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François (pape) - Page 29

  • Josef Seifert : le pape professe la somme de toutes les hérésies

    Sous le titre : « Vives inquiétudes à propos du document d’Abou Dhabi du pape François », le Pr. Josef Seifert a publié un texte dont voici une traduction :

    Les catholiques sont gravement préoccupés par le document sur « la fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble » que le pape François et le grand imam d'Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb, ont signé le 4 février 2019 à Abou Dhabi.

    Personne ne doute que beaucoup de vérités sur Dieu et la loi morale naturelle, et beaucoup de semina verbi ont été connus des païens et sont contenus dans de nombreuses religions (à l'exception des religions directement sataniques), comme la « règle d'or ».

    Personne ne croit que Dieu ne puisse donner la grâce du salut éternel en dehors du royaume de l'Église visible, de ses sacrements et de sa foi chrétienne consciente. Personne ne manque de voir les nombreuses et belles vérités que confirment le pape François et l'imam dans le document.

    Cependant, affirmer que « le pluralisme et la diversité des religions (couleur, sexe, race et langue) sont voulus par Dieu dans sa sagesse, à travers laquelle il a créé l'homme » va pus loin, bien plus loin que tout cela.

    Comment Dieu peut-il vouloir des religions qui nient la divinité et la résurrection du Christ ? Comment cela est-il compatible avec la logique ? Dieu peut-il vouloir que les hommes aient des croyances contradictoires à propos de Jésus-Christ, de Dieu ou de toute autre chose?

    Comment Dieu dès sa création a-t-il voulu que les hommes tombent dans le péché, adorent les faux dieux, deviennent victimes d'erreurs et de superstitions de toutes sortes, qu'ils adhèrent à des religions subtilement athées ou panthéistes telles que le bouddhisme ou à des religions maudites par l'Ancien Testament et attribuées aux démons et au culte des démons?

    Comment Dieu, qui veut que ses disciples aillent prêcher au monde entier et les baptisent, a-t-il voulu une hérésie chrétienne, sans parler des religions qui nient la foi dont Jésus dit à Nicodème que celui qui croit en lui sera sauvé et celui qui ne le fera pas sera damné (Jean 3,18) ? Si nous lisons l'Ancien et le Nouveau Testament, ou regardons les enseignements universels de l'Église sur l'ordre divin, donné par Christ lui-même, de prêcher l'Évangile à toutes les nations, sur la nécessité du baptême et de la foi pour le salut, etc., c’est clairement le cas contraire.

    Comment peut-il être vrai que Dieu, dans sa sagesse, a voulu depuis la création que beaucoup de gens ne croient pas en leur seul Rédempteur ?

    Je ne vois aucune acrobatie mentale astucieuse qui soit capable de nier que cette déclaration contient non seulement toutes les hérésies, mais allègue également la volonté divine qu'une grande majorité de l'humanité épouse tous les types de croyances religieuses fausses et non chrétiennes.

    En outre, en attribuant à Dieu la volonté qu'il existe des religions contredisant sa révélation divine, au lieu de lui attribuer la volonté que toutes les nations en viennent à croire en l'unique vrai Dieu, en son Fils et en notre Rédempteur, Dieu est transformé en un relativiste qui ne sait pas qu'il n'y a qu'une seule vérité et que son contraire ne peut pas être vrai pour différentes nations, ou qui se moque de savoir si les hommes croient en la vérité ou en la fausseté. Cette expression prétend que Dieu veut les erreurs religieuses.

    En signant la déclaration selon laquelle Dieu veut une pluralité de religions, le pape a défié à la fois la fides et la ratio et a rejeté le christianisme qui est indissociable de la croyance en Jésus-Christ, qui est l’unus Dominus. (Je suppose que les plus hautes autorités islamiques vont aussi expulser cet imam parce que l'islam revendique également la vérité de manière absolue).

    En fait, si vraiment Dieu « veut toutes les religions », alors il doit haïr l'Église catholique surtout parce qu'elle prétend être l'Eglise unique, catholique et apostolique et qu'elle rejette, dans ses dogmes et ses enseignements magistériels pérennes, toute relativisation de la religion chrétienne qui transformerait le christianisme en une des nombreuses religions contradictoires.

