de François.
C'est un appel aux évêques catholiques s'il y en a encore. Pour qu'ils se réveillent.
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de François.
C'est un appel aux évêques catholiques s'il y en a encore. Pour qu'ils se réveillent.
On a maintes fois constaté avec quelle désinvolture François prononce les bénédictions urbi et orbi, qui devraient être parmi les moments les plus solennels de son pontificat. A Noël 2017 il avait carrément « oublié » la fin de la formule : « et maneat semper ». Dimanche dernier, il a prononcé une formule qui ne veut rien dire :
« Benedictio Dei omnipotentis, Patris et Filius et Spiritus sanctus ».
Ou alors le Souverain Pontife, motu proprio, a décidé, sans le dire, que les mots « Filius » et « sanctus » étaient transférés de la deuxième à la quatrième déclinaison.
Ou qu’ils étaient devenus invariables, allez savoir.
Je suppose que comme moi vous ne vous êtes pas infligé la très incongrue pénitence pascale de regarder cette cérémonie. La preuve est donc ici, à 17’54”.
Le 9 avril, le vicaire général de Jinning, le P. Anthony Yao Shun, a été démocratiquement élu évêque du diocèse par 29 prêtres, 4 religieuses et 10 laïcs, dans un hôtel de la ville, sous étroite surveillance des autorités locales. Il était le seul candidat.
Le 11 avril, le Stephen Xu Hongwei, curé de la cathédrale de Hanzhong, a été démocratiquement élu évêque du diocèse par 27 prêtres, 3 religieuses et 23 laïcs, dans un hôtel de la ville, sous étroite surveillance des autorités locales. Il était le seul candidat.
Ces deux prêtres avaient l’aval de Rome pour devenir évêques. Et cela depuis avant l’accord secret.
Lequel n’a donc rien changé. On continue de faire des parodies d’élections d’évêques, en cachant le cas échéant que le candidat est aussi celui du Saint-Siège…
Rome demande que soit donnée la plus large diffusion à l’hérésie selon laquelle « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ». Hérésie professée par François dans le « Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune » signé le 4 février dernier à Abou Dhabi.
Il s’agit d’une lettre du Conseil pontifical pour le dialogue entre les religions, signée par son secrétaire Mgr Miguel Ayuso Guixot, adressée aux universités catholiques. Elle souligne que « le Saint-Père a demandé à ce Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux de contribuer à la diffusion la plus large possible de ce document ». Mgr Guixot demande aux professeurs, aux prêtres et aux religieuses des universités de « faciliter la distribution, l'étude et la réception » du document, ajoutant que le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux les remercie d’avance « pour toute initiative, dans le cadre de cette institution, qui visera à la diffusion de ce document ».
Un prêtre du diocèse de Xuanhua (Hebei), François Zhang-Li, 60 ans, a été suspendu de son ministère par le vicaire général qui a eu recours à l’autorité du Saint-Siège, selon AsiaNews. Ce n’est donc pas l’évêque qui a pris la décision. Il est vrai que dans toute cette histoire personne ne parle de l’évêque. Il s’agit de Mgr Thomas Zhao Kexun, qui a 89 ou 95 ans selon les sources et paraît avoir disparu de la circulation.
Quoi qu’il en soit, le P. Zhang-Li s’en est pris à l’évêque coadjuteur, Mgr Augustin Cui Tai, qui a fait plusieurs séjours en prison pour sa loyauté envers Rome, et qui a été encore emprisonné pendant 15 jours après la suspension du P. Zhang-Li.
Le P. Zhang-Li, qui a récemment rejoint le diocèse officiel (Zhangjiakou), accuse Mgr Cui Tai de « ne pas suivre les indications du pape » en faveur d’une « Eglise officielle unie ». Il a avec lui un groupe d’une centaine de personnes, dont plusieurs prêtres, qui appellent les fidèles à ne plus reconnaître Mgr Cui Tai et à rejoindre l’Eglise officielle, à savoir le diocèse officiel de Zhangjiakou qui regroupe les « anciens » diocèses de Xiwanzi et Xuanhua, et qui est semble-t-il vacant. Le P. Zhang-Li affirme qu’il a été nommé « vicaire » du diocèse et qu’il est rémunéré en conséquence.
Le 3 mars Mgr Cui Tai a « réitéré » la suspense du P. Zhang-Li, donnant deux motifs : premièrement, les activités charismatiques du prêtre, qui agit avec un pasteur protestant, exagère les effets miraculeux de la prière et invente des miracles ; deuxièmement, « il promeut un concept de l’unité du diocèse de Zhangjiakou que le Saint-Siège ne reconnaît pas. Il provoque des divisions au sein de l'Église et ne reconnaît pas le diocèse et l'évêque de Xuanhua. »
Le P. Thomas Rosica, chef anglophone de la communication du Saint-Siège, dont il est prouvé qu’il est un plagiaire impénitent, à grande échelle, depuis longtemps, a également menti (et continue de le faire) quant à ses diplômes. Il prétend être titulaire d’un « diplôme supérieur » de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, mais LifeSiteNews a demandé ce qu’il en était, et le directeur de l’Ecole biblique de Jérusalem a répondu que c’était faux. Le P. Rosica a en effet fréquenté l’école au début des années 90, mais il n’a passé aucun diplôme.
