Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 77

  • Comme des poissons dans l’eau

    Il y a quelques jours, la police bulgare a arrêté à la frontière macédonienne  cinq terroristes qui se faisaient passer pour des « réfugiés ». Parce qu’ils ont été fouillés et qu’on a trouvé sur leurs smartphones des documents de propagande jihadiste.

    Hier, on a appris que les services secrets hongrois ont identifié deux terroristes dans le flux des « réfugiés ». Ils ont été identifiés grâce à leurs pages Facebook, dans lesquelles ils avaient publié des photographies où ils arborent des armes sur le territoire syrien ou irakien, et passent le bonjour à leurs abonnés à l’occasion de leur arrivée en Europe…

    La Voix du Nord fait état d’un avis de recherche d’un combattant de l’Etat islamique qui a quitté la Syrie fin août avec des « migrants » pour rejoindre l’Angleterre et qui pourrait donc se trouver à Calais. « L’arrivée massive de migrants, dépourvus pour la plupart de documents d’identité, sur le sol européen complique en effet la tâche des autorités en matière d’antiterrorisme. »

    Sur une photo prise à Nuremberg, un spécialiste turco-syrien de l’Etat islamique pense avoir identifié (à 98%) Ahmad Abd Alkarim Al-Hije, commandant de la brigade Ahrar al-Forat (les hommes libres de l’Euphrate) qui a fait scission de Ahrar al-Sham pour se rallier à l’Etat islamique.

    Pour quelques-uns qui se font prendre ou identifier, combien de milliers d’autres passent tranquillement, tout simplement parce qu’ils ne font pas les malins sur les « réseaux sociaux » ?

  • Les otages du Khabour

    Les quelques 230 chrétiens assyriens que l’Etat islamique ont pris en otage à la fin de février dernier, lorsqu’ils ont attaqué les villages de la vallée du Khabour, sont encore entre les mains de leurs ravisseurs. Leur lieu de détention se trouve, selon toute probabilité, dans la zone d’al-Shaddadi, place forte de l’Etat islamique, à 60 km de Hassaké. Entre temps, les conditions posées par les ravisseurs en vue de leur libération se sont améliorées. C’est ce qu’indique à l’agence Fides l’archevêque syro-catholique de Hassaké-Nisibi, Mgr Jacques Behnan Hindo :

    Au cours des premiers contacts entrepris au travers d’intermédiaires avait été évoquée une demande exorbitante de 23 millions de dollars – soit 100.000 $ par personne – afin de libérer les chrétiens prisonniers. » Face aux réponses de ceux qui faisaient état de l’impossibilité de rassembler cette somme, les négociations avaient été interrompues. Maintenant ils demandent beaucoup, beaucoup moins, une somme sans commune mesure avec celle de départ. C’est pourquoi, désormais, le plus important obstacle à la libération de nos frères assyriens n’est plus l’argent mais les difficultés relatives à l’organisation pratique de la phase de la libération. Pour faire sortir les otages du lieu où ils se trouvent et les faire revenir à Hassaké, il faudrait au moins quatre autobus, qui devraient dans tous les cas s’arrêter loin de la ville pour éviter le danger d’attentats. Dans tous les cas, il s’agirait d’une opération délicate qui devrait être concordée également en quelque manière avec les forces de l’armée syrienne et les milices kurdes, pour éviter des difficultés.

  • Vladimir Poutine et la "crise des migrants"

    C’était lors d’une conférence de presse en marge du Forum économique de Vladivostok, le 4 septembre :

