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Eglise - Page 43

  • Pachamama brûlée

    Sur cette vidéo publiée par Lifesite News on voit un prêtre brûler successivement trois effigies de Pachamama en expliquant pourquoi il le fait et en appelant les fidèles à une prière de réparation après avoir prononcé un exorcisme. On lira ci-dessous une traduction de ses propos.

    On pourrait croire que ce prêtre est un exalté, en marge de l’Eglise, voire même en dehors de l’Eglise. Non seulement ce n’est pas le cas, mais il s’agit du P. Hugo Valdemar Romero, qui a longtemps été le directeur de la communication de l’archidiocèse de Mexico, et qui est depuis l’an dernier le chanoine pénitencier de la cathédrale : il est donc le prêtre particulièrement ad hoc, et il a accompli cet acte de salubrité publique et spirituelle devant l’église de Mexico dédiée à Notre Dame de Guadalupe.

    « Comme nous le savons, la très sainte Vierge de Guadalupe est une jeune femme enceinte. Elle a dans son ventre Jésus qui doit donner naissance au nouveau continent. Elle dit qu’elle vient accorder son amour à tous les habitants de ce continent. Elle est enceinte et porte Jésus qui nous apportera l’Évangile et chassera les ténèbres de l’idolâtrie et du diable. »

    « Un ami exorciste dit que cette idole est en réalité la figure de l’antichrist. C’est un blasphème et une parodie de Marie. Pachamama est enceinte mais porte l’antichrist pour lui donner naissance dans l’église maçonnique, pour détruire les sacrements, ce qui est retourner à l’idolâtrie et à la superstition. Ainsi, cet antichrist qui doit donner naissance à une Eglise à «visage amazonien» est une abomination, une contradiction avec la doctrine de l’Église, qui est la dynamique dans laquelle ces idolâtres veulent entrer maintenant. »

    « Alors, en signe de dégoût pour les offenses qu’ils ont faites à la Très Sainte Vierge Marie à Rome, dans son église de Traspontina, nous, en signe de protestation et en signe de réparation, brûlons cette idole satanique de la Pachamama. »

  • La FSSP en Amérique

    Traduction d’un article du Washington Examiner : "Les paroisses catholiques traditionnelles se développent alors que le catholicisme américain décline"

    Les paroisses catholiques traditionnelles dirigées par une association de prêtres se développent aux États-Unis, défiant la tendance au déclin de l'Eglise américaine en général au cours des décennies précédentes.

    Au cours de l'année écoulée, les paroisses dirigées par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, une association de prêtres vouée à la célébration de la forme latine traditionnelle de la liturgie catholique, ont enregistré une forte augmentation de la fréquentation de la messe dominicale. La liturgie traditionnelle qui attire les participants est la forme de la messe célébrée avant les réformes instituées lors du Concile Vatican II, une réunion des évêques de l’église dans les années 1960.

    À Los Angeles, la fraternité n’avait pas d’église avant 2018, mais l’assistance à la messe a doublé au cours de l’année écoulée, passant de 250 par dimanche à 500. Le curé de la paroisse, le P. James Fryar, a commenté pour le site Web de la fraternité qu’après que sa paroisse avait ajouté une quatrième messe le dimanche, « 200 autres personnes sont venues ».

    La paroisse de Naples, en Floride, existe depuis moins de deux ans, mais près de 400 personnes y assistent à la messe chaque dimanche, soit une augmentation de 20% par rapport à 2018. Le pasteur, le P. Jonathan Romanoski, a déclaré au Washington Examiner que la paroisse « enregistre en moyenne une nouvelle famille - parfois une famille, parfois un individu - chaque semaine » depuis plus d'un an.

    Romanoski a déclaré que les gens étaient attirés par la liturgie et une communauté forte, qui comprend des groupes d'hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes, et des repas-partages mensuels.

    « C’est un endroit formidable pour leurs enfants, les prêtres sont très impliqués avec les gens, et les gens eux-mêmes se sentent comme formant entre eux une famille», a déclaré Romanoski.