Sur son site dédié aux « plagiaires aujourd’hui », Jonathan Bailey se penche sur ce « mystère » que les plagiats du P. Rosica ne soient découverts que maintenant :
« Il semble qu’il n’y ait pas grand-chose qu’il a écrit qui n’ait pas été plagié de quelque manière que ce soit. Il semble que le plagiat était (et peut-être est encore) au cœur de son processus d’écriture… La particularité du plagiat de Rosica réside dans le fait que rien n’est vraiment caché. Il a régulièrement plagié de longs passages d'autres auteurs catholiques bien connus et de sources laïques bien connues. Il l'a fait dans des endroits très publics, notamment des chroniques dans de grands journaux… Tout cela soulève une question difficile : comment Rosica a-t-il duré si longtemps? Est-ce que personne n' remarqué le plagiat ? Certains l'ont-ils vu et ne pensaient-ils pas que c'était un gros problème? Est-ce que quelqu'un l'a vu et a douté de ce qu’il a trouvé ? A-t-on tenté de garder cela secret ? »
Je pense qu’il y a une réponse simple à ces questions : c’est que personne n’a lu les textes signés Rosica, ou du moins que personne ne les a parcourus avec assez d’attention pour remarquer que tout était pompé ailleurs. Ce n’est parce qu’on publie qu’on est lu. Surtout dans certains domaines où il faut aligner un grand nombre de publications pour être pris au sérieux.
Natacha Jaitt, prostituée de 41 ans et figure médiatique en Argentine, a été retrouvée morte dans la chambre d’un hôtel d’un complexe touristique et commercial près de Buenos Aires, avec de la cocaïne dans les narines. Elle avait notamment défrayé la chronique en accusant Gustavo Vera, un ami très proche du pape (ils se téléphonent toujours chaque semaine et ils posent tous deux sur d'innombrables photos), d’être à la tête d’une entreprise de prostitution d’enfants derrière le paravent de son association La Alameda qui lutte notamment contre les diverses formes d’exploitation sexuelle, notamment des enfants.
Deux « détails » ont conduit le procureur général à désigner pas moins de trois procureurs pour diriger l’enquête.
- Natacha Jaitt devait témoigner devant la justice dans deux semaines à propos de ses accusations répétées contre Gustavo Vera, dans le cadre d’un procès intenté à celui-ci pour détournement de fonds.
- Natacha Jaitt avait publié ce tweet le 5 avril 2018 : « ATTENTON : je ne vais pas me suicider, je ne vais pas faire d’overdose ni me noyer dans une baignoire, je ne vais pas me tirer une balle dans la tête. Donc, si cela arrive, CE N’ETAIT PAS MOI. Conservez ce tweet. » C’était après avoir expliqué à la télévision que Gustavo Vera était « un pédophile et un trafiquant » (d’enfants), qu’il avait fait fermer des bordels et les avait gardés pour lui, et qu’elle avait les preuves de ce qu’elle avançait après l’avoir suivi pendant un an.
Evidemment l’affaire n’est pas sans évoquer l’affaire Grassi : le P. Julio Cesar Grassi avait créé une grande fondation d’aide aux enfants (400 employés). Il purge une peine de 15 ans de prison pour abus sur mineurs. Lui aussi était un ami de Bergoglio. En 2010, la conférence épiscopale argentine avait commandé une énorme étude de 2.600 pages visant à l'innocenter. Mais les magistrats d’appel avaient confirmé la condamnation… Lorsqu’on demande à François si c’est lui qui avait commandé cette étude (mensongère), il dit non. Belle réponse de jésuite. Ce n’était pas lui, Bergoglio, c’était le président de la conférence des évêques…
Le P. Thomas Rosica, que François a fait porte-parole anglophone du Saint-Siège, a dû démissionner du « Collegium » du Collège Saint Michel de l’université de Toronto et de sa faculté de théologie. Il a également démissionné du conseil d’administration du St John Fisher College de New York et de celui de l’université Saint Thomas de Houston.
