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Liturgie - Page 394

  • Paucitas dierum meorum

    . Paucitas dierum meorum finietur brevi: dimitte me, Domine, ut plangam paululum dolorem meum, * Antequam vadam ad terram tenebrosam, et opertam mortis caligine.
    . Manus tuae, Domine, fecerunt me, et plasmaverunt me totum in circuitu, et sic repente praecipitas me ?
    . Antequam vadam ad terram tenebrosam, et opertam mortis caligine.

    Les quelques jours qui me restent finiront bientôt ; laisse-moi donc pleurer un instant ma douleur, avant que je m'en aille dans cette région ténébreuse et couverte de l'obscurité de la mort. Tes mains m'ont formé, elles ont façonné toutes les parties de mon corps, et tu voudrais me perdre en un instant ?

    (Répons des matines : Job 10, 20-21 et 10, 8.)

    L’expression « Finientur brevi » (mise au pluriel pour sous-entendre « mes jours ») est passée en proverbe, et en inscription de cadrans solaires...

  • Nativité de la bienheureuse Vierge Marie

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    La nativité de la Sainte Vierge par Pietro Cavalliini (1291), Sainte-Marie du Transtévère (Rome).

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    Bienheureux cardinal Schuster

  • 13e dimanche après la Pentecôte

    L’évangile est celui des dix lépreux que Jésus envoie aux prêtres. En chemin les dix sont guéris, mais un seul, un Samaritain, revient remercier Jésus.

    Cet évangile n’est pas une leçon de politesse. C’est l’un des nombreux paradoxes de la Sainte Ecriture, de ces paradoxes qui forcent l’attention et la réflexion.

    Jésus envoie les lépreux se montrer aux prêtres, pour qu’ils suivent les rites prescrits par la Loi. Les dix lépreux obéissent, et s’en vont donc se montrer aux prêtres. En chemin ils sont subitement guéris. Les neuf juifs continuent leur chemin, ils continuent d’obéir au Christ en allant voir les prêtres qui vont constater juridiquement leur guérison et leur faire suivre les rites prescrits par la Loi pour les lépreux purifiés. Le dixième est un Samaritain, qui ne suit pas la Loi comme les juifs, et qui n’ira certainement pas voir les prêtres des juifs. Donc il désobéit au Christ en revenant sur ses pas. Et Jésus loue son attitude, et condamne ceux qui lui ont obéi.

    Une fois encore c’est un Samaritain qui montre la voie. Et, comme dans l’épisode précédent dit du « bon Samaritain », il peut le faire parce qu’il n’est pas soumis aux prescriptions de la pureté rituelle.

    Dans l’épisode du « bon Samaritain », il est clair que le Samaritain est le Christ lui-même. Il montre qu’il est au-dessus de la Loi de Moïse, il montre qu’au-delà des prescriptions rituelles il y a la présence de Dieu, qui seule compte. Dieu fait homme rend vaines les prescriptions de la Loi pourtant données par Dieu.

    Le Samaritain « se jeta le visage contre terre aux pieds de Jésus, et il lui rendit grâce ». En grec : eucharistein.

    Telle est la prescription de la Loi nouvelle : nous devons aller au temple nous montrer aux prêtres, comme dans la Loi ancienne, mais c’est pour rendre grâce, pour célébrer l’eucharistie, pour nous jeter aux pieds du Seigneur qui est réellement présent dans le temple, sur l’autel, comme il était présent à la frontière de Samarie et de Galilée. Comme le Samaritain, nous revenons, nous retournons vers Jésus, pour « rendre gloire à Dieu », afin que Jésus nous dise à nous aussi : « Lève-toi, va, ta foi t’a sauvé. » Le grec le dit dans un seul mouvement : « te levant va », et le premier verbe est celui de la résurrection : anastas.

  • De la Sainte Vierge le samedi

    Sacramentum reconciliationis nostrae ante tempora aeterna dispositum, nullae implebant figurae, quia nondum supervenerat Spiritus sanctus in virginem, nec virtus Altissimi obumbraverat ei : ut et intra intemerata viscera aedificante sibi sapientia domum, Verbum caro fieret, et forma Dei, ac forma servi in unam conveniente personam, creator temporum nasceretur in tempore, et per quem facta sunt omnia, ipse inter omnia gigneretur. Nisi enim novus homo, factus in similitudinem carnis peccati, nostram susciperet vetustatem, et consubstantialis Patri, consubstantialis esse dignaretur et matri, naturamque sibi nostram solus a peccato liber uniret : sub jugo diaboli generaliter teneretur humana captivitas.

