Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Jérusalem troublée, c’est nous tous

En attendant d’avoir un écho de l’homélie de Benoît XVI pour l’Epiphanie, voici un extrait de son allocution de l’Angélus :

Pourquoi donc Jérusalem est-elle troublée ? Il semble que l'Évangéliste veuille presque anticiper la position qui sera ensuite celle des grands prêtres et du sanhédrin, mais aussi d'une partie du peuple, vis-à-vis de Jésus pendant sa vie publique. Ce qui est certain, c'est le fait que la connaissance des Écritures et des prophéties messianiques ne les a pas tous conduit à s'ouvrir à Lui et à sa Parole. Il vient à l'esprit que, dans l'imminence de la passion, Jésus avait pleuré sur Jérusalem, parce qu'elle n'avait pas reconnu le temps où elle fut visitée (cfr Lc 19.44). Nous touchons ici un des points cruciaux de la théologie de l'histoire : le drame de l'Amour fidèle de Dieu dans la personne de Jésus, qui « vint parmi les siens, et les siens ne l'ont pas accueilli. » (Jn 1.11). À la lumière de toute la Bible, cette attitude d'hostilité, ou ambiguïté, ou superficialité représente celle de tout homme et du « monde » - dans un sens spirituel -, lorsqu'il se ferme au mystère du véritable Dieu, qui vient à notre rencontre dans la générosité désarmante de son Amour. Jésus, le « roi des Juifs » (cfr Jn 18.37), est le Dieu de la miséricorde et de la fidélité ; Il veut régner dans l'Amour et dans la vérité et il nous demande de nous convertir, d'abandonner les mauvaises actions et d'avancer résolument sur le chemin du bien. « Jérusalem », donc - en ce sens c'est nous tous !

Les commentaires sont fermés.