La raison est qu’il a été convaincu de plagiat répété et habituel de travaux académiques depuis 1991…
On a déjà croisé le très gay friendly P. Rosica sur ce blog à propos de son mensonge concernant Kim Davis et le pape, et à propos de son admiration sans borne pour Gregory Baum, l’auteur de la première ébauche de Nostra Aetate, inverti notoire, prêtre marié à une ancienne religieuse divorcée qui acceptait ses relations avec des hommes…
Le pape a convoqué pour demain une réunion des présidents de conférences épiscopales et représentants des ordres religieux, originellement sur « la protection des mineurs et des adultes vulnérables ». L’expression « adultes vulnérables » était là pour faire croire qu’on ne se limitait pas aux abus sexuels sur mineurs, alors que le mot « vulnérables » montrait qu’on évacuait le problème. Mais c’était encore trop. A la veille de la réunion, l’expression a été retirée. Il ne s’agit plus que d’un sommet sur « la protection des mineurs ». Mais comme on a déjà tellement parlé des abus sur mineurs, il s’agit clairement d’un sommet sur la protection du lobby gay dans l’Eglise. Comme le montre aussi, si l’on en doutait, que le maître de cérémonie est le cardinal Cupich, créature de François, négationniste en chef de l’horrible cancer qui est pourtant aujourd’hui sur la place publique.
Hier, à Rome, des catholiques réunis sous le nom d’Acies ordinata ont manifesté sur une place de Rome, « en silence pour faire tomber le mur du silence ».
De leur côté, les cardinaux Brandmüller et Burke ont envoyé aux présidents de conférences épiscopales la lettre ouverte suivante :
Chers Confrères, Présidents des conférences épiscopales,
Nous nous adressons à vous avec une grande tristesse.
Le monde catholique est désorienté et se demande avec angoisse : où va l’Église ?
Face à la dérive en cours, il semble que le problème se réduise à celui des abus sur les mineurs – un crime horrible, tout particulièrement quand il est commis par un prêtre, mais qui n’est qu’un élément d’une crise bien plus vaste. Telle une plaie, la cause homosexuelle se répand dans l’Église, promue par des réseaux organisés et protégée par un climat de complicité et d’omertà. Les racines de ce phénomène se trouvent évidemment dans ce mélange de matérialisme, de relativisme et d’hédonisme qui refuse absolument l’existence d’une loi morale absolue, c’est-à-dire qui ne souffre pas d’exceptions.
On accuse le cléricalisme d’être responsable des abus sexuels, mais la première et principale responsabilité du clergé n’est pas dans l’abus de pouvoir, mais dans le fait de s’être éloigné de la vérité de l’Évangile. La négation, y compris publique, dans les paroles comme dans les actes, de la loi divine et naturelle, est à la racine du mal qui corrompt certains secteurs de l’Église.
Face à cette situation, cardinaux et évêques se taisent. Vous tairez-vous également lors de la réunion convoquée ce 21 février au Vatican ?
Nous sommes de ceux qui ont interpellé le Saint-Père en 2016 sur les “dubia” qui divisaient l’Église à l’issue des conclusions du Synode sur la famille. Aujourd’hui, ces “dubia” non seulement n’ont pas reçu de réponse mais s’inscrivent dans une crise de la foi bien plus générale. Nous voulons par conséquent vous encourager à faire entendre votre voix et à proclamer l’intégrité de la doctrine de l’Église.
Nous invoquons le Saint-Esprit pour qu’il assiste l’Église et éclaire les pasteurs qui la guident. Un acte décisif est aujourd’hui urgent et nécessaire. Nous mettons notre confiance dans le Seigneur qui a promis : « Voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).
Walter Card. Brandmüller
Raymond Leo Card. Burke
François a levé la suspense a divinis prononcée par Jean-Paul II contre Ernesto Cardenal, qui a concélébré une messe hier avec le nonce apostolique au Nicaragua.
Il n’est dit nulle part que Ernesto Cardenal acteur de la révolution marxiste au Nicaragua, ministre du gouvernement révolutionnaire pendant 8 ans, et très actif propagandiste de la soi-disant théologie de la libération, ait fait la moindre repentance, publique ou privée, ni même qu’il ait demandé la levée des sanctions.
Autrement dit cela ne peut être vu que comme une bénédiction de la théologie de la libération. Une de plus. Il y a déjà eu en 2014 la levée de la suspense a divinis de Miguel d’Escoto, autre ardent propagandiste de la théologie de la libération, ministre des Affaires étrangères du gouvernement sandiniste. (Miguel d’Escoto dénonça immédiatement l’ « abus de pouvoir » dont il a avait été victime de la part de Jean-Paul II, ajoutant : « Je ne pouvais pas obéir à Rome parce que cela aurait signifié trahir mon peuple, ses aspirations légitimes, ses droits, la révolution sandiniste, nos héros, nos martyrs, tous nos compagnons de lutte. ») Le prochain acte est (le 27 avril) la béatification de Mgr Angelelli, soi-disant martyr de la gauche argentine.
La célèbre scène à l’aéroport de Managua, où le prêtre-ministre Ernesto Cardenal pose un genou à terre et tend la main à Jean-Paul II. Le pape refuse de prendre sa main et lui lance une sévère admonestation. Sourire de Cardenal : Cause toujours tu m'intéresse...