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Liturgie - Page 515

  • Mardi de la Passion

    Pour nous décrire les sentiments du Christ à l’approche de sa Passion, l’Église se sert du Psautier. Celui-ci est, en effet, le livre de la prière par excellence. Les saints Évangiles nous décrivent plus volontiers la vie et la doctrine de Jésus, tandis que le psautier nous initie à la connaissance de la psychologie de Jésus, nous révèle ses préférences, les sentiments de son Cœur, ses luttes, ses angoisses, les accents de suprême amour avec lesquels Il invoquait le Père. Durant toute sa vie, Jésus se plut à prier avec les paroles du psautier, sur la croix ce fut encore le psaume 21 qui réconforta son agonie. Nous pourrions même comparer le livre des psaumes à une sorte de livre sacerdotal, où le Pontife éternel récita ses prières tandis que, durant le cours de sa vie mortelle, Il immolait au Père son propre holocauste. C’est pour cela que les ascètes de l’antiquité chrétienne étudiaient assidûment le psautier et le récitaient en entier chaque jour. Maintenant encore, les nobles, chez les Coptes et les Abyssins, l’ont toujours entre les mains, à la maison, en voyage et dans leurs arrêts au désert ; cette tradition se rattache à celle des Juifs qui n’eurent, durant de longs siècles, d’autre livre de prière que le recueil des chants de David.

    La piété privée de nos contemporains gagnerait beaucoup si, s’inspirant de l’exemple de la commune Mère, la sainte Église, qui prescrit la récitation hebdomadaire du psautier aux ministres sacrés, elle puisait un peu plus ses inspirations dans ce livre de prière dont l’auteur est le Saint-Esprit et que notre Sauveur Jésus Lui-même voulut recommander par son exemple.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Lundi de la Passion

    Parcourons aujourd’hui les textes communs de ce temps. A Laudes, nous entendons : « Venez, mettons du bois dans son pain et supprimons-le de la terre des vivants et qu’on ne cite plus jamais son nom » (Jér. XI, 19). La mention du bois dans son pain fait allusion à la Croix et, en même temps, à l’Eucharistie. L’hymne (Lustra sex) chante, d’une manière saisissante, l’arbre de la Croix :

    O Croix fidèle et vénérable,
    Arbre très noble et très sacré,
    Nul arbre à toi n’est comparable
    Ni d’un si beau fruit n’est paré :
    Doux sont tes clous, doux est ton bois,
    Doux ton fardeau, très Sainte Croix.

    Les versets communs qui, pendant le Carême, sont des paroles extraites du psaume 90, sont désormais des lamentations du Christ : « Délivre-moi, Seigneur, de l’homme mauvais, et de l’homme inique délivre-moi. »

    Et maintenant, les antiennes des Heures du jour :

    A Prime : « Délivre-moi, Seigneur, et place-moi auprès de toi ; alors n’importe qui pourra lever la main pour me combattre. » Comme c’est beau ! Nous passerons notre journée avec le Seigneur souffrant.

    A Tierce : « Tu as jugé, Seigneur, la cause de mon âme, toi, le défenseur de ma vie, Seigneur, mon Dieu. » Telles sont les paroles du Christ souffrant, elles doivent être aussi les nôtres.

    A Sexte : « Mon peuple, que t’ai-je fait et en quoi t’ai-je constristé ? Réponds-moi. » Quelle question impressionnante ! Nous voyons le Seigneur sur la Croix et c’est à nous qu’il adresse cette question.

    A None : « Rend-on le mal pour le bien, car ils ont creusé une fosse pour mon âme ? » Le Seigneur se plaint de l’ingratitude des Juifs ; ne se plaint-il pas aussi de notre ingratitude ?

    A Vêpres, nous chantons l’hymne : « Les bannières du Roi s’avancent » et nous disons au verset : « Délivre-moi, Seigneur, de l’homme méchant et de l’homme inique délivre-moi. » L’homme méchant, c’est Judas, et les hommes impies sont les grands-prêtres ; au sens large, ce mot désigne le diable et ses instruments.

