Si le propos du vice-président polonais du Parlement européen Ryszard Czarnecki sur les migrants et les attentats vous a plu, voici celui du ministre polonais de l’Intérieur, Mariusz Błaszczak. La Pologne n’est pas menacée, dit-il, parce que « nous ne sommes pas engagés dans une politique multiculturelle ou dans le politiquement correct ». « Le gouvernement polonais actuel a changé la politique du [précédent gouvernement], qui était basée sur une porte ouverte aux réfugiés. De cette façon, toutes ces erreurs qui ont abouti à des événements tragiques dans l’ouest de l’Europe n’ont pas affecté la Pologne. »
On sait que la Tchéquie, qui a accueilli 12 « réfugiés » dans le cadre du plan européen de relocalisation, a fait savoir qu’elle n’en accueillerait pas un de plus. La Pologne n’en a accueilli aucun, et le président Andrzej Duda a rappelé hier qu’elle n’en accepterait pas, quelles que soient les menaces de la Commission européenne. Il a ajouté que si Bruxelles continuait d’insister il organiserait un référendum. Et pour Mariusz Błaszczak les menaces que font peser les migrants sont « bien pires » que celles de Bruxelles.