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Liturgie - Page 512

  • 4e dimanche après Pâques

    La moitié du temps pascal est déjà passée. L’évangile de dimanche dernier annonçait l’Ascension, l’évangile de ce dimanche annonce la Pentecôte. Jésus annonce à ses apôtres la venue du Saint-Esprit, qui d’une certaine façon le remplacera auprès d’eux. En eux. « J’ai encore beaucoup à vous dire, mais vous ne pouvez le porter maintenant. Quand il sera venu, l’Esprit de Vérité, il vous conduira dans toute la vérité. »

    Il vous conduira : il vous fraiera le chemin. Le verbe (odèguéo) est construit sur le mot chemin, ou voie (odos) : c’est ce mot que Jésus emploie quand il dit : « Je suis la voie, la vérité et la vie. »

    Le propos de Jésus est celui qui fonde la tradition. Après le départ du Fils, l’Esprit fera cheminer les chrétiens dans la connaissance de la Vérité : il sera le moteur du « développement organique du dogme ». Que les théologiens se souviennent : « Il ne parlera pas de lui-même. »

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Alleluia, alleluia. Virga Jesse floruit : Virgo Deum et hominem genuit : pacem Deus reddidit, in se reconcilians ima summis. Alleluia. Ave, María, gratia plena ; Dominus tecum : benedicta tu in mulieribus. Alleluia.

    Alleluia, alleluia. La verge de Jessé a fleuri ; la Vierge a mis au monde l’Homme-Dieu : Dieu a rendu la paix, en réconciliant en sa personne notre bassesse avec sa suprême grandeur. Allelúia. Je vous salue, Marie, pleine de grâce : le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre les femmes. Alléluia.

  • Saint Bernardin de Sienne

    Quand saint Bernardin entrait dans une ville, il faisait porter devant lui une bannière sur laquelle était dessiné le monogramme du doux nom de Jésus (IHS), entouré de douze rayons solaires et couronné d’une croix. Quand il prêchait, cette bannière était suspendue auprès de la chaire. Parfois, quand il prêchait sur le Nom de Jésus, il portait, en outre, à la main, une tablette sur laquelle était Inscrit le Nom divin en grosses lettres que tous les auditeurs pouvaient voir. Par ses exhortations zélées, il détermina un grand nombre de prêtres à faire peindre le Nom de Jésus à l’intérieur et à l’extérieur des vêtements sacerdotaux, et à distribuer des petites images du nom de Jésus parmi le peuple. C’est sur ces conseils, aussi, qu’on inscrivit le monogramme en grosses lettres sur les murs extérieurs des hôtels de ville de plusieurs villes d’Italie, comme on peut le voir aujourd’hui encore à Sienne.

    Dim Pius Parsch

  • Saint Yves

    Deus, qui ad animarum salutem et pauperum defensionem beatum Yvonem Confessorem tuum insignem ministrum elegisti : quæsumus, ut ejusdem nos tribuas et caritatem imitari et apud te patrociniis communiri. Per Dominum…

    Dieu, pour sauver les âmes et défendre les pauvres, vous avez choisi un ministre insigne en la personne du bienheureux Yves, votre confesseur : nous vous en prions, donnez-nous d’imiter sa charité et d’être fortifiés auprès de vous par son patronage. Par notre Seigneur…

  • Saint Venant

    Dum, nocte pulsa, lúcifer
    Diem propínquam núntiat,
    Nobis refert Venántius
    Lucis beátæ múnera.

    Nam críminum calíginem
    Stygísque noctem dépulit,
    Veróque cives lúmine
    Divinitátis ímbuit.

    Aquis sacri baptísmatis
    Lustrávit ille pátriam :
    Quos tinxit unda mílites ,
    In astra misit Mártyres.

    Nunc Angelórum párticeps,
    Adésto votis súpplicum :
    Procul repélle crímina,
    Tuúmque lumen íngere.

    Sit Laus Patri, sit Fílio,
    Tibíque, Sancte Spíritus :
    Da per preces Venántii
    Beáta nobis gáudia.  Amen.

    Tandis que la nuit disparaît et que
    l’étoile du matin nous annonce l’approche du jour,
    que Venant nous obtienne
    les bienfaits de la lumière bienheureuse.

    Qu’il éloigne de nous l’obscurité du péché
    et la nuit des enfers ;
    qu’il nous désaltère dans la cité céleste
    de la vraie lumière de la Divinité.

    Il a purifié sa patrie
    dans les eaux du baptême sacré,
    et les soldats sur lesquels il a versé l’onde sainte,
    il les a envoyés dans les cieux avec la palme du martyre.

