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Etats-Unis - Page 5

  • Center for American Progress

    (dépêche de l’Associated Press)

    Le Center for American Progress s'autoproclame "gouvernement démocrate en attente" et, de fait, ce très influent cercle de réflexion devrait jouer un rôle dans l'administration de Barack Obama. Le président-élu a d'ailleurs choisi l'un de ses fondateurs, John Podesta, pour diriger son équipe de transition.

    Au dixième étage d'un immeuble situé à quelques rues de la Maison Blanche, le Center for American Progress (CAP) rédige des analyses sur les grands dossiers nationaux et internationaux, de l'économie à l'Irak en passant par la couverture sociale ou le crédit aux particuliers. Il prépare ainsi un livre en 50 chapitres sur une gouvernance progressiste des Etats-Unis, et bon nombre des conseillers de Barack Obama ont lu son étude de 26 pages décrivant jour après jour la transition des cinq derniers présidents.

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  • La vengeance est un plat qui se mange froid

    Le 5 février 2003, Colin Powell était contraint, devant le Conseil de sécurité de l’ONU, de montrer longuement les prétendues « preuves » de l’existence d’armes de destruction massive en Irak. L’année suivante, il démissionnait de son poste de Secrétaire d’Etat, puis il faisait part de son « amertume » d’avoir accepté de raconter des mensonges qui faisaient « tache » sur sa carrière.

    Le 19 octobre 2008, le républicain Colin Powell apporte son soutien à Barack Obama…

  • Vous allez mettre fin à la vie d’un être humain

    Depuis samedi dernier, la loi prévoyant que les femmes qui veulent avorter soient averties que leur « avortement mettra fin à la vie d'un être humain à part entière, unique et vivant » est entrée en vigueur dans l'état du Dakota du Sud.

    (Genethique)

  • Obama

    Incroyable mais vrai, John McCain se pose en « outsider » de Barack Obama, sous prétexte que les sondages le placent légèrement derrière son concurrent. Autant dire qu’il a déjà quasiment admis sa défaite...

    Il est vrai qu’on n’aura pas besoin d’un républicain pour que l’Amérique continue à faire un bras d’honneur au droit international et se lance dans des guerres délirantes.

    Hier, Barack Obama a déclaré que son « but » sera « d’éliminer » la « menace » iranienne. Et il a confirmé ses propos de la veille sur Jérusalem, qui doit « rester la capitale d’Israël » et « demeurer indivisible ».

    L’annexion de Jérusalem Est par Israël n’a jamais été reconnue par la communauté internationale, et les ambassades, y compris celle des Etats-Unis, sont établies à Tel Aviv, ville reconnue par la communauté internationale comme la capitale de l’Etat d’Israël.

  • L’aveu discret, c’est-à-dire honteux

    Une étude du Pentagone vient d’être « publiée » dans la plus complète discrétion : elle n’est ni diffusée sur internet, ni fournie aux journalistes, elle est uniquement disponible sur demande et envoyée par courrier. Cette étude reconnaît qu’il n’y avait aucun lien entre Saddam Hussein et Al Qaïda, contrairement à ce que martelaient George Bush, Donald Rumsfeld, Dick Cheney, Condoleezza Rice et les autres pour justifier la guerre en Irak. (L’autre argument était celui des armes de destruction massive, que le Pentagone a peu à peu reconnu également faux.)

    Le Pentagone est arrivé à cette conclusion après analyse de 600.000 documents officiels irakiens et de milliers d’heures d’interrogatoires d’anciens collaborateurs de Saddam Hussein.

    Que de travail pour rien... Tout observateur un peu sérieux savait qu’il n’y avait pas, car il ne pouvait pas y avoir, de liens entre Saddam Hussein et Al Qaïda (qui étaient notoirement à couteaux tirés). Mais il fallait bien faire la guerre. Et l’on voit le résultat.

  • Cynisme américain

    La Maison Blanche a affirmé hier que les Etats-Unis n’avaient aucune base militaire permanente à l’étranger, hormis peut-être Guantanamo, « mais celle-ci ne compte pas ». Propos de la porte-parole Dana Perrino qui a précisé : « Là où nous avons des bases, nous sommes présents à l’invitation de ces pays. Je n’ai pas connaissance d’un seul endroit dans le monde où ils nous demandent de partir. Et s’ils le faisaient, nous partirions probablement. »

  • L’ingérence des Etats-Unis en Europe

    Le ministère slovène des Affaires étrangères a été contraint de limoger son directeur politique, Mitja Drobnic, suite à des articles de presse révélant qu’il avait reçu des « directives » américaines concernant la présidence slovène de l’Union européenne.