    Nous en avons parlé souvent et depuis longtemps. Je crois que cette crise migratoire était absolument prévisible. Si vous vous en souvenez, la Russie, votre serviteur et moi-même en particulier, ont déjà parlé, à plusieurs reprises, il y a plusieurs années, des grands problèmes auxquels l’Europe aurait à faire face si nos homologues occidentaux poursuivaient leur politique étrangère erronée, comme je l’ai toujours dit, en particulier dans les régions du monde musulman, dans les régions du Proche Orient et de l’Afrique du Nord, qu’ils mènent jusqu’à présent. De quelle politique s’agit-il ? Nous parlons de la politique des standards qui sont imposés au mépris des particularités historiques, religieuses, nationales et culturelles de ces régions. C’est avant tout, bien sûr, la politique de nos partenaires américains. Et l’Europe suit aveuglément cette politique, dans le cadre de ses soi-disant obligations en tant qu’alliée. Et ensuite c’est elle qui en porte le fardeau. Je m’étonne aujourd’hui que certains médias américains critiquent l’Europe pour sa dureté excessive face aux migrants. Mais les Etats-Unis n’ont pas à subir un tel afflux migratoire. Quant à l’Europe qui suit aveuglément les instructions américaines, elle porte maintenant un lourd fardeau. Je n’en parle pas pour vanter notre clairvoyance et stigmatiser les courtes vues de nos partenaires, ou dans le but d’offenser quelqu’un. Nous devons comprendre ce qu’il faut faire. Et que faut-il faire ? La réponse est très simple. Tout d’abord nous devons, ensemble, je veux le souligner, nous devons ensemble lutter contre le terrorisme et l’extrémisme de tout type par anticipation dans les pays en difficulté. Ce problème clé doit être résolu avant toute chose, parce que sans ce pas on ne pourra pas progresser. Comment obtenir des résultats dans les zones contrôlées par Daesh ? C’est impossible !

    Vidéo et compte rendu en français des autres propos de Vladimir Poutine sur le même sujet ici.

  • Le jihad au Congo

    Au moins 9 personnes ont été tuées au Nord Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, dans le cadre d’une nouvelle attaque de la Muslim Defense International (MDI).

    Le 5 septembre, un commando a attaqué un certain nombre de localités dans le territoire de Beni. A Ntoyi, une mère de 11 enfants a été décapitée alors qu’elle rentrait des champs. A Ngite, quatre autres paysans ont été tués à l’arme blanche. A Mukida, un couple qui avait 7 enfants a été tué. Enfin, à PK25, ont été retrouvés les corps de deux autres personnes, assassinées à coups de machette.

    Le bilan n’est peut-être pas exhaustif.

  • Laurent Fabius !

    Pour une fois qu’il dit quelque chose de sensé :

    « C'est très difficile mais si tous ces réfugiés viennent en Europe ou ailleurs, Daesh a gagné la partie. Il faut que le Moyen Orient reste au Moyen Orient, il est important que la diversité soit conservée. »

    (Dommage quand même que le chef de la diplomatie française n’utilise pas l’expression française “Proche Orient”.)

  • Un évêque qui sait de quoi il parle

    kiss-rigo_laszlo.jpg

    Le Washington Post cite des bribes de propos de Mgr Lazlo Kiss-Rigo, évêque de Szeged en Hongrie (à la frontière serbe), pour lui faire honte de ne pas abonder dans le sens du pape et de la propagande planétaire. Ces bribes mises bout à bout donnent à peu près ceci :

    Ce ne sont pas des réfugiés. C’est une invasion. Ils viennent ici en criant Allah Akbar… Je suis totalement d’accord avec le Premier ministre. Le pape, en revanche ne connaît pas la situation… Ils ont de l’argent, ils laissent des ordures dans leur sillage et ne veulent pas qu’on leur donne à manger… La plupart d’entre eux se comportent de manière très arrogante et cynique… Ils représentent en réalité une grave menace pour les valeurs chrétiennes et universelles du continent.

     Mgr Lazlo Kiss-Rigo tenait déjà des propos de ce genre à Radio Vatican, le 28 juillet dernier, mais en tenant compte qu’il parlait à la radio du pape (et c'était avant le grand déferlement)…

