Le réalisateur Nabil Ayouch (qui est français ou marocain selon les besoins) a remporté le Valois d’or au festival d’Angoulême pour son film Much Loved (un titre qui n’est ni français ni marocain).
Ce film est censuré au Maroc, parce qu’il parle de la prostitution dans ce pays. Mais ça n’a guère d’importance, parce que, souligne Pierre Vermeren dans un article du Figaro : « Il n'y a plus de salles de cinéma au Maroc. Elles ont toutes fermé progressivement. »
On sait depuis longtemps qu’il n’y a pas de cinémas en Arabie saoudite. On apprend qu’il n’y en a plus au Maroc. Au Maroc « modéré ». Ce qui confirme ce que j’avais remarqué : le Maroc a échappé au « printemps arabe » parce qu’il a discrètement permis aux islamistes de prendre discrètement tous les pouvoirs.
Commentaires
Oui, les prétendus défenseurs des droits de l'homme n'ont que faire des valeurs "républicaines" et "citoyennes" quand il s'agit des monarchies arabes, à commencer par l'Arabie Saoudite et le Qatar qui arrosent de millions nos "élites"... Et l'islamisme progresse toujours plus. L'islam ne distinguant pas pouvoirs religieux, culturel et politique, l'islamisme s'impose sociologiquement sans avoir à prendre le pouvoir...
Oui c'est vrai et dans la plupart des pays d Afrique mais ces fermetures ne sont osa autoritaires. Elles sont dues à la concurrençe ancienne de la télévision et plus récente d internet.