    Romanoski a ajouté que les gens des autres paroisses se joignent souvent aux messes et que même les messes quotidiennes accueillent en moyenne une cinquantaine de paroissiens.

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  • Le témoignage

    Le jeune homme qui a jeté les statuettes de l’idolâtrie pachamamesque dans le Tibre n’a pas seulement fait œuvre salutaire. Il parle fort bien de la foi chrétienne et de l’Eglise catholique. Voir son remarquable entretien avec Jeanne Smits, dont voici un petit extrait :

    En tant que catholique, je crois que Dieu est le créateur de la terre. Il nous a donné à nous autres êtres humains la liberté, c’est l’histoire d’Adam et Ève et du péché originel : par le jeu de notre liberté, il y a aujourd’hui des maladies, des épidémies, des guerres et toutes les choses mauvaises qui se produisent sur cette terre. Dieu a tout créé à la perfection. L’idée d’une Terre-Mère est théologiquement inacceptable. C’est du paganisme et rien d’autre et j’ajouterais que la Terre-Mère est l’exemple type du paganisme. Cela me suffit pour être absolument certain de ce que ces statuettes représentent une idole païenne. Nous sommes donc très heureux de ce succès qui nous a permis de les enlever de cette église et de le jeter dans le fleuve.

  • La Chine de François

    Depuis hier matin (fête de la Toussaint) des fidèles occupent l’église de Wu Gao Zhang et prient à genoux devant l’édifice pour tenter d’empêcher sa démolition, décidée par les autorités. Il s’agit pourtant d’une paroisse de l’Eglise officielle, mais on vient de s’aviser qu’elle n’a pas tous les permis nécessaires à la construction d’une église…

  • La Chine de François

    Lundi 28, en la fête des saints apôtres Simon et Jude, il y a eu deux ordinations sacerdotales dans le diocèse de Mindong. C’est la première ordination sacerdotale publique depuis l’accord entre François et le régime communiste, et la première dans ce diocèse depuis que les communistes sont au pouvoir : toutes les ordinations étaient clandestines jusque-là.

    Ce diocèse est considéré comme le « laboratoire » de l’accord. C’est celui où François a nommé évêque un évêque officiel excommunié, pantin du régime, Mgr Zhan Silu, et a fait de l’évêque clandestin, vrai confesseur de la foi, Mgr Guo Xijin, l’évêque auxiliaire de l’autre.

    Quoique toujours non reconnu comme évêque par le régime, parce qu’il refuse de signer le document d’adhésion à l’Eglise « indépendante », c’est à dire entièrement soumise au parti, Mgr Guo Xijin était officiellement convié à la cérémonie, mais il ne s’y est pas rendu. Il manquait d’ailleurs aussi la majorité des prêtres du diocèse, restés fidèles à leur évêque.

    Mgr Guo Xijin n’a pas caché qu’il a décliné l’invitation à cause des menaces, des pressions et des persécutions que subissent les prêtres non-officiels. Un exemple tout particulier est celui du vicaire de l’ancienne cathédrale, le P. Liu Maochun. Il est responsable de la construction d’un hospice pour les vieux. Les sbires du régime lui ont fait savoir que s’il refusait de signer le document d’adhésion la construction serait bloquée. A chaque nouveau refus quelque chose était détruit. Ce fut d’abord l’un des plans. La dernière fois ce fut un étage entier…

    « Si la situation ne s’améliore pas, je ne me sens pas de pouvoir y participer. D’autre part, je dois prendre soin des prêtres et des fidèles non officiels : c’est la tâche spécifique que le Saint-Siège m’a confiée. »

    Contrairement à ce que claironne François, il y a donc toujours deux Eglises. Et le fait qu’il reconnaisse celle qui est une courroie de transmission du parti communiste ne change rien à la situation, mais c’est une honte pour l’Eglise catholique.

