Dès avant Vatican II, le nom de la fête de ce jour avait été changé. C’était « la Circoncision du Seigneur et l’octave de la Nativité ». En 1960, on a supprimé la Circoncision. Pour une raison qui m’échappe (en dehors de la perte du sens du symbolisme). Tout en gardant l’évangile de la Circoncision, qui est aussi celui du Nom de Jésus.
A ce propos, voici un étonnant répons des matines de ce jour, inspiré par l’Apocalypse, au bréviaire monastique :
℟. Hic qui advenit, nemo scit nomen ejus, nisi ipse solus : vocatur Verbum Domini, habens vestum præclaram : Et omnis chorus Angelorum in albis sequuntur eum.
℣. Oculi ejus velut flamma ignis : et in capite ejus diademata multa. Et omnis chorus Angelorum in albis sequuntur eum.
Celui qui est venu, personne ne connaît son nom, si ce n’est lui seul : on l’appelle le Verbe du Seigneur, lui qui a un vêtement éclatant. Et tout le chœur des anges le suit en vêtements blancs. Ses yeux sont comme une flamme de feu, et sur sa tête il y a beaucoup de diadèmes.