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Gollnisch - Page 8

  • Heureusement que nous ne sommes plus à cette époque…

    Voici un communiqué de Bernard Antony. Toute ressemblance entre les faits évoqués et un procès en cours ne serait pas pure coïncidence

    Heureusement que nous ne sommes plus dans ces périodes obscurantistes où n’existait pas la liberté de croire ou de ne pas croire, de douter ou de ne pas douter, dans ces périodes où les polices de la pensée imposaient une vérité officielle en histoire, traquaient les sceptiques, où l’on préférait persécuter que réfuter, au risque d’ailleurs de provoquer dans les « fors internes » des sentiments contraires à l’adhésion imposée à une vérité, fut-elle juste.

    Aux époques où il était interdit de nier Dieu, je crois que j’aurais été athée. Je crois que la vérité rend libre mais je crois aussi qu’il n’y a  en matière intellectuelle de vérité sans liberté.

    Heureusement que nous ne sommes plus à une époque où les tribunaux collaboraient avec l’université pour imposer des tabous.

    Alors Vive la liberté !

  • Une audience « historique »…

    Au premier jour d’audience du procès de Bruno Gollnisch, qui s’est posé d’emblée en « résistant intellectuel et moral » et a dénoncé un « procès stalinien », le tribunal a décidé de joindre au fond toutes les requêtes de la défense : l’irrecevabilité des parties civiles, la nullité de la procédure et de la citation, ainsi que la demande de sursis à statuer fondée sur le fait qu’on ne peut pas entamer le procès alors qu’un supplément d’information est toujours en cours dans le cadre de la plainte du MRAP.

    « Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés ? » « Non ! » a catégoriquement répondu Bruno Gollnisch. Les « propos » qui font l’objet du procès, et que viennent répéter à la barre les journalistes appelés par les parties civiles, sont des « bribes de phrases coupées, déformées, tronquées et extraites de leur contexte ». Ils ne relèvent nullement du « négationnisme », ils constituaient une « fin de non-recevoir » à l’égard de ces journalistes qui le harcelaient sur une question sans rapport avec la conférence de presse : « Je les renvoie aux historiens. »

    L’après-midi a été marquée par un curieux échange avec Me Jakubowicz, avocat de la Licra et de l’Union des étudiants juifs de France. Après le défilé des « témoins » dont Bruno Gollnisch contestait le « témoignage », Me Jakubowicz a fini par déclarer : « Je me désisterai si M. Gollnisch reconnaît que l’extermination organisée des juifs d’Europe par le régime nazi constitue un crime contre l’humanité non contestable et qu’il a été perpétré notamment par l’utilisation de chambres à gaz dans des camps d’extermination. » Réponse de Bruno Gollnisch : « Tout à fait. Ma réponse est affirmative. » Et Jakubowicz s’est en effet désisté.

    Il a ensuite déclaré à l’AFP : « Je considère qu’on a gagné ce procès. Pour la première fois à ma connaissance, un  haut responsable du Front national admet devant un tribunal que la Shoah est un crime contre l’humanité incontestable. Que des jeunes entendent le numéro 2 du FN admettre cela, ça vaut tous les dommages et intérêts. Je suis peut-être emphatique mais c’est une petite page d’histoire. Aussi, je prends mes responsabilités. Je vais retourner à l’audience en simple observateur. »

    On est bien content pour Me Jakubowicz s’il estime ainsi avoir gagné le procès… en abandonnant la partie. Il est vrai que c’est une façon intelligente de ne pas le perdre. Quant à Bruno Gollnisch, il s’est contenté de remarquer : « C’est ridicule : il n’y a rien de nouveau », ajoutant qu’il avait « déjà reconnu la Shoah , et même en des termes plus précis ».

    Voilà une « page d’histoire » qui n’est pas seulement « petite » mais n’a aucune chance de passer à la postérité. Sauf dans les rêves de Me Jakubowicz. Le cirque de la police de la pensée continue néanmoins aujourd’hui. Restons à l’affût de l’histoire…

  • Le communiqué du MRAP

    Le MRAP a publié hier, la veille du procès Gollnisch, un communiqué qui illustre parfaitement le totalitarisme de la police de la pensée : « Le MRAP attend de la justice une sentence impartiale et exemplaire qui ferme définitivement la porte à ce genre d’insinuations intéressées et empêche les émules du Front national et leurs admirateurs néo-nazis de réhabiliter un régime que le tribunal de Nuremberg a justement condamné. » On est dans la fantasmagorie stalinienne. Accuser Gollnisch de vouloir réhabiliter le national-socialisme, c’est du délire pur et simple. Ce sont les procès de Moscou, où celui qui était accusé de ne pas être dans la ligne était forcément un « fasciste ». Où une sentence « impartiale » est forcément une condamnation à la plus lourde peine, quand bien même personne n’est capable de dire en quoi l’accusé est coupable.

