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Liturgie - Page 345

  • Saint Etienne

    Hier, le Verbe s’est fait chair, il est descendu du ciel, pour que nous puissions monter au ciel. Il est descendu pour nous ouvrir la porte du ciel par sa Passion et sa Résurrection.

    Aujourd’hui, saint Etienne, le protomartyr, voit les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu.

    Le livre des Actes des apôtres insiste, en disant d’abord que « Etienne, rempli du Saint-Esprit, fixant son regard sur le ciel, voit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu ». Puis il cite saint Etienne lui-même : « Voici que je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. » (On peut remarquer que, dans le texte grec, la première fois c’est le verbe « voir » le plus banal qui est utilisé, mais que, lorsque c’est saint Etienne qui parle, il utilise le verbe qui veut dire voir un spectacle, observer, et aussi considérer dans son esprit, contempler.)

    La liturgie va répéter et répéter encore ce propos, car telle est la bonne nouvelle qui découle de la bonne nouvelle d’hier : on le trouve dans trois répons des matines, dans l’antienne du cantique aux laudes, dans l’antienne du dernier psaume des laudes, dans l’épître de la messe qui est le passage des Actes des apôtres racontant le martyre, dans l’alléluia, et dans la communion.

    L’antienne du cantique explique même le sens du propos :

    Stephanus vidit caelos apertos, vidit, et introivit: beatus homo cui caeli patebant.

    Etienne vit les cieux ouverts, il vit, et il entra : bienheureux l’homme pour qui les cieux s’ouvraient.

    A la messe, l’antienne de communion ajoute les deux autres propos importants de saint Etienne au seuil de la mort :

    Vídeo cœlos apértos, et Jesum stantem a dextris virtútis Dei : Dómine Jesu, accipe spíritum meum, et ne státuas illis hoc peccátum.

    Je vois les cieux ouverts et Jésus debout à la droite du Dieu tout puissant : Seigneur Jésus, accueille mon âme et ne leur tiens pas rigueur de ce péché.

    Voici cette antienne par la schola de la chapelle de la Cour impériale de Vienne :

  • Noël

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    Piero de la Francesca

  • Vigile de Noël

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    Hódie sciétis, quia véniet Dóminus et salvábit nos. Et mane vidébitis glóriam eius.

    Aujourd’hui, vous saurez que le Seigneur va venir et qu’il nous sauvera. Et demain matin, vous verrez sa gloire.

  • Mercredi de la quatrième semaine de l’Avent

    Les antiennes du jour :

    Prophétæ prædicaverunt nasci Salvatórem de Vírgine María.
    Les Prophètes ont prédit que le Sauveur naîtrait de la Vierge Marie.

    Spíritus Dómini super me, evangelizáre paupéribus misit me. (Luc 4,18)
    L’Esprit du Seigneur est sur moi ; il m’a envoyé évangéliser les pauvres.

    Propter Sion non tacebo, donec egrediatur ut splendor iustus eius. (Isaïe 62,1)
    A cause de Sion je ne me tairai pas, jusqu’à ce que paraisse son juste, comme une éclatante lumière.

    Ecce véniet Dóminus, ut sédeat cum princípibus, et sólium glóriæ téneat. (I Rois 2,8)
    Voici que viendra le Seigneur, pour s’asseoir avec les princes et occuper un trône de gloire.

    Annuntiáte pópulis, et dícite: Ecce Deus Salvátor noster véniet. (Isaïe 40,1)
    Annoncez aux peuples et dites : Voici que Dieu, notre Sauveur, viendra.

    Au Benedictus :

    Ecce compléta sunt ómnia, quæ dicta sunt per Angelum de Vírgine María.
    Voici que sont accomplies toutes les choses que l’Ange a dites de la Vierge Marie.

    La grande antienne O du Magnificat:

    O Emmánuel (Isaïe 7,14), Rex et légifer noster (Isaïe 33,22), exspectátio Géntium (Genèse 49,10), et Salvátor eárum : veni ad salvándum nos, Dómine, Deus noster.
    O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, Attente des Nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.

