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Liturgie - Page 507

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Les sept allégresses de Marie (séquence des anciens missels d’Allemagne, traduite par dom Guéranger)

    O Vierge, temple de la Trinité, le Dieu de bonté et de miséricorde ayant vu votre humilité, goûté les charmes de votre douceur et le parfum de votre pureté, vous envoie un message pour vous apprendre qu'il veut naître de vous. L'Ange vous apporte le salut de la grâce; vous demandez comment s'opérera la merveille; l'Ange vous l'explique; vous consentez, et aussitôt le Roi de gloire s'incarne en vous.

    Par cette allégresse, nous vous en prions, rendez-nous propice ce grand Roi ; faites qu'il nous protège, et que sa protection nous introduise dans la terre des vivants.

    Votre seconde joie est lorsque vous enfantez le Soleil, vous étoile; le rayon lumineux, vous semblable à la lune. Cet enfantement ne vous a pas lésée; il vous laisse vierge et n'opère en vous aucun changement. Comme la fleur ne perd pas son éclat en envoyant ses parfums autour d'elle, ainsi votre virginité ne perd rien de son éclat, au moment où le Créateur daigne naître de vous.

    O Marie, Mère de bonté, soyez pour nous la voie droite qui conduit à votre fils; par cette seconde allégresse, montrez-vous favorable, et repoussez loin de nous nos péchés.

    Une étoile vous annonce votre troisième joie; cette étoile que vous voyez s'arrêter au dessus de votre fils, au moment où les mages l'adorent, et lui présentent la richesse variée des biens de la terre. En cette offrande, l'étoile rappelle l'unité, les trois rois, la trinité, l'or la pureté de l'âme, la myrrhe la chasteté des sens, l'encens les vœux de l'adoration.

    O Marie, étoile du monde, purifiez-nous du péché ; rendez-nous féconds en vertus, et qu'un jour nous ayons part avec vous, vierge Marie, aux allégresses de la patrie.

    La quatrième joie vous est donnée, ô Vierge, au moment où le Christ ressuscite d'entre les morts, le troisième jour. Par ce mystère, la foi se fortifie, l'espérance renaît, la mort est chassée, et vous avez part à ces merveilles, ô pleine de grâces ! L'ennemi vaincu est enchaîné ; il se plaint, il gémit, il s'agite dans son désespoir d'avoir perdu sa puissance; l'homme captif est délivré, et soulevé de cette terre, il s'élève en haut vers les cieux.

    Mère du Créateur, daignez prier assidûment, afin que par cette allégresse, après le labeur de cette vie, nous puissions entrer dans les chœurs des habitants du ciel.

    Votre cinquième joie fut, ô Vierge, lorsque vous vîtes votre Fils monter au ciel. La gloire dont il était environné vous révélait alors plus que jamais que celui dont vous étiez la mère était votre propre Créateur. En montant ainsi dans les cieux, il nous montre la voie par où l'homme s'élève aux palais célestes. Qu'il se lève donc et suive cette voie, celui qu'enchaînent encore les misères de ce monde.

    Nous vous prions, Marie, par cette allégresse, de ne pas nous laisser sous le joug du démon ; mais faites-nous monter au ciel, où nous jouirons, avec vous et avec votre fils, de l'éternelle félicité.

    En descendant des cieux sous la forme de langues, pour fortifier, protéger, remplir, purifier et enflammer les Apôtres, le divin Paraclet vient, ô Marie, apporter votre sixième joie. Le feu descend sous forme de langues, afin de guérir l'homme que la langue avait perdu,  et de cautériser son âme que le péché avait souillée dès le commencement.

    Par cette joyeuse allégresse, ô Vierge, priez votre fils, afin que, dans le cours de cet exil, il daigne effacer nos taches, et que le péché ne soit plus sur nous au jour du grand jugement.

    Le Christ vous convia à la septième joie, lorsqu'il vous appela de ce monde au séjour céleste, lorsqu'il vous éleva, ô Marie, sur le trône où vous recevez des honneurs incomparables, c’est là qu'une gloire vous entoure, à laquelle n'atteindra jamais aucun habitant du ciel; et nul, sur la terre, n'arrivera non plus au comble des vertus, si vous ne daignez les conserver en lui.