    Le quotidien Dnevnik a publié un document interne du gouvernement américain indiquant que le secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires européennes, Daniel Fried, avait « suggéré » à Mitja Drobnic, lors d’une réunion à Washington, que la Slovénie soit parmi les premiers Etats de l’UE à reconnaître l’indépendance du Kosovo, et avait insisté auprès de lui sur l’importance du déploiement au Kosovo d’une mission de policiers et juristes de l’UE « malgré les réticences de Moscou et de Belgrade ».

    Le Premier ministre slovène a assuré que son pays n’entendait pas reprendre à son compte les positions américaines pour en faire la politique de l’UE.

    Mais « à cause de cela, nous avons des difficultés avec nos interlocuteurs, en particulier américains », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

    En particulier américains... Car ce sont eux qui se plaignent...

  • Les 935 mensonges de Bush & Co

    Le Centre pour l’intégrité publique et le Fonds pour l’indépendance dans le journalisme ont passé au crible les déclarations publiques de George Bush, Dick Cheney, Colin Powell, Condoleezza Rice et Donald Rumsfeld entre le 11 septembre 2001 et l’invasion de l’Irak.

    Ces deux organisations ont recensé « au moins 935 fausses déclarations sur la menace que présentait l’Irak de Saddam Hussein pour la sécurité nationale ».

    Conclusion : « Une étude complète des archives montre que les déclarations ont fait partie d’une campagne orchestrée qui a effectivement galvanisé l’opinion publique et conduit le pays à la guerre sur la base de prétextes résolument faux. »

    Un exemple particulier : en septembre 2002, George Bush assure que « le régime irakien possède des armes biologiques et chimiques, reconstruit des installations pour en fabriquer encore plus, cherche à avoir a bombe nucléaire et avec des matériaux fissiles pourrait en fabriquer une en un an ». Ces affirmations sont reprises quelques jours plus tard dans un rapport des agences de renseignement (NIE), alors qu’« aucune analyse n’avait été faite à ce sujet depuis des années car la communauté du renseignement ne l’avait pas estimée nécessaire et la Maison Blanche pas demandée ».

  • L’inquiétante guerre des vidéos

    Dimanche dernier, le Pentagone dénonçait une agression iranienne contre des navires américains. Vidéo à l’appui, il affirmait que des vedettes iraniennes s’étaient approchées de ces navires de façon très menaçante, et que l’une d’elles annonçait par radio qu’elle allait les « faire exploser dans quelques minutes ». Le gouvernement américain condamnait avec énergie cette « provocation », et à son arrivée en Israël George Bush menaçait l’Iran de riposte militaire en cas d’agression : « Toutes les options sont sur la table pour protéger nos biens. »

    En Iran, les Gardiens de la Révolution ont répliqué que les images américaines étaient truquées, et ont diffusé leur propre vidéo, où l’on voit un contrôle de routine : les vedettes iraniennes demandent aux navires américains de s’identifier, ce que font ceux-ci en précisant qu’ils se trouvent dans les eaux internationales.

    Un porte-parole de la Ve Flotte américaine, contacté par l’AFP, donne une version en quelque sorte intermédiaire. Le lieutenant John Gay, qui par sa fonction ne peut évidemment pas démentir le Pentagone, affirme que les vedettes iraniennes avaient agi « de manière très provocante et agressive », mais il ajoute qu’il est techniquement impossible de savoir d’où provenaient les menaces proférées par radio.

    Comme on ne peut faire confiance ni à l’une ni à l’autre partie, on ne sait pas de quel côté est la manipulation. Mais on ne peut pas écarter l’hypothèse que les Américains aient pu fabriquer une « provocation ». Dans le but évident de riposter, ce qui aurait lieu après une seconde « provocation »... On ne peut que souhaiter que ce ne soit pas le cas.

  • Un besoin urgent

    Dans le cadre de la rallonge budgétaire de 42,3 milliards de dollars que le gouvernement de George Bush demande au Congrès, le Pentagone réclame près de 88 millions de dollars, arguant d’un « besoin opérationnel urgent », pour achever le développement d’une bombe expérimentale anti-bunker et modifier les bombardiers furtifs B-2 afin qu’ils puissent les larguer.

    Ils se sont intéressés à cette bombe à peu près au moment où les Iraniens ont commencé à enterrer leur site d’enrichissement d’uranium de Natanz, fait savoir John Pike, directeur de GlobalSecurity.org.