    Chanté par les cisterciens de l’abbaye d’Heiligenkreuz, avec le Magnificat :

  • Mardi de la quatrième semaine de l’Avent

    Les antiennes du jour :

    Rorate cæli désuper, et nubes pluant Justum: aperiatur terra, et gérminet Salvatórem. (Isaïe 45,6)
    Cieux, versez votre rosée d’en haut, et que les nuées pleuvent le Juste : que la terre s’ouvre et qu’elle germe un Sauveur.

    Emítte Agnum, Dómine * Dominatorem terræ, de Petra desérti, ad montem fíliæ Sion. (Isaïe 16,1)

    Envoyez, Seigneur, l’Agneau Dominateur de la terre, de la Pierre du désert à la montagne de la fille de Sion.

    Ut cognoscámus, Dómine, in terra viam tuam, in ómnibus géntibus salutáre tuum. (Psaume 66,3)
    Afin que nous connaissions, Seigneur, sur la terre votre voie, et votre salut dans toutes les Nations. 

    Da mercédem, Dómine, sustinentibus te, ut prophétæ tui fidéles inveniántur. (Ecclésiastique 36,18)
    Récompensez, Seigneur, ceux qui vous ont attendu patiemment, afin que vos Prophètes soient trouvés fidèles.

    Lex per Móysen data est, grátia et véritas per Jesum Christum facta est. (Jean 1,17)
    La loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ. 

    La grande antienne O du Magnificat :

    O Rex Géntium, et desiderátus eárum (Aggée 2,8), lapísque anguláris (Isaïe 28,16), qui facis útraque unum (Ephésiens 2,14) : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti (Genèse 2,7).

    O Roi des Nations, et objet de leurs désirs, Pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.

  • Saint Thomas

    Le Quatrième Evangile en particulier nous offre plusieurs informations qui décrivent certaines caractéristiques significatives de sa personnalité. La première concerne l'exhortation qu'il fit aux autres Apôtres lorsque Jésus, à un moment critique de sa vie, décida de se rendre à Béthanie pour ressusciter Lazare, s'approchant ainsi dangereusement de Jérusalem (cf. Mc 10, 32). A cette occasion, Thomas dit à ses disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec lui ! » (Jn 11, 16). Sa détermination à suivre le Maître est véritablement exemplaire et nous offre un précieux enseignement : elle révèle la totale disponibilité à suivre Jésus, jusqu'à identifier son propre destin avec le sien et à vouloir partager avec Lui l'épreuve suprême de la mort. En effet, le plus important est de ne jamais s’écarter de Jésus. D'ailleurs, lorsque les Evangiles utilisent le verbe « suivre » c'est pour signifier que là où Il se dirige, son disciple doit également se rendre. De cette manière, la vie chrétienne est définie comme une vie avec Jésus Christ, une vie à passer avec Lui. Saint Paul écrit quelque chose de semblable, lorsqu'il rassure les chrétiens de Corinthe de la façon suivante : « Vous êtes dans nos cœurs à la vie et à la mort » (2 Co 7, 3). Ce qui se produit entre l'Apôtre et ses chrétiens doit, bien sûr, valoir tout d'abord en ce qui concerne la relation entre les chrétiens et Jésus lui-même : mourir ensemble, vivre ensemble, être dans son cœur comme Il est dans le nôtre.

    Benoît XVI

    La grande antienne O

    O Oriens (Zacharie 6,12), splendor lucis ætérnæ (Hébreux 1,3), et sol justítiæ (Malachie 4,2) : veni, et illúmina sedéntes in ténebris, et umbra mortis (Isaïe 9,2).

    O Orient, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

  • 4e dimanche de l’Avent

    Les antiennes du jour :

    Canite tuba in Sion, quia prope est dies Domini: ecce veniet ad salvandum nos, alleluia, alleluia. (Joël 2,1)
    Sonnez de la trompette dans Sion, parce que le jour du Seigneur est proche : voici qu’il vient pour nous sauver, alléluia, alléluia.