    O Vierge, mère de bonté, faites-nous sentir les effets de votre tendresse ; gardez-nous du péché, et conduisez-nous avec les bienheureux aux éternelles allégresses.

    O Marie toute pure, par ces sept joies, purifiez-nous de nos péchés. O Mère féconde, rendez nos âmes fécondes en vertus, et emmenez-nous avec vous au sein de la félicité du Paradis. Amen.

  • Sainte Elisabeth de Portugal

    Domáre cordis ímpetus Elísabeth
    Fortis, inópsque Deo
    Servíre, regno prǽtulit.

    En fúlgidis recépta cæli sédibus,
    Sidereǽque domus
    Ditáta sanctis gáudiis.

    Nunc regnat inter cǽlites beátior,
    Et premit astra, docens
    Quæ vera sint regni bona.

    Patri potéstas, Filióque glória,
    Perpetuúmque decus
    Tibi sit, alme Spíritus. Amen

    Dompter les mouvements de son cœur
    et servir Dieu dans la pauvreté,
    c’est ce que l’héroïque Élisabeth préféra à un royaume.

    Aussi la voilà reçue dans l’éblouissant palais du ciel,
    et inondée des saintes délices
    de la demeure céleste.

    Plus heureuse à présent de régner parmi les habitants des cieux,
    elle domine les astres, nous apprenant
    quels sont les biens de la véritable royauté.

    Puissance au Père, gloire au Fils,
    honneur éternel à vous,
    Esprit vivifiant. Amen.

    (Hymne des matines et des vêpres, du pape Urbain VIII qui a mis la reine Elisabeth du Portugal au catalogue des saints en 1625.)

  • Saints Cyrille et Méthode

    Lux o decóra pátriæ
    Slavísque amíca géntibus,
    Salvéte, fratres : ánnuo
    Vos efferémus cántico.

    Quos Roma plaudens éxcipit,
    Compléxa mater fílios,
    Auget coróna præsulum
    Novóque firmat róbore.

    Terras ad usque bárbaras
    Inférre Christum pérgitis ;
    Quot vanus error lúserat,
    Almo replétis lúmine.

    Noxis solúta péctora
    Ardor supérnus ábripit ;
    Mutátur horror véprium
    In sanctitátis flósculos.

    Et nunc seréna Cælitum
    Locáti in aula, súpplici
    Adéste voto : Slávicas
    Serváte gentes Númini.

    Erróre mersos únicum
    Ovíle Christi cóngreget ;
    Factis ávitis æmula
    Fides viréscat púlchrior.

    Tu nos, beáta Trínitas,
    Cælésti amóre cóncita,
    Patrúmque natos ínclyta
    Da pérsequi vestígia. Amen.

    O Lumière splendide de la patrie,
    lumière bienfaisante envers les peuples slaves,
    Salut, ô frères : chaque année
    nos chants sacrés vous exalteront.

    Rome vous reçoit et applaudit,
    comme une mère embrasse ses fils ;
    elle met à votre front la couronne des Pontifes,
    et vous revêt d’une force nouvelle.

    Jusqu’en des contrées barbares
    vous portez le Christ ;
    ceux qu’une vaine erreur abusait
    vous les remplissez d’une vivifiante lumière.

    Les cœurs sont délivrés des liens du vice,
    une ardeur céleste s’en empare ;
    l’horreur des ronces se change
    en fleurs de sainteté.

    Et maintenant que vous êtes fixés
    dans le palais serein de la cour céleste,
    écoutez favorablement notre suppliante prière :
    conservez à Dieu les populations slaves.

    Que l’unique bercail du Christ
    rassemble ceux qui sont plongés dans l’erreur ;
    et que, rivalisant avec les temps passés,
    la foi se montre de plus en plus florissante.

