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Liturgie - Page 592

  • Sexagésime

    Après la Création et la chute (Septuagésime), nous voici au Déluge. Mais voici, en même temps que l’effroyable fléau, des signes de la rédemption à venir. Ils sont huit dans l’Arche, le chiffre de la Résurrection le huitième jour. L’eau qui apportait la mort et va leur donner une nouvelle vie est celle du baptême, la colombe qui apporte le rameau d’olivier est le Saint-Esprit, le vin dont Noé va s’enivrer est celui de l’eucharistie…

    L’image la plus saisissante est sans doute celle de l’arc-en-ciel. Trois fois de suite, Dieu dit à Noé : « Voici le signe de l'alliance que j'établis pour jamais entre moi, et vous, et tous les animaux vivants qui sont avec vous : je mettrai mon arc dans les nuées, afin qu'il soit le signe de l'alliance que j'ai faite avec la terre. »

    Dieu dit que lorsqu’il verra l’arc-en-ciel il se souviendra de l’alliance. Nous aussi, quand nous voyons l’arc-en-ciel, souvenons-nous de l’Alliance.

    (Neuvaine pour le pape)

  • Neuvaine

    Pour soutenir le Pape, la Fraternité sacerdotale Saint Pierre lance une neuvaine de prières à partir d'aujourd'hui jusqu'au 22 février, cette date étant la fête de la Chaire de saint Pierre.

    Les prières sont données en français. Elles sont pourtant plus belles en latin, dans leur concision intraduisible :

    Pater, 3 Ave, Gloria.

    Oremus pro Pontifice nostro Benedicto. Dominus conservet eum, et vivificet eum, et beatum faciat eum in terra, et non tradat eum in animam inimicorum ejus.

    Tu es Petrus
    Et super hanc petram ædificabo Ecclesiam meam.

    Omnipotens sempiterne Deus, miserere famulo tuo Pontifici nostro Benedicto, et dirige eum secundum tuam clementiam in viam salutis aeternæ : ut, te donante, tibi placita cupiat, et tota virtute perficiat. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    Mater Ecclesiæ, ora pro nobis.
    Sancte Petre, ora pro nobis.

  • Tulit Dominus hominem

    Tulit Dominus hominem, et posuit eum in paradiso voluptatis, ut operaretur et custodiret illum. Plantaverat autem Dominus Deus paradisum voluptatis a principio, in quo posuit hominem, quem formaverat, ut operaretur et custodiret illum.

    Le Seigneur prit l’homme, et le mit dans le paradis de volupté, afin qu’il le cultive et le garde. Le Seigneur Dieu avait planté dès l’origine un paradis de volupté, dans lequel il mit l’homme qu’il avait formé, afin qu’il le cultive et le garde.

    (répons des matines, Genèse 2, 15 et 8)

  • Les 7 fondateurs des Servites

    Lorsque, au XIII° siècle, le schisme funeste excité par Frédéric II et de sanglantes factions divisaient les peuples les plus policés d'Italie, la prévoyante miséricorde de Dieu, entre d'autres personnages illustres par leur sainteté,suscita sept nobles Florentins dont l'union dans la charité allait faire un mémorable exemple d'amour fraternel. C'étaient Bonfils Monaldi, Buonagiunta Manetti,Manetto de l'Antella, Amédée des Amidei, Uguccione des Uguccioni, Sostène des Sostegni et Alexis Falconieri. Comme en l'année trente-trois de ce siècle, au jour de l'Assomption de la bienheureuse Vierge, ils priaient avec ferveur dans le lieu de réunion de la pieuse confrérie dite des Laudesi, la Mère de Dieu apparut à chacun d'eux, les exhortant à embrasser un genre de vie plus saint et plus parfait. En ayant donc conféré d'abord avec l’évêque de Florence, ces sept hommes eurent bientôt fait de dire adieu à leur noblesse et à leurs richesses ; ils n'eurent plus pour vêtements que des habits vils et usés recouvrant un cilice; le huit septembre, ils s'établissaient dans une humble retraite en dehors de la ville, voulant placer les débuts de leur nouvelle existence sous les auspices du jour où la Mère de Dieu, naissant parmi les humains, avait elle-même commencé sa vie très sainte.