  • Le procès Gollnisch

    Le procès de Bruno Gollnisch pour « contestation de crime contre l’humanité » s’est ouvert ce matin à Lyon.

    Il s’agit toujours de ses « propos controversés sur les chambres à gaz », comme dit la presse, qu’il aurait tenus lors d’une conférence de presse en octobre 2004. Harcelé, à la fin de sa conférence de presse, sur les « chambres à gaz », Bruno Gollnisch avait fini par répondre qu’il n’était pas un spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et qu’il fallait laisser les historiens se déterminer sur les victimes des camps de concentration. Propos qui, soigneusement manipulés par les médias hostiles, avaient immédiatement suscité un tollé, et la réaction inouïe du garde des Sceaux Dominique Perben intimant l’ordre au procureur de Lyon de poursuivre le coupable. Rappelons ce qu’écrivait alors dans son hebdomadaire le radical lyonnais Florent Dessus, adversaire politique de Bruno Gollnisch : « Autant de réactions parfaitement concevables si M. Gollnisch avait effectivement nié l'existence des chambres à gaz. Ce qui n'est pas le cas. S'il avait tenu les propos qu'on lui prête, nous aurions été les premiers à les dénoncer. Mais il se trouve qu'on ne peut pas lui faire dire le contraire de ce qu'il a dit. »

    On peut cependant prétendre qu’il a dit le contraire de ce qu’il a dit, puisque sinon il n’y aurait pas de procès. Et ce n’est pas un procès, ce sont deux procès, et même trois en comptant celui qui lui a été fait dans l’université, au terme duquel il a été suspendu de ses cours pendant cinq ans, pour des « propos » que ses juges n’ont jamais cités.

    « Je suis le seul Français à être poursuivi par plusieurs voies au plan pénal, ce qui est contraire au principe fondamental du droit Non bis in idem », fait remarquer Bruno Gollnisch : on ne peut pas faire deux procès pour le même motif. C’est pourtant ce qui se passe : il y a le procès sur citation directe du parquet (à savoir du gouvernement), et celui intenté par le MRAP.

    Le jour-même où les médias rapportaient qu’un rapport de la police judicaire concluait qu’il n’y avait pas lieu de poursuivre Bruno Gollnisch, le garde des Sceaux Dominique Perben faisait savoir qu’il donnait l’ordre au parquet de Lyon de le poursuivre. Le même Perben qui se targuait de ne jamais donner d’instructions au parquet dans les cas individuels. Le même Perben qui est aussi candidat aux municipales à Lyon, et qui instrumentalise la justice dont il est alors ministre pour abattre un adversaire politique…

    Dans le même temps le même parquet de Lyon accueillait une plainte du MRAP, avec constitution de partie civile, ce qui déclenchait une autre instruction. A l’examen des faits, le juge d’instruction chargé de l’affaire (qui est vice-président du tribunal de grande instance) décidait, en mars dernier, de rendre une ordonnance de « refus de mise en examen » et de non-lieu… et il renvoyait en correctionnelle sept diffamateurs de Bruno Gollnisch : le président du conseil régional Jean-Jack Queyranne et six présidents de groupe…

    Bien entendu, le parquet aux ordres du pouvoir faisait immédiatement appel de ce jugement. Et la cour d’appel a réformé le jugement, ordonnant un « supplément d’instruction ».

    De ce fait, le procès ne peut pas avoir lieu tant que ce supplément d’instruction n’est pas terminé. Pourtant il a lieu. « Quand on commence à commettre des irrégularités en droit, on les couvre par d’autres irrégularités », constate  Bruno Gollnisch.

  • Bruno Gollnisch sur altermedia

    Altermedia a réalisé une grande interview audio de Bruno Gollnisch. Vox Galliae en a extrait les propos suivants : « Nous croyons encore être dans un système de liberté [...] mais il s'agit en fait d'un totalitarisme insidieux au cours duquel un certain nombre de dirigeants dévoyés essaient d'empêcher les peuples de se défendre pour revendiquer ce qui est leur droit: le droit à la défense de leur identité, le droit de décider s'ils veulent ou non de tant d'étrangers chez eux. C'est un droit des peuples de dire: "non nous sommes désolés, nous ne voulons pas autant d'étrangers autour de nous". C'est le droit de chacun de chacun de préserver sa maison, de préserver son territoire, de préserver sa patrie, de préserver son identité. Eh bien ceci est culpabilisé et on culpabilise dans tous les domaines. »

    Au sujet de la liberté d'expression, Bruno Gollnisch appelle à venir le soutenir lors de son audience au tribunal correctionnel de Lyon, les 7 et 8 novembre, 67 rue Servient, Lyon (3ème) à partir de 9h30. Il s'agit toujours de l'affaire ahurissante de ses soi-disant "propos sur les chambres à gaz".