Il y a quelques jours, la police bulgare a arrêté à la frontière macédonienne cinq terroristes qui se faisaient passer pour des « réfugiés ». Parce qu’ils ont été fouillés et qu’on a trouvé sur leurs smartphones des documents de propagande jihadiste.
Hier, on a appris que les services secrets hongrois ont identifié deux terroristes dans le flux des « réfugiés ». Ils ont été identifiés grâce à leurs pages Facebook, dans lesquelles ils avaient publié des photographies où ils arborent des armes sur le territoire syrien ou irakien, et passent le bonjour à leurs abonnés à l’occasion de leur arrivée en Europe…
La Voix du Nord fait état d’un avis de recherche d’un combattant de l’Etat islamique qui a quitté la Syrie fin août avec des « migrants » pour rejoindre l’Angleterre et qui pourrait donc se trouver à Calais. « L’arrivée massive de migrants, dépourvus pour la plupart de documents d’identité, sur le sol européen complique en effet la tâche des autorités en matière d’antiterrorisme. »
Sur une photo prise à Nuremberg, un spécialiste turco-syrien de l’Etat islamique pense avoir identifié (à 98%) Ahmad Abd Alkarim Al-Hije, commandant de la brigade Ahrar al-Forat (les hommes libres de l’Euphrate) qui a fait scission de Ahrar al-Sham pour se rallier à l’Etat islamique.
Pour quelques-uns qui se font prendre ou identifier, combien de milliers d’autres passent tranquillement, tout simplement parce qu’ils ne font pas les malins sur les « réseaux sociaux » ?