    Telle est la voie à suivre pour donner, pendant la journée, une forme liturgique à nos méditations sur la Passion.

    Dom Pius Parsch

  • Premier dimanche de la Passion

    A partir de ce jour, toute la liturgie est centrée sur la Passion du Seigneur. Alors que pendant les autres temps liturgiques c’est indistinctement le Christ, l’Eglise ou le croyant qui s’exprime dans les psaumes, désormais, les antiennes et les répons, centrés sur les souffrances du fils de l’homme, font des psaumes la prière exclusive du Christ marchant vers le Golgotha.

    Mais ce dimanche annonce déjà, en même temps, le triomphe de la Résurrection. Le premier répons des matines est l’annonce de la Pâque, « au quinzième jour », la Pâque prescrite par Dieu à Moïse et qui va trouver sa véritable signification, l’épître nous montre le Grand Prêtre éternel entrant une fois pour toutes dans le Sanctuaire, et dans l’évangile Jésus évoque la joie qu’a eue Abraham en voyant « son jour », le jour de la Résurrection. Et il proclame sa divinité : « Avant qu’Abraham fût, Je Suis ».

  • Samedi de la quatrième semaine de Carême

    La première semaine nous montrait le Christ combattant, le Christ mortifié qui nous conduit à la transfiguration ; la seconde semaine nous montrait le serviteur de Dieu qui s’abaisse et se fait obéissant jusqu’à la mort. Dans la troisième semaine, l’image devient plus intime : nous avons devant nous le médecin et le Sauveur de l’âme. Pendant la quatrième semaine, nous voyons le Christ sous un double aspect : d’abord, dans ses souffrances morales ; puis, comme celui qui nous apporte le salut. Dans ce dernier sens, les images se succèdent avec une grande variété. Nous voyons le Seigneur comme un nouveau Moïse intercédant pour nous (lundi), comme l’illuminateur (mardi), comme le thaumaturge qui ressuscite les morts (jeudi et vendredi) ; aujourd’hui, il y a jusqu’à cinq images : le pasteur, l’hôte, la mère, la lumière, l’eau.

    Méditons ces images et cherchons, en nous, l’image correspondante. Si le Christ est notre bon Pasteur qui prend soin de nous et va à la recherche de ses brebis, soyons, de notre côté, ses brebis fidèles qui se laisseront conduire, nourrir et retrouver. S’il est notre hôte généreux, soyons ses invités reconnaissants qui se trouveront à l’aise dans sa maison. S’il est pour nous comme une mère attentive et tendre, soyons ses enfants obéissants. S’il nous apporte la lumière, ouvrons-lui toutes grandes les portes de notre âme et laissons-nous éclairer par lui. S’il est une source d’eau dans le désert de la vie, buvons à longs traits aux sources du Sauveur.

    Dom Pius Parsch

  • Vendredi de la quatrième semaine de Carême

    C’est aujourd’hui vendredi et nous sommes à quinze jours du Vendredi-Saint. La résurrection de Lazare fut ce qui détermina finalement les membres du Sanhédrin à décider la mort de Jésus. « Allons, nous aussi, et mourons avec lui. » De ces paroles de saint Thomas, l’Église fait son mot d’ordre pour les jours qui vont suivre. Les catéchumènes entendent ces mots du Christ : « Je suis la résurrection et la vie. » Quel effet ne devaient pas produire sur eux ces paroles ! Au sens de l’ancienne liturgie, Lazare est l’image du pécheur et de l’homme non racheté. La résurrection de Lazare est le symbole de la fête de Pâques, du Baptême. Le temps de Carême est le temps de l’humiliation, c’est pourquoi nous demandons, à l’Offertoire : « Au peuple humilié apporte le salut, Seigneur. » Le chant de la Communion est, lui aussi, très impressionnant : il est tiré de l’Évangile. La liturgie veut montrer que la résurrection de Lazare s’accomplit mystérieusement en nous, dans l’Eucharistie.