    O Vous, Trinité bienheureuse,
    animez-nous de votre amour céleste,
    et faites que les enfants suivent
    les nobles traces de leurs pères. Amen.

    (Hymne des laudes, de Léon XIII, semble-t-il, qui institua cette fête en 1880.)

  • Sur les montagnes saintes de Rome

    Deus, qui Ecclesiæ tuæ in sanctis montibus fundamenta posuisti : da, ut nullis errorum subruatur incursibus, nulla mundi perturbatione quatiatur ; sed Apostolica semper et institutione sit firma, et interventione secura.

    O Dieu qui avez placé sur les montagnes saintes les fondements de votre Eglise ; faites qu'elle ne soit minée par aucune entreprise de l'erreur, ébranlée par aucun trouble du monde : mais que, fondée par les Apôtres, elle soit toujours ferme, et, protégée par eux, toujours tranquille. Par Jésus-Christ...

    Oraison de saint Léon le Grand (ce jour était naguère l'octave des saints Pierre et Paul).

  • Saint Antoine Marie Zaccaria

    Après avoir fait ses humanités dans son pays natal, puis sa philosophie à Pavie, il se livra à l’étude de la médecine à Padoue ; et comme il se distinguait entre tous ses condisciples par l’intégrité de sa vie, il les surpassait facilement aussi par la pénétration de son esprit. Ayant conquis ses grades et regagné la maison paternelle, il y comprit, sur un avertissement de Dieu, qu’il était appelé à guérir les maladies des âmes, plutôt que celles des corps, et s’appliqua aussitôt avec le plus grand soin à l’acquisition des sciences sacrées, sans cesser néanmoins de visiter les malades, de donner l’instruction religieuse aux enfants, de réunir des jeunes gens pour cultiver en eux la piété et d’exhorter aussi les personnes avancées en âge à réformer leurs mœurs. Ordonné prêtre, il parut, dit-on, aux yeux du peuple émerveillé, entouré d’une lumière céleste et d’une couronne d’anges, la première fois qu’il offrit le saint Sacrifice. A partir de cette époque, il se mit à pourvoir, avec un zèle plus ardent encore, au salut des âmes et à combattre de toutes ses forces la dépravation des mœurs. Accueillant avec une tendresse paternelle les étrangers, les pauvres et les affligés, il les relevait et les consolait si bien par ses douces paroles et ses secours, que sa maison était regardée comme le refuge des malheureux et qu’il mérita d’être appelé par ses concitoyens le père et l’ange de la patrie.

    Pensant que les intérêts chrétiens seraient servis avec plus de fruit s’il s’adjoignait des compagnons pour travailler avec lui à la vigne du Seigneur, il communiqua, dans la ville de Milan, son dessein à Barthélémy Ferrari et à Jacques Morigia, personnages d’une haute noblesse et d’une grande sainteté, et il jeta avec eux les fondements de l’Ordre des Clercs réguliers, qu’il nomma Clercs réguliers de saint Paul, à cause de son amour pour l’Apôtre des Gentils. Cette Société, approuvée par le souverain Pontife Clément VII et confirmée par Paul III, se répandit bientôt dans divers pays. Une Congrégation de saintes Religieuses, les Angéliques, eut également Antoine Marie pour fondateur et père. Lui, cependant, était si désireux de demeurer dans l’humilité et la dépendance, que jamais il ne voulut en aucune manière être à la tête de son Ordre.

    Il faut rappeler encore qu’Antoine-Marie Zaccaria, brûlant d’amour pour Jésus crucifié, s’efforça de faire honorer par tous le mystère de la Croix, en réunissant à cet effet, chaque vendredi, vers le soir, le peuple fidèle, au son de la cloche. Le très saint nom du Christ revient à chaque instant dans ses écrits, comme il était toujours sur ses lèvres ; vrai disciple de saint Paul, il reproduisait en lui-même les tourments du Sauveur. Un attrait d’amour tout spécial le portrait vers la sainte Eucharistie ; on dit qu’il rétablit l’habitude de recevoir fréquemment la sainte communion et introduisit celle de faire des triduums d’adoration publique en l’honneur du Saint Sacrement, exposé sur un trône élevé.