    Dieu montra par un miracle combien leur résolution lui était agréable. Comme en effet, peu après, tous les sept traversaient Florence en y mendiant de porte en porte, il arriva que soudain la voix des enfants, parmi lesquels saint Philippe Benizi âgé de cinq mois à peine, les acclama comme Serviteurs de la Bienheureuse Vierge Marie ; c'était le nom qu'ils devaient garder désormais. A la suite de ce prodige , l'amour qu'ils avaient pour la solitude les portant à éviter le concours du peuple, ils choisirent pour retraite le mont Senario. Là, s'adonnant à une vie toute céleste, ils séjournaient dans les cavernes, se contentaient d'eau et d'herbes pour nourriture, brisaient leur corps par les veilles et d'autres macérations. La passion du Christ et les douleurs de sa très affligée Mère étaient l'objet de leurs continuelles méditations. Un jour de Vendredi saint qu'ils s'absorbaient avec une ferveur plus grande en ces considérations, la Bienheureuse Vierge, apparaissant à tous en personne une seconde fois, leur montra l'habit de deuil qu'ils devaient revêtir, et leur dit qu'il lui serait très agréable de les voir fonder dans l'Église un nouvel Ordre régulier, dont la mission serait de pratiquer et de promouvoir sans cesse le culte des douleurs endurées par elle au pied de la croix du Seigneur. Dans l'établissement de cet Ordre sous le titre de Servites de la Bienheureuse Vierge, ils eurent pour conseil saint Pierre Martyr, l'illustre Frère Prêcheur , devenu l'intime de ces saints personnages, et qu'une vision particulière de la Mère de Dieu avait instruit de ses volontés L'Ordre fut ensuite approuvé par le Souverain Pontife Innocent IV.

    Nos saints s'étant donc adjoint des compagnons, se mirent à parcourir les villes et les bourgs de l'Italie, spécialement en Toscane, prêchant partout le Christ crucifié, apaisant les discordes civiles, et ramenant au sentier de la vertu un nombre presque infini d'égarés. Ce ne fut pas seulement au reste l'Italie,mais aussi la France, l'Allemagne et la Pologne qui profitèrent de leurs évangéliques labeurs. Enfin, après avoir répandu au loin la bonne odeur du Christ et s'être vus illustrés par la gloire des miracles, ils passèrent au Seigneur. Un même amour de la vraie fraternité et de la religion les avait unis dans la vie. un même tombeau couvrit leurs corps, une même vénération du peuple les suivit dans la mort. C'est pourquoi les Souverains Pontifes Clément XI et Benoît XIII confirmèrent le culte indivis qui leur était rendu depuis plusieurs siècles ; et Léon XIII, ayant premièrement approuvé la valeur en la cause, puis reconnu la vérité des miracles opérés par Dieu sur leur invocation collective, les éleva en l'année cinquantième de son sacerdoce aux honneurs suprêmes des Saints, établissant que leur mémoire serait célébrée tous les ans par l'Office et la Messe dans toute l'Église.

    (bréviaire)

  • L’Apparition de Notre Dame

    Le 11 février est le jour de la première apparition de Marie à Bernadette. En 1890, la « fête de l’apparition de la Bienheureuse Vierge Marie immaculée » est concédée au diocèse de Tarbes.

    En 1907, à la veille du 50e anniversaire des apparitions, elle est inscrite au calendrier liturgique par saint Pie X.