    Ecce veniet desideratus cunctis Gentibus: et replebitur gloria domus Domini, alleluia. (Aggée 2,8)
    Voici que viendra le désiré de toutes les Nations, et la maison du Seigneur sera remplie de gloire, alléluia.

    Erunt prava in directa, et aspera in vias planas: veni, Domine, et noli tardare, alleluia. (Isaïe 40,4)
    Les [chemins) tortueux seront redressés et les raboteux deviendront des voies aplanies : venez, Seigneur, et ne tardez pas, alléluia.

    Dominus veniet, occurrite illi, dicentes: Magnum principium, et regni ejus non erit finis: Deus, fortis, dominator, princeps pacis, alleluia, alleluia. (Isaïe 9,6)
    Le Seigneur va venir, allez au-devant de lui, disant : Sa puissance est grande et son règne n’aura pas de fin ; il est Dieu, Fort, Dominateur, Prince de la paix, alléluia, alléluia.

    Omnipotens sermo tuus, Domine, a regalibus sedibus veniet, alleluia. (Sagesse 18,15)
    Votre parole toute-puissante, Seigneur, viendra du trône royal, alléluia.

    Saint Grégoire le Grand sur l’évangile :

    A quel temps le Précurseur de notre Rédempteur reçut le mandat de prêcher, nous le trouvons indiqué par la double mention que fait l’Évangile, et du chef de l’empire Romain et des rois de la Judée. Il venait annoncer Celui qui allait racheter quelques-uns d’entre les Juifs et un plus grand nombre d’entre les Gentils : voilà pourquoi on précise l’époque de sa prédication, en citant et un empereur des Gentils et les princes des Juifs.

    La Gentilité devait être rassemblée, tandis que la nation juive allait être dispersée, en punition de sa perfidie, cela aussi nous est indiqué par la mention faite des chefs du pouvoir civil : un seul, dit l’Évangile, dominait dans la République Romaine, tandis que plusieurs princes commandaient dans la Judée, divisée en quatre parties. En effet, voici la parole de notre Rédempteur : « Tout royaume divisé contre lui-même sera détruit. » II est donc visible que le royaume de Judée, divisé et soumis à tant de chefs, touchait à son terme.

    C’est aussi avec raison qu’on ne dit pas seulement sous quels princes, mais encore sous quels prêtres la parole du Seigneur se fit entendre au Fils de Zacharie dans le désert. Comme Celui que Jean-Baptiste annonçait devait être à la fuis Roi et Prêtre, l’Évangéliste saint Luc désigne le temps de sa prédication par la mention et des chefs du gouvernement civil et des autorités sacerdotales.

    La grande antienne O :

    O clavis David, et sceptrum domus Israël ; qui áperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo áperit (Isaïe 22,22) : veni, et educ vinctum de domo cárceris, sedéntem in ténebris, et umbra mortis (Isaïe 42,7).

    O Clef de David, et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

    Par l’ensemble Cantarte de Ratisbonne

  • Samedi des quatre temps de l’Avent

    Les antiennes du jour :

    Intuimini quam sit gloriósus iste, qui ingredietur ad salvandos pópulos.
    Considérez combien il est glorieux, celui qui s’avance pour sauver les peuples.

    Multiplicábitur ejus impérium, et pacis non erit finis. (Isaïe 9,7)
    Il s’étendra, son empire, et sa paix n’aura pas de fin.

    Ego Dóminus prope feci justítiam meam, non elongábitur, et salus mea non morabitur. (Isaïe 46,13)
    Moi, le Seigneur, j’ai rendu proche ma justice, elle ne sera pas éloigné et mon salut ne tardera pas.

