche à nous faire croire, le jeu est ouvert. Il ne s’agira pas d’un duel UMP-PS. Pour la première fois depuis 30 ans, il n’y aura pas de candidature unique « RPR-centristes ». Bayrou annonce qu’il présentera des candidats partout. Le Front national a son rôle à jouer. Les électeurs qui se sont reportés sur Nicolas Sarkozy en croyant voter « utile », pour faire barrage à la candidate socialiste, doivent comprendre que pour peser sur le prochain gouvernement ils ne doivent pas contribuer à renforcer une majorité UMP pléthorique mais élire des députés FN qui feront pression pour que les propos « nationaux » de Sarkozy se traduisent partiellement par des actes nationaux.

    En outre, il est nécessaire d’élire des députés FN, simplement pour que la France n’apparaisse plus comme une république bananière où les millions de nationaux sont privés de représentation nationale.

    Avec les 3,8 millions de voix qui se sont reportées sur Jean-Marie Le Pen, le Front national peut remporter des succès (il n’avait obtenu que 2,8 millions aux dernières législatives). Si de nombreux électeurs qui ont cru devoir voter Sarkozy reviennent vers le Front national, le succès sera vraiment au rendez-vous.

  • Le recteur Morvan limogé

    Le recteur de l’académie de Lyon Alain Morvan a été limogé, manifestement en raison de son opposition à l’ouverture du lycée musulman. Auparavant, il s’était illustré dans la persécution de Bruno Gollnisch, qui a publié ce communiqué :

    J’apprends avec satisfaction que le recteur Morvan a enfin été limogé après avoir sévi depuis 2002 au rectorat de Lyon.

    L’ex-recteur, proche de Chirac, de ses méthodes et de ses obsessions, s’était fait le complice de certaines associations communautaristes ou extrémistes telles qu’Hippocampe ou le CRIF, ses seuls soutiens, mais qui ne représentent qu’une infime minorité de la communauté dont ils prétendent défendre la mémoire.

    Déjà sur la sellette depuis 2004 en raison de son autoritarisme et de ses prises de positions, l’ex-recteur Morvan a cru pouvoir sauver son poste en se comportant à mon égard comme le pire des procureurs, ce qui a d’ailleurs conduit le Conseil d’Etat à le condamner en mars 2005.

    Son limogeage est légitime. Le seul scandale de cette affaire est son caractère tardif, car dans beaucoup de domaines, les dégâts sont irréparables.

  • Chirac ou l’extrémisme du vide

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Dans son message aux Français, Jacques Chirac a eu recours à son obsessionnelle stigmatisation de « l’extrémisme » premier et dernier des cinq points de son message, alpha et oméga de sa pensée.

    Mais une opinion, une doctrine, un courant politique, des citoyens, s’apprécient en fonction de leurs qualités ou défauts intrinsèques. Leur coller une étiquette est un moyen commode d’exclure. Cela ne saurait tenir lieu d’argument, de confrontation, de critique.

    En l’occurrence Chirac devrait savoir que toute idée nouvelle en politique a été taxée d’extrémisme : les républicains, les libéraux, les radicaux, les socialistes.

    La seule question qui vaille est de savoir si une idée est juste ou fausse. La récuser a priori du fait de sa position sur l’échiquier politique, à un moment donné, est une extrême sottise.