    Dans le calendrier de Paul VI, elle devient une « mémoire facultative »…

    De ce fait, le calendrier de la conférence épiscopale donne le choix entre cette mémoire et la férie. Il ajoute que c’est aussi la "Journée mondiale des malades", mais précise que « les diocèses peuvent choisir une autre date », et ajoute que « plusieurs maladies ont aussi une journée mondiale », et ajoute encore que « l'OMS (Office mondial de la santé) a choisi le 7 avril comme journée mondiale de la santé »…

    Autrement dit il faut être très obstiné pour célébrer quand même les apparitions, et pour prier pour les malades en ce jour.

    Pourtant, en 1984, Jean-Paul II datait sa lettre apostolique Salvificis doloris du 11 février « en la célébration liturgique de Notre-Dame de Lourdes ». Et en 1992 il instaurait la Journée mondiale du Malade, le 11 février de chaque année. Et chaque année il publiait un Message pour cette occasion. Benoît XVI a repris le flambeau, et il insiste sur l’importance de cette journée, tant comme incitation à s’occuper des malades, que comme occasion de réfléchir au sens de la maladie et de la souffrance. Dimanche dernier, lors de l’Angélus, il rappelait « la Journée mondiale du Malade que nous célébrerons mercredi prochain, 11 février, en la mémoire liturgique de Notre-Dame de Lourdes ». Une mémoire devenue aussi peu "facultative" que la Journée du Malade...

    Son Message pour cette année commençait ainsi :

    « La Journée mondiale du Malade qui est célébrée le 11 février prochain, en la mémoire de Notre Dame de Lourdes, sera l'occasion pour les communautés diocésaines de se rassembler autour de leur évêque pour des moments de prière, de façon à réfléchir et décider d'initiatives de sensibilisation à propos de la réalité de la souffrance. »

    Cette année, le pape évoque les enfants malades et leurs familles. Extrait :

    « La compassion de Jésus pour les pleurs de la veuve de Naïm (cf. Lc 7, 12-17) et pour l'implorante prière de Jaïre (cf. Lc 8, 41-56), notamment, constituent des points de référence utiles pour apprendre à partager les moments de peine physique et morale de tant de familles éprouvées. Tout cela présuppose un amour désintéressé et généreux, reflet et signe de l'amour miséricordieux de Dieu, qui n'abandonne jamais ses enfants dans l'épreuve, mais leur fournit toujours des ressources admirables de cœur et d'intelligence pour être en mesure de faire face adéquatement aux difficultés de la vie. »

  • Te beata sponsa Christi, te columba virginum

    Heureuse épouse du Christ, Scholastique, colombe des vierges, les habitants du ciel te comblent de louanges ; nos cœurs te saluent en faisant monter vers toi l'hommage d'un joyeux concert.

    Tu foulas aux pieds les honneurs du monde et ses couronnes ; dirigée par les enseignements de ton frère et les préceptes de sa Règle sainte, attirée par l'odeur des grâces célestes, tu appris de bonne heure à prendre le chemin de la patrie.

    O force invincible de l'amour ! O victoire à jamais glorieuse, en ce jour où par la force de tes larmes tu fais descendre les pluies du ciel, et contrains le Patriarche de Nursie à continuer ses entretiens célestes.

    Aujourd'hui tu brilles, au plus haut des cieux, de l'éclat de cette lumière vers laquelle tu soupirais ; les feux de la charité, les splendeurs de la grâce embellissent ton front; unie à l'Epoux, tu reposes au sein de la gloire.

    Daigne donc maintenant écarter du cœur des fidèles les nuages d'ici-bas, afin que le Soleil éternel, versant sur nous sa splendeur sereine, nous comble des joies de la lumière sans fin.

    Chantons gloire au Père et gloire au Fils unique ; hommage égal au Paraclet divin ; honneur éternel à celui qui créa les siècles et qui les gouverne. Amen.

    (Hymne des vêpres, traduction Dom Guéranger)

  • Saint Cyrille d’Alexandrie

    Un texte de Dom Guéranger qui est d’une actualité permanente et qui mérite d’être lu et relu.