  • Un coup de pouce aux protestants

    Extrait d’une lettre des Philippines reçue par Sandro Magister (à lire entièrement) :

    Les images du culte des divinités païennes – ou du moins de quelque chose qui semble être une divinité païenne – lors d’une cérémonie dans les jardins du Vatican, sous les yeux du pape, ont vraiment fait le tour du monde. Et à Mindanao, surtout dans des régions comme le Cotabato Sud où les protestants représentent aujourd’hui 20 ou 25 % de la population, ils ont beaucoup aidé les prédicateurs de tous poils à montrer du doigt: « Regardez, les catholiques sont des idolâtres. Comme nous vous l’avons toujours dit. Comme le dit la Bible ».

    La lettre se termine ainsi :

    Croire gagner l’Amazonie pour perdre le reste du monde… Joli résultat.

    Surtout quand on sait que globalement la moitié des catholiques d’Amazonie sont déjà devenus protestants ces dernières décennies (jusqu’à 80% en certains endroits)…

  • Un p'tit pour la route ?

    Allez… le « chemin de croix » du synode. (Trouvé sur le Forum catholique.) Particulièrement remarquable quand un évêque (semble-t-il) s’incline devant un rite païen et le fait sien, à 0’40.

  • Un terrible blasphème

    Blasphème et sacrilège contre la nouvelle religion romano-amazonienne : une bande de fanatiques rigides a jeté l’idole dans le Tibre

     

    Addendum 1

    L’action a été revendiquée par « Michael Del Bufalo », qui a édité une deuxième vidéo, avec cette explication :

    Cela a été fait pour une seule raison:

    Notre Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, sa Mère bénie, et tous ceux qui suivent le Christ, sont attaqués par des membres de notre propre église.

    Nous n'acceptons pas cela! Nous ne restons plus silencieux! Nous commençons à agir maintenant!

    Parce que nous aimons l’humanité, nous ne pouvons accepter que les habitants d’une région donnée ne se fassent pas baptiser et se voient par conséquent interdire l’entrée au ciel.

    Il est de notre devoir de suivre les paroles de Dieu comme notre sainte Mère l'a fait.

    Il n'y a pas de seconde voie de salut.

    Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat!

     

    Addendum 2

    Un certain Massimo Micaletti a réagi :

    En fait elles n’ont pas été « jetées dans le Tibre ». Elles ont été remises à Père Fleuve, qui les conduit à Tante Mer, qui grâce aux prodiges de Belle-Sœur Eau salée transformera les statuettes de Pachamama en cousines du Plancton.

     

    Addendum 3

    Réaction du préfet du dicastère pour la communication, Paolo Ruffini, à la question d’un journaliste:

    « Nous avons déjà répété à plusieurs reprises ici que ces statues représentaient la vie, la fertilité, la terre mère. C’est un geste - je crois - qui contredit l’esprit de dialogue qui doit toujours nous inspirer. Je ne sais pas quoi dire d’autre sinon que c’est un vol, et peut-être que cela est éloquent. »

  • Les blancs sont cruels

    Il n’y a pas que l’infanticide en Amazonie. Il y a aussi l’euthanasie. Qu’il faut respecter comme il faut respecter la coutume de confier le nouveau-né qui a un défaut ou un jumeau à Mère Terre. Car la culture amazonienne est un tout, une harmonie parfaite « entre générations, avec la nature, dans le dialogue avec les esprits », comme le dit si bien l’Instrumentum laboris du synode (n.75).

    Mgr Félix Adriano Ciocca Vasino est l’évêque de São Félix do Araguaia. Samedi dernier, il a déclaré, imperturbable :

    « Mes indios me disent que les blancs sont cruels parce qu’ils laissent vivre les vieux qui ne sont plus autosuffisants. Et qu’ainsi ils contraignent l’esprit des vieux à rester enchaîné à leur corps. Et leur esprit, ainsi enchaîné, ne peut pas répandre ses bénéfices sur le reste de la famille ».

  • C’est une obsession

    Le traditionnel concert de Noël du Vatican se tiendra samedi 14 décembre en salle Paul VI, et aura pour thème «Faisons réseau pour l’Amazonie», en écho au synode dédié à la même question.

    Sauf qu’on ne voit pas du tout en quoi cette enfilade de chansons de pizzeria (dans le meilleur des cas) a un rapport avec l’Amazonie. Ou avec l’Eglise, d’ailleurs.