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Il s’en fout

On a maintes fois constaté avec quelle désinvolture François prononce les bénédictions urbi et orbi, qui devraient être parmi les moments les plus solennels de son pontificat. A Noël 2017 il avait carrément « oublié » la fin de la formule : « et maneat semper ». Dimanche dernier, il a prononcé une formule qui ne veut rien dire :

« Benedictio Dei omnipotentis, Patris et Filius et Spiritus sanctus ».

Ou alors le Souverain Pontife, motu proprio, a décidé, sans le dire, que les mots « Filius » et « sanctus » étaient transférés de la deuxième à la quatrième déclinaison.

Ou qu’ils étaient devenus invariables, allez savoir.

Je suppose que comme moi vous ne vous êtes pas infligé la très incongrue pénitence pascale de regarder cette cérémonie. La preuve est donc ici, à 17’54”.

Commentaires

  • Il nous fait honte.

  • Double lapsus ?

  • En effet j'ai raté un grand moment. Dimanche après-midi ma fille m'a fait remarquer que nous avions "oublié d'écouter François parler des migrants."

  • En effet j'ai raté un grand moment. Dimanche après-midi ma fille m'a fait remarquer que nous avions "oublié d'écouter François parler des migrants."

  • Et surtout il ne chante pas. Quelle différence avec Benoît xvi...
    https://www.youtube.com/watch?v=2ukDD0nTGQI

  • Vous êtes bien sûr qu'il ne chante pas ? Il agirait par conviction, alors ? Ou par vice... Dans les deux cas, on peut regretter qu'il ne soit pas Grand Mufti ou Grand Précieux, plutôt qu'installé au Vatican.

  • Ce fin connaisseur des langues parle aussi de “animal politicus” (au lieu de “politicum”) et, lors de la bénédiction du néfaste 13 mars 2013, de “dimissis omnibus peccatibus vestris” (au lieu de “peccatis”, avec déjà un transfert caractéristique à la quatrième déclinaison).

  • Pour en devenir dépressif

  • Euh, d'ailleurs, en fait d'erreur de latin : Urbi et orbi.... (ou alors il y a un second degré qui m'échappe).

  • Orbi et orbi, c'est parce que, selon Bergog, Notre Seigneur Jésus-Christ n'a pas de patrie. Pour Frankie, c'est un migrant, un "fugitivus errans", comme Nietzsche ou le diable.
    Il est vrai que Jésus a dit lui-même : "Le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête", de sorte que le lieu où porter la contradiction est habilement choisi par l'antipape en fonction, d'autant que les héros du christianisme ont souvent abandonné leur famille et leur patrie pour des contrées lointaines, où les attendait parfois un destin funeste. Pourtant l'Eglise a toujours défendu la famille, la société, l'Etat, la sédentarité en somme.
    La contradiction se résout si l'on admet que la première patrie d'un homme est la vérité, qu'il a charge de transmettre avec le soutien d'une autorité légitime. Cela ne veut donc pas dire qu'il est bon que des millions d'infidèles débarquent chez nous. Cela veut juste dire qu'il est bon pour un chrétien de voyager, si c'est pour évangéliser les peuples.

  • je croyais pourtant savoir que la bénédiction urbi et orbi était des plus traditionnelles

  • Bien entendu, et l'erreur de Daoudal sans doute involontaire. Cela n'enlève rien à l'évidence logique de ma démonstration, dont je déplore qu'elle échappe, malgré sa simplicité, à tant d'imbéciles. Si j'étais pape, je publierais une encyclique qui serait à l'immigrationnisme ce que Rerum Novarum fut à la double illusion libéralo-marxiste.

  • Ce n'était qu'un lapsus clavis, mais l'interprétation de Stavrolus est excellente !

  • Je dirais même plus : elle est excellente !
    Et je l'ai savourée -comme je déguste la plupart de ses commentaires, d'ailleurs, que je considère comme des mets de choix.
    C'est un archer dont toutes les flèches font mouche, même si certaines font des détours avant d'atteindre leur but...

  • Vous êtes trop indulgents pour un peu de bon sens catholique. Hélas, ni Pie IX, ni Léon XIII n'ont empêché les cent millions de morts du communisme ou le triomphe d'un libéralisme dogmatique, tyrannique et corrupteur qui marche désormais sur la tête. En matière d'immigration non plus, avec les autorités temporelles et spirituelles qui nous sont infligées, le bon sens catholique n'aura sûrement pas le dernier mot. Sauf miracle, bien entendu.

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