    Le jour de Noël 428, Nestorius [qui venait d’être élu patriarche de Constantinople], profitant du concours immense des fidèles assemblés pour fêter l'enfantement de la Vierge-mère, laissait tomber du haut de la chaire épiscopale cette parole de blasphème : « Marie n'a point enfanté Dieu ; son fils n'était qu'un homme, instrument de la divinité. » Un frémissement d'horreur parcourut à ces mots la multitude; interprète de l'indignation générale, le scolastique Eusèbe, simple laïque, se leva du milieu de la foule et protesta contre l'impiété. Bientôt, une protestation plus explicite fut rédigée au nom des membres de cette Eglise désolée, et répandue à nombreux exemplaires, déclarant anathème à quiconque oserait dire : « Autre est le Fils unique du Père, autre celui de la vierge Marie. » Attitude généreuse, qui fut alors la sauvegarde de Byzance, et lui valut l'éloge des conciles et des papes ! Quand le pasteur se change en loup, c'est au troupeau à se défendre tout d'abord. Régulièrement sans doute la doctrine descend des évêques au peuple fidèle, et les sujets, dans l'ordre de la foi, n'ont point à juger leurs chefs. Mais il est dans le trésor de la révélation des points essentiels, dont tout chrétien, par le fait même de son titre de chrétien, a la connaissance nécessaire et la garde obligée. Le principe ne change pas, qu'il s'agisse de croyance ou de conduite, de morale ou de dogme. Les trahisons pareilles à celle de Nestorius sont rares dans l'Eglise; mais il peut arriver que des pasteurs restent silencieux, pour une cause ou pour l'autre, en certaines circonstances où la religion même serait engagée. Les vrais fidèles sont les hommes qui puisent dans leur seul baptême, en de telles conjonctures, l'inspiration d'une ligne de conduite; non les pusillanimes qui, sous le prétexte spécieux de la soumission aux pouvoirs établis, attendent pour courir à l'ennemi, ou s'opposer à ses entreprises, un programme qui n'est pas nécessaire et qu'on ne doit point leur donner.

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  • Septuagésime

    Le dimanche de la Septuagésime la liturgie commence la lecture de la Genèse. Car c’est le début du chemin qui mène à Pâques. Et le début du chemin de la Rédemption, c’est la Création et la chute.

    Le récit de la chute originelle n’aura lieu que mercredi. C’est elle qui nécessitera un Rédempteur, lequel par son sacrifice rétablira la chemin vers le monde des origines, élevé par la grâce dans une lumière qu’il n’avait pas connue.

    Ce dimanche, dans le déroulement de l’histoire, on en est encore au jour où Dieu ayant créé la lumière, le ciel et la terre, les plantes et les animaux chacun selon leur espèce (l’expression se trouve 9 fois dans le récit de la Création), crée l’homme à son image, et le place dans « le paradis de volupté », comme dit la Vulgate. Les bibles d’aujourd’hui disent « le jardin d’Eden », ce qui est tout de même beaucoup moins évocateur…

  • Saint Romuald

    Romuald, né à Ravenne et fils de Sergius, homme de noble race, se retira dès sa jeunesse dans le monastère de Classe, proche de la ville, pour y faire pénitence. Les discours d'un saint religieux l'animèrent fortement à la piété, et à la suite de deux apparitions qu'il eut de saint Apollinaire, pendant la nuit, dans son église, il se fit moine selon la prédiction que lui en avait faite ce serviteur de Dieu. Peu après,il se rendit auprès d'un personnage nommé Marin, qui était célèbre par la sainteté et l'austérité de sa vie, sur les terres des Vénitiens ; désirant l'avoir pour maître et pour guide, dans le chemin étroit et sublime de la perfection.

