Lu dans « Les vies des saints et fêtes de toute l’année, par le R.P. Ribadenéira, traduction française par M. l’Abbé E. Darras, ouvrage dédié à Monseigneur l’Evêque de Quimper », 1857. Je n’ai pas trouvé de qui est la citation.
Rapportons encore ce que disait un père du Nom si doux dont nous célébrons la fête : « O Vierge Marie, s'écriait-il, la très-sainte Trinité vous a donné un nom qui, après celui de votre Fils béni, est au-dessus de tout nom ; en l'entendant prononcer, toute créature s'agenouille au ciel, sur la terre et dans les enfers, et toute langue confesse la grâce, la gloire, la vertu de ce Nom sacré. Car après celui de Jésus, il n'y en a pas qui soit aussi puissant, et qui porte aux hommes tant de secours : il soulage ceux qui sont accablés, il guérit les infirmes, il éclaire les aveugles, il amollit les cours durs, il rend la joie à ceux qui sont tristes, il donne la force à ceux qui combattent, il nous délivre tous du joug du démon. La gloire de votre Nom, ô illustre Vierge, ne se répandit qu'à demi pendant que vous étiez encore sur la terre ; mais après votre assomption dans les cieux, elle remplit tout l'univers par la prédication des apôtres, et éclaira le monde entier. La puissance et l'excellence de votre Nom, ô bienheureuse Vierge Marie, est si grande, qu'à son invocation le ciel et la terre se réjouissent, les anges sont heureux, les démons tremblent, et tout l'enfer est troublé dans ses profondeurs. »
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En 1888 une chapelle de Saint-Pétersbourg fut frappée par la foudre et réduite en cendres. On trouva cependant une icône intacte, celle de la Mère de Dieu joie de tous ceux qui souffrent. Des pièces de monnaie du tronc voisin étaient tombées sur l'image et s'y étaient incrustées. On fit alors des icônes de "la Mère de Dieu joie de tous ceux qui souffrent, avec des pièces". En voici une qui détaille très bien les catégories de "ceux qui souffrent" et auxquels la Mère de Dieu apporte son aide, et la joie.