    Saint Léon le Grand, lettre à l’impératrice Pulchérie, lecture des matines en septembre. Excellente traduction du Breviarium Benedictinum de 1725 :

    Le mystère de notre réconciliation, ordonné avant tous les siècles, ne s’accomplissait par aucune figure de l’Ancien Testament ; parce que le Saint-Esprit n’était pas encore survenu en Marie, et que la vertu du Très-Haut ne l’avait pas encore environnée de son ombre, afin que la Sagesse éternelle se bâtissant elle-même une maison le Verbe se fît chair dans les chastes entrailles de cette sainte Vierge, et que par l’union de la forme de Dieu avec la forme d’esclave en une seule personne, le Créateur des temps naquît dans le temps, et celui par qui toutes choses ont été faites fût engendré lui-même parmi toutes les choses qui ont été faites par lui. Car tout le genre humain serait demeuré captif sous le joug du démon, si le nouvel homme ne se fût revêtu de la nature du vieil homme, en prenant la ressemblance de la chair du péché ; si le fils consubstantiel au Père n’avait daigné se faire aussi consubstantiel à sa mère, et si celui qui est seul exempt du péché n’avait uni notre nature à la sienne.

  • Saint Laurent Justinien

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    Fin de l'introduction du "Traité de la spirituelle et chaste alliance du Verbe avec l'âme".

  • La persécution contre les Franciscaines de l’Immaculée

    On a beaucoup parlé de la persécution contre les Franciscains de l’Immaculée, qui se poursuit de façon implacable, on a beaucoup moins parlé de la persécution contre la branche féminine, qui s’aggrave.

    La religieuse chargée de la répression par le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée, est Sœur Fernanda Barbiero. Elle est évidemment progressiste, donc munie de la cruauté qu’il faut. Elle a annoncé aux Franciscaines qu’elle allait leur interdire de faire célébrer dans leurs communautés la messe en forme extraordinaire « pour quelques mois », afin de « tester leur obéissance ». Sic.

    Voir l’article de Riposte catholique.

    Intéressante précision

    Le cardinal Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée, en mai 2014, avait annoncé à la Mère générale des Franciscaines de l’Immaculée, « la nomination “avec effet immédiat” d’une visiteuse, dotée de pouvoirs équivalents à ceux de commissaire ». Un correspondant me donne la précision suivante : forte de ces étranges « pouvoirs » que lui donnait semble-t-il le décret du Cardinal Braz de Aviz, connu pour être très peu regardant sur les “chinoiseries” juridiques, la Sœur visitatrice, dès son arrivée chez les Franciscaines, a imposé à la Mère Générale de ne prendre désormais aucune décision sans son autorisation explicite : autrement dit, elle la suspendait purement et simplement sur décision discrétionnaire plus ou moins explicite du cardinal Braz de Aviz. La Mère Générale a alors déposé un recours canonique contre cette disposition qui lui a fait retrouver son autonomie aussi longtemps que la Sœur Barbiero n’est pas nommée commissaire.

  • Emitte, Domine, sapientiam

    ℟. Emitte, Domine, sapientiam de sede magnitudinis tuae, ut mecum sit, et mecum laboret: * Ut sciam quid acceptum sit coram te omni tempore.
    ℣. Da mihi, Domine, sedium tuarum assistricem sapientiam.
    ℟. Ut sciam quid acceptum sit coram te omni tempore.

    Envoyez-moi, Seigneur, votre divine Sapience de vos saints Cieux ; et du trône de votre Grandeur, afin qu’elle soit toujours avec moi, qu’elle me conduise en toutes mes voies ; qu’elle travaille avec moi, qu’elle me dirige en toutes mes pensées, paroles et actions ; et qu’elle me fasse connaître en tout lieu, et en tout temps, ce qui vous est le plus agréable. O Mère de la Sagesse éternelle, je me donne à vous, donnez-moi à elle s’il vous plait.

    Le répons vient de Sagesse 9, 4, et le verset de Sagesse 9, 10. Traduction et paraphrase de saint Jean Eudes. (« De vos saints cieux » est la traduction de « de cælis sanctis tuis » qui se trouve dans le texte de la Bible mais est omis dans le répons.)

    *

    Ce matin le prêtre a célébré la messe votive « pour la défense de l’Eglise », que je ne connaissais pas. Avant 1960 elle s’appelait « contre les païens ». Elle fut composée au XVe siècle contre les Turcs. Ce qui explique à quel point elle est d’actualité : car « les Turcs », c’était « l’Etat islamique », le… « califat ».

    Je ne trouve pas cette messe sur internet (je vois seulement qu’elle a été célébrée comme messe pour les chrétiens persécutés en l’église Saint-Georges de Lyon en 2011). Elle est page 2146 du nouveau missel publié par Le Barroux.

    En voici la collecte :

    Omnipotens sempiterne Deus, in cujus manu sunt omnium potestates et omnium jura regnorum : respice in auxilium christianorum ; ut gentes paganorum, quæ in sua feritate confidunt, dexteræ tuæ potentia conterantur. Per Dominum...