    En résumé : tout catholique doit prier pour que le pape se convertisse et rejette cette phrase horrible du « Document sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et le vivre ensemble », signé par lui et le grand imam Ahmad Al-Tayyeb, car elle sape toutes les choses vraies et belles que dit ce document sur la fraternité.

    Il n'est ni impossible ni honteux pour un pape de rétracter les erreurs qu'il a commises dans ses enseignements non infaillibles. Le premier pape, institué par Jésus-Christ lui-même, Pierre, l'a fait sur réprimande de saint Paul lors du premier Concile apostolique de l'Église. Le pape Jean XXII a révoqué sur son lit de mort une hérésie sur les âmes séparées qu'il avait commise dans un document précédent, et qui fut une seconde fois condamnée comme hérésie par son successeur.

    Par conséquent, nous avons tous de bonnes raisons d'espérer que le pape François révoque une phrase qui constitue une rupture totale avec la logique ainsi qu'avec l'enseignement biblique et religieux.

    S'il ne le fait pas, je crains que le droit canonique puisse s'appliquer selon lequel un pape perd automatiquement son office pétrinien lorsqu'il professe une hérésie, en particulier lorsqu'il professe la somme de toutes les hérésies.

    Josef Seifert est un philosophe autrichien, docteur de l’université de Salzbourg. Il a été recteur de l’académie de philosophie de l’université du Texas, de l’université du Liechtenstein, et de l’université de Santiago du Chili. Il a été viré de son poste à l’université de Grenade pour avoir critiqué Amoris Laetitia. En 2017 il a été licencié de l’Académie pontificale pour la vie comme tous les autres membres, et il n’a pas été repris dans la nouvelle structure confiée par François à l’immonde Mgr Paglia. Du coup des laïcs ont créé une « Académie Jean-Paull II pour la vie humaine et la famille », qui est présidée par Josef Seifert. Lequel est père de 6 enfants. Et auteur d’une trentaine de livres.

    Deux petites remarques sur son texte. 1. Le grand imam n’a aucun souci à se faire, il a signé un texte évidemment contraire à l’islam mais cela ne l’engage en rien. La taqiya permet de signer n’importe quoi avec l’ennemi si cela sauve ou favorise l’islam. 2. Le pape ne se rétractera évidemment pas : Josef Seifert aurait pu citer des déclarations antérieures, notamment celle qui curieusement n’a suscité aucune réaction (autre que les félicitations de la Grande Loge d’Espagne) sur la religion catholique vue comme une tesselle parmi d’autres dans la belle mosaïque des religions du monde (déclaration faite du balcon du Vatican le jour de Noël).

  • Nouvelle promotion d’un pourri

    Sandro Magister titrait naguère sur «  la carrière miraculeuse du cardinal Farrell », créé cardinal par François en 2016 et nommé préfet du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, alors qu’il avait ouvertement fait campagne pour un candidat pro-avortement. Eh bien ce n’était pas encore suffisant. François le fait camerlingue de la Sainte Eglise romaine, chargé des biens temporels du Saint-Siège pendant la période sede vacante du pouvoir pontifical. Un poste dont il est inutile de souligner l’importance pendant les conclaves.

    Rappelons que le cardinal Farrell a longtemps partagé un appartement avec l’ex-cardinal McCarrick pendant que celui-ci couchait habituellement avec des séminaristes, et qu’il ose prétendre qu’il n’en a jamais rien su. Le cardinal Farrell a signé la préface et assuré la promotion du livre de propagande LGBT du P. James Martin, il a invité le même James Martin à faire une causerie à la Rencontre mondiale des familles en Irlande (qui fut heureusement un flop), et à la messe de clôture de la dite Rencontre son diacre était le militant LGBT Ray Dever (père d’un fils qui se dit femme). Etc.

  • Le message de sainte Jeanne d’Arc

    Le maire (de « droite ») d’Orléans Ollivier Carré, avec le soutien de l'évêque, avait invité le pape aux fêtes de Jeanne d’Arc de 2020, centenaire de la canonisation.

    Le pape décline l’invitation, dans une lettre où il tient à citer le propos exemplaire du maire : « ces fêtes traditionnelles, très populaires et profondément œcuméniques, font la fierté de la population orléanaise qui est très attachée aux valeurs de tolérance et du vivre-ensemble ».