    Il eut à souffrir les embûches de Satan et l'envie de la part des hommes; mais il s'en montrait d'autant plus humble, s'exerçant assidûment aux jeûnes et à la prière. Lorsqu'il se livrait à la contemplation des choses célestes, il répandait d'abondantes larmes ; mais il ne laissait pas d'avoir toujours le visage si joyeux, qu'il réjouissait tous ceux qui le considéraient. Il fut en grand honneur auprès des princes et des rois, et plusieurs par son conseil renoncèrent aux attraits du monde et se retirèrent dans la solitude. Enflammé du désir du martyre, il partit pour la Pannonie, dans l'espoir de l'y rencontrer ; mais une maladie qui le tourmentait à mesure qu'il avançait, et qui le quittait lorsqu'il revenait sur ses pas, l'obligea de s'en retourner.

    Il éclata par des miracles durant sa vie et après sa mort, et il eut aussi l'esprit de prophétie. Comme le Patriarche Jacob, il vit une échelle qui s'élevait de la terre au ciel, et par laquelle montaient et descendaient des hommes vêtus de blanc, et il reconnut que cette vision merveilleuse désignait les moines Camaldules dont il a été l'instituteur. Enfin, après avoir vécu 120 ans, et servi Dieu pendant 100 ans par la vie la plus austère, il alla au ciel, l'an du salut 1027. Son corps fut trouvé dans son intégrité, cinq ans après qu'il eut été enseveli, et on le déposa avec honneur dans l'Eglise de son Ordre à Fabriano.

    (bréviaire)

  • Saint Tite

    Tite, évêque de Crète, fut initié par les enseignements de l'Apôtre saint Paul aux mystères de la foi chrétienne ; et, préparé par les sacrements, il répandit une telle lumière de sainteté sur l'Eglise encore au berceau, qu'il mérita de prendre place entre les disciples du Docteur des Gentils. Appelé à partager le fardeau de la prédication, son ardeur à répandre l'Evangile et sa fidélité le rendirent si cher à saint Paul, que celui-ci étant venu à Troade, pour prêcher la foi dans cette ville, atteste lui-même qu'il n'y trouva pas le repos de son esprit, parce qu'il n'y rencontra pas Tite son frère. L'Apôtre, s'étant rendu peu après en Macédoine, exprime son affection pour ce disciple par ces paroles : « Dieu qui console les humbles nous a consolés par l'arrivée de Tite. »

    Envoyé à Corinthe par l'Apôtre, il sut s'acquitter de cette mission qui consistait principalement à recueillir les aumônes offertes par la piété des fidèles pour soulager la pauvreté de l'Eglise des Hébreux, avec tant de sagesse et de douceur, que non seulement il maintint les Corinthiens dans la foi du Christ, mais qu'il excita en eux des regrets accompagnés de larmes, et l'empressement le plus vif pour revoir Paul qui leur avait donné la première instruction. Après de nombreux voyages sur terre et sur mer, pour répandre la semence de la divine parole chez les nations les plus dissemblables par le langage et par la situation géographique ; après avoir supporté avec la plus grande fermeté d'âme mille soucis et mille travaux pour établir ainsi l'étendard de la Croix, il aborda à l'île de Crète avec Paul son maître. L'Apôtre le choisit pour remplir la charge d'Evêque dans l'Eglise qu'il fonda en cette île ; et il est certain que Tite y remplit ses fonctions de manière à devenir le modèle des fidèles dans les bonnes œuvres, et que, selon les conseils de son maître Paul, il brilla par la doctrine, par son intégrité et la gravité de ses mœurs.

    Semblable à un flambeau, il répandit les rayons du christianisme sur ceux qui étaient assis sous les ombres de la mort, dans les ténèbres de l'idolâtrie et du mensonge. Une tradition prétend qu'il serait ensuite passé chez les Dalmates, et qu'il aurait essuyé les plus rudes fatigues pour planter la foi chez ces peuples. Enfin, plein de jours et de mérites, âgé de quatre-vingt-quatorze ans, il s'endormit dans le Seigneur, de la mort précieuse des justes, la veille des nones de janvier ; et il fut enseveli dans l'église où l'Apôtre l'avait établi ministre de la parole.

    (bréviaire)