    Dieu tout-puissant et éternel, dans la main duquel sont tous les pouvoirs et les droits de tous les royaumes, voyez à aider les chrétiens, afin que les nations païennes, qui se confient dans leur force brutale, soient écrasées par la puissance de votre droite.

  • Saint Pie X

    C'est en lui-même d'abord qu'il réalisa, avant de le réaliser dans les autres, le programme qu'il s'était fixé : tout rassembler, tout ramener à l'unité dans le Christ. Comme humble curé, comme évêque, comme Souverain Pontife, il fut toujours persuadé que la sainteté à laquelle Dieu le destinait était la sainteté sacerdotale. Quelle sainteté peut en effet plaire davantage à Dieu de la part d'un prêtre de la Loi nouvelle, sinon celle qui convient à un représentant du Prêtre Suprême et Eternel, Jésus-Christ, Lui qui laissa à l'Eglise le souvenir continuel, le renouvellement perpétuel du sacrifice de la Croix dans la Sainte Messe, jusqu'à ce qu'il vienne pour le jugement final ; Lui qui par le sacrement de l'Eucharistie se donna Lui-même en nourriture aux âmes : « Qui mange de ce pain vivra éternellement » ?

    Prêtre avant tout dans le ministère eucharistique, voilà le portrait le plus fidèle de saint Pie X. Servir comme prêtre le mystère de l'Eucharistie et accomplir le commandement du Seigneur : « Faites ceci en mémoire de moi », ce fut sa vie. Du jour de son ordination, jusqu'à sa mort comme Pontife, il ne connut pas d'autre sentier possible pour arriver à l'amour héroïque de Dieu et pour payer généreusement de retour le Rédempteur du monde qui par le moyen de l'Eucharistie « a épanché en quelque sorte les richesses de son amour divin pour les hommes ». Une des preuves les plus significatives de sa conscience sacerdotale fut l'ardeur avec laquelle il s'efforça de renouveler la dignité du culte et spécialement de vaincre les préjugés d'une pratique erronée, en promouvant résolument la fréquentation même quotidienne de la table du Seigneur par les fidèles, et en y conduisant sans hésiter les enfants, qu'il souleva en quelque sorte dans ses bras pour les offrir aux embrassements du Dieu caché sur les autels ; par là l'Epouse du Christ vit s'épanouir un nouveau printemps de vie eucharistique.

    Grâce à la vision profonde qu'il avait de l'Eglise comme société, Pie X reconnut dans l'Eucharistie le pouvoir d'alimenter substantiellement sa vie intime et de l'élever bien haut au-dessus de toutes les autres associations humaines. L'Eucharistie seule, en qui Dieu se donne à l'homme, peut fonder une vie de société digne de ses membres, cimentée par l'amour avant de l'être par l'autorité, riche en œuvres et tendant au perfectionnement des individus, c'est-à-dire « une vie cachée en Dieu avec le Christ ».

    Exemple providentiel pour le monde moderne dans lequel la société terrestre devenue toujours plus une sorte d'énigme à elle-même cherche avec anxiété une solution pour se redonner une âme ! Qu'il regarde donc comme un modèle l'Eglise réunie autour de ses autels. Là, dans le mystère eucharistique, l'homme découvre et reconnaît réellement son passé, son présent et son avenir comme une unité dans le Christ. Conscient et fort de cette solidarité avec le Christ et avec ses propres frères, chaque membre de l'une et de l'autre société, celle de la terre et celle du monde surnaturel, sera en état de puiser à l'autel la vie intérieure de dignité personnelle et de valeur personnelle, qui est actuellement sur le point d'être submergée par le caractère technique et l'organisation excessive de toute l'existence, du travail et même des loisirs. Dans l'Eglise seule, semble répéter le Saint Pontife, et par elle dans l'Eucharistie, qui est « une vie cachée avec le Christ en Dieu », se trouvent le secret et la source de rénovation de la vie sociale.

    De là vient la grave responsabilité de ceux à qui il incombe en tant que ministres de l'autel, d'ouvrir aux âmes la source salvifique de l'Eucharistie. En vérité, l'action que peut déployer un prêtre pour le salut du monde moderne revêt de multiples formes, mais l'une d'elles est sans aucun doute la plus digne, la plus efficace et la plus durable dans ses effets : se faire dispensateur de l'Eucharistie après s'en être soi-même abondamment nourri. Son œuvre ne serait plus sacerdotale si, fût-ce même par zèle des âmes, il faisait passer au second rang sa vocation eucharistique. Que les prêtres conforment leurs pensées à la sagesse inspirée de Pie X et orientent avec confiance dans la lumière de l'Eucharistie toute leur activité personnelle et apostolique. De même, que les religieux et les religieuses, qui vivent avec Jésus sous le même toit et se nourrissent chaque jour de sa chair, considèrent comme une règle sûre ce que le saint Pontife déclare dans une circonstance importante, à savoir que les liens qui les unissent à Dieu par le moyen des vœux et de la vie communautaire ne doivent être sacrifiés à aucun service du prochain, si légitime soit-il.