    Dom Pius Parsch

  • Jeudi de la quatrième semaine de Carême

    Elisée ressuscite le fils de la Sunamite (4 Rois, 4, 25-38).

    Toutes les merveilles du plan divin pour le salut de l’homme sont réunies dans cette mystérieuse narration ; empressons-nous de les y découvrir, afin que nous n’ayons rien à envier à nos Catéchumènes. Cet enfant mort, c’est le genre humain que le péché a privé de la vie ; mais Dieu a résolu de le ressusciter. D’abord un serviteur est envoyé près du cadavre ; ce serviteur est Moïse. Sa mission est de Dieu ; mais, par elle-même, la loi qu’il apporte ne donne pas la vie. Cette loi est figurée par le bâton que Giézi tient à la main, et dont il essaie en vain le contact sur le corps de l’enfant. La Loi n’est que rigueur : elle établit un régime de crainte, à cause de la dureté du cœur d’Israël ; mais elle triomphe à peine de cette dureté ; et les justes dans Israël, pour être vraiment justes, doivent aspirer à quelque chose de plus parfait et de plus filial que la loi du Sinaï. Le Médiateur, qui doit tout adoucir en apportant du ciel l’élément de la charité, n’est pas venu encore ; il est promis, il est figuré ; mis il ne s’est pas fait chair, il n’a pas encore habité parmi nous. Le mort n’est pas ressuscité. Il faut que le Fils de Dieu descende lui-même.

    Élisée est la figure de ce divin Rédempteur. Voyez comme il se rapetisse à la mesure du corps de l’enfant, comme il s’unit étroitement à tous ses membres dans le mystérieux silence de cette chambre fermée. C’est ainsi que le Verbe du Père, voilant sa splendeur au sein d’une vierge, s’y est uni à notre nature, et, « prenant la forme de l’esclave, s’est anéanti jusqu’à devenir semblable à l’homme », « afin de nous rendre la vie, et une vie plus abondante encore » que celle que nous avions eue au commencement. Observez aussi ce qui se passe dans l’enfant, et quelles sont les marques de la résurrection qui s’opère en lui. Sept fois sa poitrine se dilate, et il aspire, afin de marquer par ce mouvement que l’Esprit aux sept dons reprendra possession de l’âme humaine qui doit être son temple. Il ouvre les yeux, pour signifier la fin de cet aveuglement qui est le caractère de la mort : car les morts ne jouissent plus de la lumière, et les ténèbres du tombeau sont leur partage. Enfin considérez cette femme, cette mère : c’est la figure de l’Église qui implore de notre divin Élisée la résurrection de ses chers Catéchumènes, de tous les infidèles qui sont encore sous les ombres de la mort ; unissons-nous à sa prière, et efforçons-nous d’obtenir que la lumière de l’Évangile s’étende de plus en plus, et que les obstacles qu’apporte à sa propagation la perfidie de Satan, jointe à la malice des hommes, disparaissent sans retour.

    Dom Guéranger

  • Mercredi de la quatrième semaine de Carême

    Ce jour était celui du « grand scrutin » pour les catéchumènes, le jour où on leur dévoilait les Evangiles, le Notre Père et le Credo. Après la « traditio Symboli », le célébrant leur disait :