    Enfin, après avoir accompli partout de grands travaux, il tomba gravement malade à Quastallo, où il avait été appelé pour rétablir la paix. Ramené à Crémone, au milieu des larmes des siens et des embrassements de sa très pieuse mère, à laquelle il annonça qu’elle mourrait très prochainement, consolé par la vision céleste des Apôtres et prophétisant le progrès de son Ordre, il mourut très saintement à l’âge de 36 ans, le troisième jour des nones de juillet de l’an 1539.

    (bréviaire)

  • Commémoraison de tous les saints souverains pontifes

    Je découvre sur le site Introibo l’existence de cette fête « en certains lieux ».

    Or l’Eglise a certes un grand besoin de l’intercession des saints papes. Prions les donc. En nous souvenons de leurs noms dont on peut faire une litanie.

  • 3e dimanche après la Pentecôte

    "La femme qui cherche la drachme perdue, c’est notre Mère l’Église. Sa tâche, en effet, sur la terre, est de chercher ce qui est perdu. Elle cherche les âmes pécheresses des hommes pour les sanctifier et les conduire au ciel. Elle fouille la pauvre et sordide cabane qui représente la terre avec toutes les souillures du péché ; elle allume une lumière ; sa lumière, c’est le Christ. Avec cette lumière, elle illumine l’obscurité de la vie terrestre et même l’obscurité de notre intérieur. Elle y trouve la monnaie perdue, c’est-à-dire l’âme immortelle que le péché a fait tomber dans la boue.

    "Une monnaie porte une empreinte, qui est souvent l’effigie du souverain. L’âme aussi porte une empreinte : l’effigie du Roi des cieux. Elle est l’image de Dieu. Laissons donc notre Mère l’Église nous chercher, nous trouver et nous faire rentrer dans le trésor du ciel."

    Dom Pius Parsch

  • Visitation

    Veni præcelsa domina,
    Maria, tu nos visita,
    Ægras mentes illumina
    Per sacra vitæ munia.

    Veni salvatrix sæculi,
    Sordes aufer piaculi,
    In visitando populum
    Pœnæ tollas periculum.

    Veni regina gentium,
    Dele flammas reatuum,
    Rege quemcumque devium,
    Da vitam innocentium.

    Veni et ægros visites,
    Maria, vires robores
    Virtute sacri impetus,
    Ne fluctuetur animus.

    Veni stella, lux marium,
    Infunde pacis radium,
    Exsultet cor in gaudium
    Johannis ante Dominum.

    Veni virga regalium,
    Reduc fluctus errantium
    Ad unitatem fidei
    In qua salvantur cœlici.

    Veni, deposce Spiritus
    Sancti dona propensius,
    Ut dirigamur rectius
    In hujus vitæ actibus.

    Veni, laudemus Filium,
    Laudemus Sanctum Spiritum,
    Laudemus Patrem unicum,
    Qui nobis det auxilium. Amen.

    Venez, glorieuse souveraine ; Marie, vous-même visitez-nous : illuminez nos âmes malades, donnez-nous de vivre saintement.

    Venez, vous qui sauvâtes le monde, enlevez la souillure de nos crimes; dans cette visite à votre peuple, écartez tout péril de peine.

    Venez, reine des nations, éteignez les flammes du péché ; quiconque s'égare, redressez-le, donnez à tous vie innocente.

    Venez, visitez les malades ; Marie, fortifiez les courages par la vertu de votre impulsion sainte, bannissez les hésitations.

    Venez, étoile, lumière des mers, faites briller le rayon de la paix ; que Jean tressaille devant son Seigneur.

    Venez, sceptre des rois, ramenez les foules errantes à l'unité de foi qui est le salut des citoyens des cieux.

    Venez, implorez pour nous ardemment les dons de l'Esprit-Saint, afin que nous suivions une ligne plus droite dans les actes de cette vie.

    Venez, louons le Fils, louons l'Esprit-Saint, louons le Père, unique Dieu : qu'il nous donne secours. Amen.