    L'âme doit plonger ses racines dans l'Eucharistie pour en tirer la sève surnaturelle de la vie intérieure, qui n'est pas seulement un bien fondamental des cœurs consacrés au Seigneur, mais aussi une nécessité pour tout chrétien, car Dieu l'appelle à faire son salut. Sans la vie intérieure, toute activité, si précieuse soit-elle, se dévalue en action presque mécanique, et ne peut avoir l'efficacité propre d'une opération vitale.

    Eucharistie et vie intérieure : voici la prédication suprême et la plus générale que Pie X adresse en cette heure, du sommet de la gloire, à toutes les âmes. En tant qu'apôtre de la vie intérieure il se situe, à l'âge de la machine, de la technique, de l'organisation, comme le saint et le guide des hommes d'aujourd'hui.

    Pie XII, discours lors de canonisation de Pie X, 29 mai 1954

  • « Une langue qui vous est inconnue »

    Au hasard de mes pérégrinations sur internet, je suis tombé sur un opuscule intitulé « De l’institut des carmélites réformées par Ste Thérèse » avec en sous-titre : « Ouvrage très utile à toutes les communautés de filles, pour y maintenir l’esprit de prière et de recueillement ». Le livre, imprimé à Bar-le-Duc en 1739, écrit par un certain abbé d’Hauteserre, et muni de la chaleureuse approbation du célèbre abbé de Vence, était d’abord destiné aux carmélites de Montauban, comme on le voit dans l’adresse à « la Reine de Pologne, duchesse de Lorraine et de Bar ».

    Les chapitres 11 et 12 concernent l’office divin. L’auteur souligne : « Cette Prière se fait dans une langue qui vous est inconnue. » Au commencement de l’Eglise, poursuit-il, on voit que des fidèles se levaient et priaient avec ferveur en des langues qu’ils ne connaissaient pas. Eh bien les carmélites doivent faire la même chose : « Imitez-les, mes chères sœurs, en quelque sorte, et en récitant l’office dans une langue qui vous est inconnue, entrez, comme les premiers fidèles, dans des transports d’amour, de joie, de reconnaissance ; et malgré l’obscurité des psaumes, vous y trouverez une onction abondante. »

    Nulle part le brave abbé ne demande aux carmélites d’apprendre le latin. De réclamer un professeur de latin. Non. Cette langue leur est inconnue et doit le rester. Et l’abbé d’Hauteserre d’expliquer aux religieuses quelles « prières mentales » elles doivent élaborer dans leur tête pendant qu’elles récitent l’office ! Pendant le premier nocturne des matines, ce sont des « sentiments d’adoration », pendant le deuxième nocturne elles doivent « former des actes de demande et de supplication pour tous (leurs) besoins » et « employer l’intercession des saints », etc.

    Bref, pendant qu’elles disent en latin les psaumes qui sont la prière donnée par Dieu à l’Eglise, elles ne doivent pas essayer de comprendre de quoi il s’agit, mais inventer leurs petites prières personnelles…

    On voit que dans l’Eglise aussi, au XVIIIe siècle, on marchait sur la tête. Et que le mouvement liturgique était devenu une urgente nécessité. Il n’était hélas pourtant pas pour tout de suite.

  • Saint Etienne de Hongrie

    Les Hongrois s’honorent d’avoir adopté en 2011 une Constitution qui commence ainsi :

    Bénis les Hongrois, ô Seigneur!

    PROFESSION DE FOI NATIONALE

    NOUS, MEMBRES DE LA NATION HONGROISE, à l’aube de ce nouveau millénaire, déclarons avec responsabilité pour tous les Hongrois ce qui suit:

    Nous sommes fiers que notre roi Saint Étienne ait placé l’État hongrois sur des fondations solides en faisant entrer notre patrie dans l’Europe chrétienne.

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    La couronne du roi saint Etienne, envoyée par le grand pape Sylvestre II (Gerbert d’Aurillac), pour son couronnement le jour de Noël de l’an Mille, est exposée, ainsi que son épée, son globe et son sceptre, au milieu du grand hall du Parlement de Budapest. La « Sainte Couronne », comme l’appellent les Hongrois, veille ainsi sur les travaux parlementaires. Pas étonnant qu’il en sorte des lois de protection de la famille et de la nation.

    Voici quelques détails de cette couronne.

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    Des portraits grecs ont ensuite été ajoutés, éventuellement sur les émaux latins, comme on le voit ici avec l’empereur Michel VII Doukas (1050-1090):

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