    « Tel est l’abrégé de notre foi, très chers fils, et telles sont les paroles du Symbole, disposées non d’après les pensées de la sagesse humaine, mais selon la raison divine. Il n’est personne qui ne soit capable de les comprendre et de les retenir. C’est là qu’est exprimée la puissance une et égale de Dieu Père et Fils ; là que nous est montré le Fils unique de Dieu, naissant, selon la chair, de la Vierge Marie par l’opération de l’Esprit-Saint ; là que sont racontés son crucifiement, sa sépulture et sa résurrection le troisième jour ; là que l’on confesse son ascension au-dessus des cieux, sa séance à la droite de la majesté du Père, son futur avènement pour juger les vivants et les morts ; là qu’est annoncé le Saint-Esprit qui a la même divinité que le Père et le Fils ; là enfin que sont enseignées la vocation de l’Église, la rémission des péchés et la résurrection de la chair. Vous quittez donc le vieil homme, mes très chers fils, pour être réformés selon le nouveau ; de charnels, vous commencez à devenir spirituels ; de terrestres, célestes. Croyez d’une foi ferme et constante que la résurrection qui s’est accomplie dans le Christ s’accomplira aussi en vous, et que ce prodige qui s’est opéré dans notre Chef se reproduira dans tous les membres de son corps. Le sacrement du Baptême que vous devez bientôt recevoir nous donne une expression visible de cette espérance. Il s’y manifeste comme une mort et comme une résurrection ; on y quitte l’homme ancien, et on y en prend un nouveau. Le pécheur entre dans l’eau, et il en sort justifié. Celui qui nous avait entraînés dans la mort est rejeté ; et l’on reçoit celui qui nous a ramenés à la vie, et qui, par sa grâce qu’il vous donnera, vous rendra enfants de Dieu, non par la chair, mais par la vertu du Saint-Esprit. Vous devez donc retenir dans vos cœurs cette courte formule, de manière à user en tout temps, comme d’un secours, de la Confession qu’elle contient. Le pouvoir de cette arme est invincible contre toutes les embûches de l’ennemi ; elle doit être familière aux vrais soldats du Christ. Que le diable, qui ne cesse jamais de tenter l’homme, vous trouve toujours armés de ce Symbole. Triomphez de l’adversaire auquel vous venez de renoncer ; conservez, par le secours du Seigneur, jusqu’à la fin, incorruptible et immaculée la grâce qu’il se prépare à vous faire : afin que celui en qui vous allez recevoir la rémission des péchés vous procure la gloire de la résurrection. Ainsi donc, très chers fils, vous connaissez présentement le Symbole de la foi catholique ; apprenez-le avec soin, sans y changer un seul mot. La miséricorde de Dieu est puissante ; qu’elle vous conduise à la foi du Baptême à laquelle vous aspirez ; et nous-mêmes qui vous ouvrons aujourd’hui les mystères, qu’elle nous fasse parvenir avec vous au royaume des cieux, par le même Jésus-Christ notre Seigneur, qui vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »

  • Mardi de la quatrième semaine de Carême

    La messe d’aujourd’hui nous aide à lire dans l’âme souffrante du Christ. Nous parcourons les quatre psaumes d’où sont tirés les chants psalmodiques et que, dans l’antiquité, on chantait presque toujours en entier. Le psaume 54 est devenu, pour l’Église, un psaume de Passion. Nous mettons ce psaume dans la bouche du Christ : « Je suis attristé dans mon épreuve et je tremble devant les menaces de l’ennemi... Mon cœur tremble au dedans de moi et les terreurs de la mort fondent sur moi… » Le Christ pense à Judas, aux chrétiens pécheurs, il pense à chacun de nous : « Si c’était un ennemi qui m’eût outragé, je l’aurais supporté ; si un adversaire s’élevait contre moi, je me cacherais devant lui. Mais toi, tu étais mon ami et mon confident, tu mangeais avec moi les doux aliments... » — Le Christ voit la grande détresse des âmes ; il voit les dévastations dont elles sont l’objet ; il voit le péché, le monde et le diable s’acharner à leur perte et il récite le psaume 43 (Graduel) : « Tu nous as livrés comme des brebis destinées à la boucherie,... tu as vendu ton peuple à vil prix... Tu nous rends la fable des nations et les peuples hochent la tête à notre sujet. » Ce n’est là qu’un aspect des sentiments du Christ dans sa Passion, nous sommes dans le vestibule du sanctuaire (avant-messe).