    (Séquence de la fin du moyen âge, citée et traduite dans L'Année liturgique)

  • Fête du Sacré Cœur

    Étant une fois venus au très doux Cœur de Jésus et comme il est bon d’être là, ne nous laissons pas facilement séparer de celui dont il est écrit : « Ceux qui se retirent de vous seront écrits sur la terre ». Mais quel sera le partage de ceux qui s’en approchent ? Vous nous l’apprenez vous-mêmes. Vous avez dit à ceux qui venaient à vous : « Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux ». Approchons-nous donc de vous, et nous tressaillirons et nous nous réjouirons en vous, nous souvenant de votre Cœur. « Oh ! Qu’il est bon et agréable d’habiter » dans ce Cœur ! Je donnerai volontiers toutes choses, toutes les pensées et les affections de mon âme en échange de ce trésor, jetant toutes mes sollicitudes dans le Cœur du Seigneur Jésus, et sans nul doute ce Cœur me nourrira.

    C’est à ce temple, à ce Saint des saints, à cette Arche du Testament, que j’adorerai, et que je louerai le nom du Seigneur, disant avec David : J’ai trouvé mon cœur pour prier mon Dieu. Et moi j’ai trouvé le Cœur de mon Roi, mon frère et mon tendre ami, Jésus. Ne l’adorerai-je pas ? Ayant donc trouvé ce Cœur qui est le vôtre et le mien, ô très doux Jésus, je vous prierai, ô vous qui êtes mon Dieu. Daignez seulement recevoir mes supplications dans ce sanctuaire où vous exaucez, ou plutôt attirez-moi tout entier dans votre Cœur. O Jésus, dont la beauté surpasse toute beauté, « lavez-moi encore plus de mon iniquité, et purifiez-moi de mon péché », afin qu’étant purifié par vous, je puisse approcher de vous qui êtes si pur, que je mérite d’habiter dans votre Cœur tous les jours de ma vie, et que je puisse voir et en même temps accomplir votre volonté.

    Votre côté a été percé, pour qu’une entrée nous y fût ouverte. Votre Cœur a été blessé, afin qu’en lui et en vous, nous puissions habiter, à l’abri des perturbations du dehors. Toutefois il a encore été blessé pour que la blessure visible nous révélât la blessure invisible de l’amour. Pouvait-il mieux montrer cet amour ardent qu’en laissant blesser d’un coup de lance non seulement son corps, mais son Cœur aussi en même temps ? La blessure corporelle indique donc la blessure spirituelle. Qui n’aimerait ce Cœur profondément blessé ? Qui ne paierait d’amour celui qui a tant aimé ? Qui n’embrasserait un amant si chaste ? A nous qui demeurons encore dans notre enveloppe corporelle, à nous d’aimer de toutes nos forces, de payer d’amour, d’embrasser notre divin blessé, à qui des vignerons impies ont percé les mains et les pieds le côté et le Cœur ; à nous, de rester près de lui, afin qu’il daigne enchaîner du lien et blesser du trait de son amour, notre cœur encore dur et impénitent.

    Saint Bonaventure

  • Commémoraison de saint Paul

    Egregie Doctor, Paule, mores instrue,
    Et nostra tecum pectora in cælum trahe ;
    Velata dum meridiem cernat fides,
    Et solis instar sola regnet caritas.

    Sit Trinitati sempiterna gloria,
    Honor, potestas atque jubilatio,
    In unitate, quæ gubernat omnia,
    Per universa sæculorum sæcula.
    Amen.

    Paul, docteur éminent, forme nos mœurs,
    attire nos cœurs jusqu’au ciel à ta suite ;
    et quand la foi ne découvre le midi qu’au travers d’un voile,
    que la charité, tel le soleil, soit seule à régner.

    A la Trinité, gloire éternelle,
    honneur, puissance et jubilation
    qui, dans son unité, gouverne toutes choses,
    pendant tous les siècles des siècles. Amen.

    (Hymne des matines)