    Maintenant que vous régnez avec les Anges,
    soyez favorable aux vœux de ceux qui vous invoquent :
    bannissez loin de nous tous les crimes
    et mettez en nos âmes la lumière que vous possédez.

    Gloire soit au Père, au Fils,
    et à vous, Esprit-Saint :
    accordez-nous, par les prières de Venant,
    les joies de la béatitude suprême. Amen.

  • Saint Pascal Baylon

    Deus, qui beátum Paschálem Confessórem tuum mirífica erga Córporis et Sánguinis tui sacra mystéria dilectióne decorásti : concéde propítius ; ut, quam ille ex hoc divino convívio spíritus percépit pinguédinem, eándem et nos percípere mereámur : Qui vivis et regnas.

    O Dieu, qui avez orné l’âme du bienheureux Pascal, votre Confesseur, d’un admirable et tendre amour pour les mystères sacrés de votre corps et de votre sang, accordez-nous, dans votre bonté, que nous méritions de retirer de ce banquet divin la même abondance de grâces qu’il y a trouvée.

  • Saint Ubald

    La puissance de saint Ubald se manifesta surtout dans l’expulsion des mauvais Esprits. La liturgie, qui insiste tant sur la proximité des anges, compte aussi avec la forte influence des mauvais Esprits, car elle lutte continuellement contre eux. C’est pourquoi il n’est pas rare de trouver, dans la liturgie, des exorcismes. Il y a également un grand nombre de sacramentaux institués contre l’influence des mauvais Esprits, par exemple l’eau bénite, les cierges, les rameaux bénits. Ne méprisons pas ces moyens. — La messe (Statuit) est du commun des confesseurs pontifes avec une oraison propre par laquelle nous demandons à Dieu, par l’intercession du saint, « d’étendre la main contre toute méchanceté du diable ».

    Dom Pius Parsch

  • 3e dimanche après Pâques

    « Un peu »… Le mot se trouve sept fois en quatre versets. Dans un balancement : un peu, encore un peu. « Un peu vous ne me voyez plus, encore un peu vous me verrez », dit Jésus. Les disciples se répètent la phrase entre eux. Et ils insistent : que veut-il dire par « un peu » ? Et Jésus répète la phrase, sans l’expliquer. Mais en ajoutant qu’ils pleureront et que le monde se réjouira. Ils éprouveront de la douleur comme une femme qui enfante. Et ils se réjouiront comme la femme qui vient d’enfanter.

    Le grec dit « mikron », le latin « modicum ». Il ne faut pas traduire « un peu de temps ». Le mot « temps » ne se trouve pas dans le texte. Il faut garder l’ambiguïté. Car il ne s’agit pas seulement du temps. Il s’agit de l’espace, il s’agit de toute la création qui gémit des douleurs de l’enfantement, comme dit saint Paul. Encore un peu. Une petite quantité. Avant de jouir de la qualité sans limite.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Per feminam mors, per feminam vita: per Hevam interitus, per Mariam salus. Illa corrupta secuta est seductorem: haec integra peperit Salvatorem. Illa poculum a serpente propinatum libenter accepit, et viro tradidit, ex quo simul mererentur occidi: haec elegit, gratia celesti desuper infusa, vitam protulit, per quam caro mortua possit resuscitari. Quis est, qui haec elegit operatus est, nisi Virginis Filius, et virginum sponsus, qui attulit matri fecunditatem, sed non abstulit integritatem.

    Par une femme la mort, par une femme la vie. Par Eve la ruine, par Marie le salut. Celle-là, corrompue, suit le séducteur ; celle-ci, innocente, enfante le Sauveur. Celle-là reçoit volontiers la coupe présentée par le serpent, elle la remet à son époux, et, par cette coupe acceptée, ils méritent l’un et l’autre la mort ; celle-ci, pleine de la grâce d’en haut, donne la vie par laquelle la chair qui a subi la mort peut ressusciter. Qui est-ce qui a choisi de faire cela, sinon le Fils de la Vierge, et l’époux des vierges, qui a apporté la fécondité à sa mère sans lui retirer la virginité ?

    Saint Augustin

  • L’Instruction sur Summorum Pontificum

    L’Instruction sur l’application de Summorum Pontificum a enfin été publiée. On peut la lire ici, ou simplement la note de synthèse.

    Ce que l’on retiendra surtout est que la tragicomédie montée par certains tradis, qui avaient même fait une pétition pour que le pape ne retourne pas en arrière, était absurde, comme je l’avais pensé dès le début. Il n’y a évidemment aucun retour en arrière. Il y a seulement quelques précisions.