    Dans le sanctuaire même, nous entendons des accents plus sublimes, nous récitons le psaume 39 à l’Offrande. Saint Paul appelle ce psaume la prière du matin du Christ à son entrée dans le monde, et la liturgie des matines du Vendredi-Saint en fait sa prière du soir sur la Croix. Dans ce psaume, le Christ a mis tous ses sentiments de Victime : « Tu ne désires ni sacrifice ni oblation, mais tu m’as percé les oreilles (tu m’as donné une volonté obéissante). Tu n’as voulu ni holocauste, ni victime propitiatoire, alors j’ai dit : Voici que je viens — c’est de moi qu’il est écrit dans le Livre — pour faire ta volonté. Ô Dieu, je l’accomplis avec joie ; ta loi est les délices de mon cœur. » Qu’il est beau, ce psaume, précisément au moment de l’Offrande !

    Nous entrons alors dans le sacrifice du Christ, nous entrons aussi dans les sentiments de victime qui sont ceux du Seigneur ; bien plus, nous nous unissons à son offrande : notre sacrifice devient le sacrifice du Christ, notre offrande est consacrée au moment de la Transsubstantiation. Telle doit être notre voie : passer toute notre journée en union avec les sentiments du Christ dans sa Passion et son sacrifice ; faire de nos propres souffrances une partie du sacrifice du Christ. Enfin le psaume de communion, le psaume 19, est une prière sacerdotale du Seigneur, une prière avant le grand combat sur le Golgotha. — Ces quatre psaumes doivent nous exciter à étudier aussi, dans les autres psaumes, la vie intérieure et souffrante du Christ. Ce qui prouve que nous ne risquons pas de nous tromper en le faisant, c’est la parole du Christ : « Il faut que soit accompli tout ce qui est écrit dans la loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les psaumes, à mon sujet » (Luc, XXIV, 44).

    Dom Pius Parsch

  • Lundi de la quatrième semaine de Carême

    Le passage évangélique de ce jour (Ioan., n, 13-25) parle de Jésus qui, ayant chassé du temple les vendeurs ambulants, discute avec les divers représentants du Sanhédrin, auxquels, pour leur prouver sa divinité, il annonce, sous les voiles du mystère, sa mort violente et sa résurrection. Les Juifs ne laissèrent pas tomber dans le vide cette confession messianique ; mais, l’ayant détournée en un sens tout matériel, ils s’en servirent pour accuser Jésus au tribunal de Caïphe. Le temple immatériel dont parlait Jésus était son humanité très sainte, qui fut rendue par Dieu à la vie glorieuse, le troisième jour après que les Juifs l’eurent mis en croix ; mais il signifie aussi l’Église catholique, qui, après la résurrection de Jésus, remplaça la vieille Synagogue tombant en ruines sous les coups que lui donnèrent ses fils eux-mêmes.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • 4e dimanche de Carême

    Moïse est l’homme clef de ce dimanche, et par lui est mis en lumière tout le sens du Carême. Car il n’est question que de lui dans les matines : le buisson ardent et la révélation du Nom, le passage de la mer Rouge, le jeûne de 40 jours et la révélation du Sinaï, la conduite du peuple élu vers la terre promise…

    A la messe, saint Paul évoque l’Alliance du Sinaï, celle de la Jérusalem terrestre, de la servitude de la Loi, remplacée par l’Alliance nouvelle, celle de la Jérusalem d’en-haut, celle de la liberté, par le sacrifice du Christ. Dans l’évangile, Jésus est le nouveau Moïse qui multiplie les pains, qui donne la véritable manne, son propre corps.

    Nous savons par Moïse que la libération de l’esclavage du péché est acquise et que la terre promise est en vue. L’éblouissement de la Pâque du Seigneur nous atteint déjà. C’est pourquoi l’Eglise nous dit et nous répète : Réjouissez-vous.