    Dans la foulée, le pape « forme des vœux pour que la fidélité des habitants de votre ville à la mémoire de sainte Jeanne d’Arc contribue à faire grandir une culture de la rencontre et à rassembler les talents et les compétences de chacun en vue du bien de tous, afin de participer à la construction d’une société plus juste et plus fraternelle, attentive aux petits et aux pauvres ».

    Voilà où l’on en est. Heureusement que François ne vient pas en personne retourner le couteau dans la plaie.

  • Apostasie banalisée

    « Sa Sainteté Pape François » a signé hier un « document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune » (sic), où l’on peut lire notamment :

    « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains. »

    Cela nous rappelle quelques autres déclarations d’apostasie du souverain pontife régnant. Le 28 octobre 2015 il louait « la grande famille humaine dans l’harmonie des diversités » (religieuses), le 28 mars 2017 « la lumière polychromatique des religions », ajoutant qu’en Egypte « les différences de religion ont constitué une forme d'enrichissement mutuel au service de l'unique communauté nationale ». Et surtout dans son dernier message de Noël, son message de la Nativité de notre Sauveur Jésus-Christ, il osait dire à propos de diverses religions (ce qui a été salué par la Grande Loge d’Espagne) :

    « Nos différences ne sont pas un préjudice ou un danger, elles sont une richesse. Comme pour un artiste qui veut faire une mosaïque : c’est mieux d’avoir à disposition des tesselles de plusieurs couleurs plutôt que des tesselles de peu de couleurs ! »

    (Et l'on n'oublie pas ses déclarations sur l'Eglise catholique vue comme un côté du polygone chrétien.)

  • Un accord qui fonctionne

    L’accord entre le Saint-Siège et les communistes chinois est efficace. En témoignent une fois de plus ces informations d’Asianews (organe de l’Institut pontifical pour les missions étrangères) :

    Au moins sept églises et leurs paroisses ont été supprimées ces derniers mois dans le diocèse de Qiqihar, dont l'évêque, Mgr. Joseph Wei Jingyi, est reconnu par le Saint-Siège, mais pas par le gouvernement. Des membres du Front uni, des policiers et des représentants du bureau des affaires religieuses sont entrés dans les églises pendant la célébration de la messe, ont interrompu les offices liturgiques, chassé les fidèles, les ont menacés et ont décrété la fermeture des paroisses. Les prêtres ont été priés de quitter le territoire s'ils ne voulaient pas être expulsés de force. Les communautés supprimées sont toutes "clandestines", c'est-à-dire non enregistrées. Cependant, jusqu'à présent, elles entretenaient de bonnes relations avec les autorités locales. Il y a deux faits curieux : tout d'abord, la suppression a commencé fin septembre, peu après la signature de l'accord entre la Chine et le Vatican (22 septembre) et la levée de l'excommunication de l'évêque officiel de la région, Mgr. Joseph Yue Fushen de Harbin ; deuxièmement, il convient de souligner que Mgr. Wei, en dépit d'être un évêque clandestin, entretenait également de bonnes relations avec les autorités. La dynamique des répressions reflète la mise en œuvre de la nouvelle réglementation relative aux activités religieuses (entrée en vigueur en février 2018), qui prévoit l'élimination de l'Église clandestine. La mise en œuvre est en cours depuis la fin du mois de septembre, comme si l’accord Chine-Vatican avait précipité le temps : en signe de défi, ou d’assurance du Front uni vis-à-vis du Vatican.

    C’est dans ce même diocèse qu’un couvent de religieuses a été détruit le 18 décembre. Asianews donne de nombreux détails sur la fermeture des sept églises.

  • Jusqu’au grotesque

    Hier a eu lieu en la cathédrale de Nanyang, province du Henan, en Chine, la cérémonie de reconnaissance de Mgr Peter Jin Lugang comme évêque coadjuteur de l’évêque officiel, en présence du vice-président de la soi-disant Conférence des évêques de Chine à la solde du parti communiste.