    Exspectetur sicut plúvia elóquium Dómini: et descendat sicut ros, super nos Dóminus Deus noster. (Deutéronome 32,2)
    Quelle soit attendue comme la pluie, la parole du Seigneur, et que notre Dieu descende sur nous comme une rosée.

    Parátus esto Israël, in occúrsum Dómini, quóniam venit.
    Sois prêt, Israël, pour aller à la rencontre du Seigneur, car Il vient.

    L’antienne O :

    O radix Jesse, qui stas in signum populórum (Isaie 11,1,10), super quem continébunt reges os suum (Isaïe 52,15), quem gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, jam noli tardáre (cf. psaume 79, Habacuc 2,3…).

    O Racine de Jessé, qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.

  • Vendredi des quatre temps de l’Avent

    Les antiennes du jour :

    Constantes estóte, videbitis auxílium Dómini super vos. (II Par. 20,17)
    Soyez persévérants, et vous verrez le secours du Seigneur sur vous.

    Ad te, Dómine, levávi ánimam meam: veni, et éripe me, Dómine, ad te confúgi. (Psaume 24,1)
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme, venez et délivrez-moi ; vers vous je me suis réfugié, Seigneur.

    Veni, Dómine, et noli tardare: relaxa facinora plebi tuæ Israël. (Psaume 142,9)
    Venez, Seigneur, et ne tardez pas ; remettez les péchés d’Israël, votre peuple. 

    Deus a Libano véniet, et splendor ejus sicut lumen erit. (Habacuc 3,4)
    Dieu viendra du Liban, et sa splendeur brillera comme ta lumière. 

    Ego autem ad Dóminum aspíciam, et exspectábo Deum Salvatórem meum (Michée 7,7).
    Pour moi, je porterai mes regards sur le Seigneur, et j’attendrai le Dieu, mon Sauveur.

    L’antienne O :

    O Adonái, et Dux domus Israël (Exode 6), qui Móysi in igne flammæ rubi apparuísti (Exode 3,2), et ei in Sina legem dedísti : veni ad rediméndum nos in bráchio exténto (Exode 6,6)..

    O Adonaï, * et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.

    La voici chantée par des interprètes indéterminés :

  • Jeudi de la troisième semaine de l’Avent

    A partir du 17 décembre, les psaumes des laudes et les petites heures ont des antiennes particulières, qui changent chaque jour de cette semaine conduisant à Noël.

    Pour aujourd’hui :

    De Sion véniet Dóminus omnípotens, ut salvum fáciat pópulum suum. (Isaïe 59,20)
    De Sion viendra le Seigneur tout-puissant pour sauver son peuple.

    Convértere, Dómine, aliquantulum, et ne tardes veníre ad servos tuos. (Psaume 89,13)
    Revenez, Seigneur, un peu plus près de nous et ne tardez pas de venir à vos serviteurs.

    De Sion véniet, qui regnaturus est Dóminus, Emmanuel magnum nomen eius. (Isaïe 7,14)
    De Sion viendra le Seigneur qui doit régner. Son nom est grand : Emmanuel.

    Ecce Deus meus, et honorabo eum: Deus pátris mei, et exaltábo eum. (Exode 15,2)
    Voici mon Dieu, et je l’honorerai : le Dieu de mon père, et je l’exalterai.

    Dóminus légifer noster, Dóminus Rex noster, ipse véniet, et salvábit nos. (Isaïe 33,22)
    Le Seigneur est notre Législateur ; le Seigneur est notre Roi ; lui-même viendra, et nous sauvera.

    Et au Magnificat c’est la première des antiennes O : O Sapientia

    O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ.

    O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut (Ecclésiastique 4,3), atteignant d’une extrémité à une autre extrémité (cf. psaume 18,7) et disposant toutes choses avec force et douceur  (Sagesse 8,1) : venez pour nous enseigner la voie de la prudence (Isaïe 40,14).

    Voici cette antienne, avec le Magnificat, par la Schola Gregoriana Hispana. Images du monastère San Juan de la Peña, Huesca.