    La situation est très compliquée. Nous sommes à Szeged, à 5 kilomètres de la frontière avec la Serbie, et ce dont nous faisons l’expérience est tout différent. Chaque jour, près de 1500 personnes traversent la «frontière verte», où il n’y a pas de passages officiels mais la rivière, les champs et les forêts. Plus d'un millier de personnes chaque jour! Environ la moitié sont de fait des réfugiés, persécutés, des personnes menacées et vraiment dans le besoin, mais l'autre moitié sont des gens qui lorsqu’ils sont arrêtés on trouve qu'ils ont des téléphones portables  et au moins 4 à 5.000 euros. C’est pourquoi nous devons être très prudents. Nous sommes obligés, en particulier l'Eglise, bien sûr, de donner toute l’aide humanitaire possible aux réfugiés et aux personnes dans le besoin, mais nous devons aussi réfléchir: la prudence doit toujours aller avec la charité, on ne doit pas les opposer. Nous, en tant que diocèse, nous avons un foyer pour enfants réfugiés, il y a des psychologues et des spécialistes de l'éducation et de l'assistance médicale, il y a des travailleurs sociaux et nous faisons tout pour pratiquer vraiment la charité chrétienne. C’est évident! Mais nous devons aussi penser et chercher à nous protéger d'une certaine façon. Ce n’est pas un problème hongrois, c’est un problème européen! Si personne ne fait rien, la situation va devenir de plus en plus dangereuse de jour en jour.

  • Tous « syriens »…

    Les douanes allemandes ont saisi des colis contenant des passeports syriens, certains authentiques, d’autres faux. L’Allemagne donne automatiquement le droit d’asile aux Syriens. Le gouvernement refuse de dire combien de faux passeports il y avait dans ces paquets.

    Un responsable de l’agence Frontex a déclaré à la Europe 1 que « la plupart des gens qui utilisent ces faux passeports parlent l’arabe. Ils peuvent venir d’Afrique du Nord, ou du Moyen-Orient, mais ils ont un profil de migrants économiques. »

    (BBC, via Fdesouche)

  • Au Maroc

    Le parti islamiste (« modéré » bien sûr) Justice et développement (PJD), dont le secrétaire général est le Premier ministre Abdelilah Benkirane, a remporté les élections régionales. Il est arrivé troisième aux municipales, mais a remporté les principales villes (Rabat, Casablanca, Fès).

    Confirmation de ce que je signalais à propos des cinémas.

  • Tant d’ignorance…

    Un fabricant d’armes américains met sur le marché un fusil d’assaut AR-15 intitulé Crusader (le Croisé) qui a comme particularité qu’il ne pourra pas être utilisé par des jihadistes, contrairement aux autres fusils, selon le constructeur qui en fait son grand argument de vente…

    Pourquoi ?

    D’abord parce que des versets d’un psaume sont gravés au laser sur le fusil. Ces versets sont ceux qui disent : « Béni soit le Seigneur, mon Rocher, qui entraîne mes mains à la guerre, et mes doigts au combat. »

    On ne voit pas du tout en quoi cela gênerait des jihadistes : le Coran lui-même cite les psaumes…

    Le sélecteur de tir indique les mots « Paix » pour la position sécurité, Guerre » pour le mode semi-automatique, et « Dieu le veut » en tir automatique. L’autre face du sélecteur porte les traductions latines de ces mots. Ce qui ne paraît pas du meilleur goût… sauf peut-être pour des jihadistes.

    La seule innovation qui correspond à la volonté d’éloigner les musulmans est la gravure d’un bouclier avec une croix, illustrant le nom de l’arme : le Croisé.

    Cela assurément est contraire à l’islam. Mais qui ne voit que les jihadistes sont en fait incités à s’en servir contre les chrétiens, qui seront tués ainsi avec leurs propres armes de croisés ?

  • Vraiment ?

    John Kerry a téléphoné à Serguei Lavrov pour lui exprimer « l’inquiétude des Etats-Unis » devant les informations faisant état d’un possible engagement militaire russe en Syrie, notamment par l’envoi d’avions de combat. « Le secrétaire d’Etat a dit clairement que si de telles informations étaient exactes, ces actions pourraient provoquer une escalade du conflit. »

    Ah bon…

    Si les Russes envoyaient des avions dézinguer l’Etat islamique en Syrie, les Américains seraient obligés d’aller aider les jihadistes ?

    Je ne vois vraiment pas d’autre interprétation possible, car, comme tout le monde est officiellement contre l’Etat islamique, je ne vois pas quelle autre escalade une intervention russe pourrait provoquer.