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Ab oriente venerunt Magi

L’octave de l’Epiphanie a malheureusement été supprimée par Pie XII. (C’est vrai qu’il y avait beaucoup trop d’octaves, mais ce n’était pas une raison pour aller jusqu’à supprimer celle d’une si grande fête.)

On reste néanmoins dans la lumière de la manifestation divine, par les antiennes du Benedictus et du Magnificat :

Ab Oriente venerunt Magi in Bethlehem adorare Dominum ; et apertis thesauris suis, pretiosa munera obtulerunt : aurum, sicut Regi magno ; thus, sicut Deo vero ; myrrham, sepulturae ejus. Alleluia.

Les Mages sont venus de l’Orient à Bethléem pour adorer le Seigneur ; et, ouvrant leurs trésors, ils lui ont offert de précieux présents : de l’or, comme au Grand Roi ; de l’encens, comme au vrai Dieu ; de la myrrhe, pour sa sépulture. Alléluia.

Videntes stellam Magi gavisi sunt gaudio magno: et intrantes domum obtulerunt Domino aurum, thus et myrrham.

Voyant l’étoile, les mages furent remplis d’une grande joie, et, entrant dans la maison, ils offrirent au Seigneur l’or, l’encens et la myrrhe.

Commentaires

  • Selon moi, il aurait été plus utile de garder la fête de l'Epiphanie qui est la fête du Christ-Roi.

    Encore aurait-il fallu que les littératures iconoclates ne viennent jusque dans l'Eglise contester le caractère royal à ces saints personnages, ou leur caractère de mages (savants) ou les deux à la fois.

    Il est quasi de foi aujourd'hui que les rois-mages n'étaient ni roi ni mages, selon ce qu'enseigne le clergé. Je me permets, quant à moi, de croire qu'ils étaient rois et mages. Le récit évangélique devient bancal s'ils n'étaient pas rois, (car Hérode était roi) les reçoit aussi, pourquoi recevrait-il des quidams ? On ne comprend pas bien pourquoi le Saint Siège a laissé dire des choses qui contestent le récit historique des évangiles.

    C'est pourquoi ils offrent des cadeaux mystérieux qui sont d'or (la royauté de Christ), d'encens (la divinité du Christ) et la myrrhe (en prévision de sa mort pour nos péchés). Mystérieuse humilité de Dieu qui accepte des cadeaux des hommes qui l'adorent.

  • @ Denis Merlin

    Vous touchez un point sensible, extrêmement sensible, et, à travers ce que vous dites, on peut voir tous les dégâts occasionnés par le clergé moderniste, et leur but.

    Tout d'abord, un petit rappel, tiré du CEC (préfacé par le Cal Ratzinger (à l'époque)), sur les rapports entre Ecriture Sainte et Tradition :

    " Il en résulte que l’Église à laquelle est confiée la transmission et l’interprétation de la Révélation, " ne tire pas de la seule Écriture Sainte sa certitude sur tous les points de la Révélation. C’est pourquoi l’une et l’autre doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d’amour et de respect " (Ibid)."

    Il est donc DE FOI que les rois mages étaient trois, et étaient rois, car le fait que les mages étaient trois et étaient rois provient de la Tradition, source d'égale importance à celle des Evangiles.

    Tout comme vous, sans doute, j'ai assisté à une nouvelle messe, il y a deux ans, où le prêtre a commencé son sermon sur le fait que les Evangiles ne mentionnent pas la royauté des mages, ni leur nombre, et sans parler, bien sûr, de la Tradition, qui se fonde en partie sur l'Ancien Testament.

    En fait, c'est une attaque bien vicieuse, un péché par omission, contre la Tradition. Et comme la Tradition est un pilier de l'Eglise, c'est une attaque frontale et violente contre les fondements de la religion catholique. On sape le savoir, on instille le doute.

    Comme vous le dites, si les mages n'étaient pas rois, le récit devient bancal, comme devient bancal tout l'édifice.

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