    Mgr Jin était jusqu’ici l’évêque clandestin de Nanyang. Naguère, le Saint-Siège aurait émis une protestation et souligné qu’il ne reconnaît pas Mgr Jin comme évêque coadjuteur d’un évêque de l’association patriotique. Et Mgr Jin, de toute façon, aurait refusé cette très indigne humiliation (pas seulement pour lui, mais d’abord pour l’Eglise catholique) de passer du statut d’ordinaire du diocèse à celui de coadjuteur de l’évêque schismatique. Mais aujourd’hui Mgr Jin ne fait qu’obéir aux ordres du Saint-Siège.

    L’évêque officiel est Mgr Joseph Zhu Baoyu. Il fut un prêtre clandestin. Il a passé de nombreuses années en prison et dans des camps. En 1995 il fut ordonné évêque clandestinement, pour le diocèse de Nanyang. En 2010, il avait 89 ans ; Benoît XVI accepta (ou obtint ?) qu’il renonce à son siège, et nomma à sa place Mgr Jin. Alors… Mgr Zhu se tourna vers le pouvoir et obtint de devenir évêque officiel de Nanyang. Il a aujourd’hui 98 ans, et il a la fierté d’avoir comme coadjuteur celui qui était le véritable évêque catholique.

    Mgr Jin prendra donc très bientôt la suite de Mgr Zhu. Et c’est ainsi que disparaît l’Eglise catholique en Chine. Par obéissance au pape de Rome.

  • Joyeux blasphème

    Le thème des JMJ de Panama, au cas où vous l’ignoriez, était « Je suis la servante du Seigneur ».

    On peut voir ici la mise en scène de l’Annonciation.

    Et la scène finale.

    Voici le "show" intégral, avec l'approbation finale du pape pouce levé.

  • Au Pérou

    Le cardinal Juan Luis Cipriani Thorne, archevêque de Lima, a eu 75 ans le 28 décembre dernier. Le 25 janvier, François a accepté sa démission et a nommé son successeur : Carlos Castillo Mattasoglio.

    Ce prêtre est professeur à l’Université catholique pontificale du Pérou, que le cardinal Cipriani appelait l’université rebelle, et à laquelle Benoît XVI avait fini par retirer le label pontifical et le label catholique. Labels qui lui ont été rendus par François alors que rien n’a changé.

    Benoît et moi :

    « C’est un prêtre qui s’est rebellé contre Cipriani durant les vingt ans de son archiépiscopat. Jamais il n’a participé aux retraites ou aux réunions des prêtres avec le cardinal, jamais non plus on ne l’a vu assister aux cérémonies liturgiques présidées par le Cardinal, comme la Fête-Dieu ou la messe chrismale. »

    Un exemple parfait de l’Eglise-communion…

  • JMJ

    On avait retenu un lieu du Panama pouvant accueillir 700.000 personnes. Puis on s’est dit qu’il y aurait entre 250.000 et 350.000 participants. Et la veille du grand jour, il y avait officiellement 150.000 inscrits.

    Et l’on nous dit qu’il y a eu 75.000 personnes à la messe d’ouverture (dont de nombreux non-jeunes).

    Cela dit, à voir le « parc du pardon », on se dit que l’événement doit être réservé aux jeunes handicapés, puisque les (rares) pénitents ne peuvent pas se mettre à genoux pour recevoir l’absolution du Christ.

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  • Il l’a fait

    Par un motu proprio daté du 17 janvier, promulgué le 19 et « entrant en vigueur immédiatement », François a supprimé la commission Ecclesia Dei.

    Ses tâches sont attribuées à une section spécifique créée au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi soi-disant « pour poursuivre le travail de surveillance, de promotion et de protection » des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain.

    En réalité, ces communautés ne seront plus protégées par la commission, le reste est cynique bavardage. Leur existence dépend désormais de la volonté ou du caprice du pape, qui peut les détruire comme il a déjà détruit plusieurs communautés d’esprit traditionnel qui n’étaient pas protégées par la commission Ecclesia Dei.

    La prochaine étape est l'abolition de Summorum Pontificum. Mais on ne sait pas s'il osera le faire du vivant de Benoît XVI.

    N.B. Ce même 19 janvier, par un autre motu proprio, François a intégré la Chapelle musicale pontificale ("Sixtine") au Bureau des célébrations liturgiques du souverain pontife et nommé Mgr Guido Marini responsable de la Chapelle, et Mgr Guido Pozzo, qui était le secrétaire de la commission Ecclesia Dei, intendant de la Chapelle.