« Nous vous avertissons que cette année, l'enfant Jésus n'aura pas de cadeaux : les rois mages ne viendront pas, car ils ont été refoulés à la frontière avec les autres immigrés. » C'est ce qu'on peut lire sur un petit écriteau, qui remplace cette année les figurines des rois mages dans la crèche de la cathédrale d'Agrigente (Sicile) pour l'Epiphanie.
L'initiative vient du directeur de la Caritas d'Agrigente, Valerio Landri, « en accord avec l'archevêque Francesco Montenegro, explique-t-il, parce que nous avons jugé qu'on devait donner un signal clair afin de faire réfléchir les gens. Si nous y pensons bien, aujourd'hui, l'enfant Jésus, s'il voulait venir chez nous, serait probablement refoulé à la frontière. Nous ne souhaitons pas créer de polémique politique, nous sommes conscients qu'une réglementation du phénomène est nécessaire mais nous sommes convaincus qu'il faut comprendre la raison pour laquelle ces gens quittent leur pays et il faut donc penser à l'accueil. » Parmi les gens, il y a ceux qui « ont applaudi l'initiative, mais il y a ceux qui se plaignent en soutenant que nous avons voulu sacrifier les traditions aux problèmes de l'immigration. Nous, nous pensons que la tradition ne peut pas être placée avant les droits de l'homme. »
Les Mages n'étaient pas des immigrés, mais des visiteurs. Et leur premier geste a été de saluer l'autorité en place. Il sont ensuite allés se prosterner devant l'enfant Jésus avec le plein accord de ces autorités, qui leur ont même donné l'adresse. Puis ils sont repartis dans leur pays.
Quant à Jésus il n'était pas un immigré, il était dans la ville de David son ancêtre selon le droit, et le grand roi historique de son peuple.
Le directeur de la Caritas du diocèse d'Agrigente est un idéologue stupide, et son archevêque ne vaut pas mieux.
Nous pensons que les droits de l'homme invoqués à tort et à travers ne peuvent pas être placés avant la vérité.
(L'information vient de François Desouche)
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Le lamentable archevêque d’Agrigente
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Cérémonie intercultuelle…
Le 17 décembre avait lieu la cérémonie des vœux de l'évêque de Blois, Mgr de Germiny. Le vicaire général Mgr Pierre Aubert a dressé le bilan de l'année 2009. En premier lieu, il s'est félicité de « l'impressionnante cérémonie intercultuelle et culturelle lors de la pose de la première pierre de la Mosquée de Blois ».
La seule autre occurrence d'une « cérémonie intercultuelle », sur Google, se trouve dans un article de L'Humanité, du 27 mars 2003. Il y était question de l'incendie d'une salle de prière musulmane à Nancy, à quelques jours d'une « cérémonie intercultuelle ». A la fin de l'article on disait qu'était prévue une « célébration inter-cultes » dans le nouveau local musulman. (C'est aussi la seule occurrence de « célébration inter-cultes ».) -
Noël à Bassorah
L'évêque chaldéen de Bassorah, la grande ville du sud de l'Irak a demandé aux chrétiens, dans un communiqué, de ne pas organiser de festivités publiques pour Noël :
"L'évêque de Bassorah Iman al-Banna demande à tous les frères chrétiens de ne pas afficher leur joie, de ne pas célébrer publiquement la fête de la Nativité ni de recevoir des invités chez eux pour afficher notre respect vis-à-vis des musulmans, spécialement des chiites, à l'occasion du Mouharram. Nous leur demandons de célébrer uniquement la messe dans leurs églises et de commémorer la Nativité chez eux."
Des 5.000 chrétiens qui y vivaient à l'époque de Saddam Hussein, il ne reste plus que la moitié, dans cette ville totalement soumise à la charia version chiite depuis l'occupation anglo-américaine. -
Une église prise d’assaut en Indonésie
Une foule de musulmans en colère, parmi lesquels des femmes et des enfants, ont pris d'assaut l'église de Saint-Albert dans le département du Bekasi à 30 kilomètres à l'est de Djakarta. La situation est désormais sous contrôle, mais la communauté catholique de la région a peur d'une nouvelle escalade avant Noël.
L'église Saint-Albert, chapelle faisant partie de l'église Saint-Arnold du Bekasi, n'était pas complètement terminée. Commencée le 11 mai 2008, la chapelle disposait d'un permis de construction pour lieu de culte et était à 80% terminée. Les ouvriers avaient fini les murs et le toit. Ne restait plus à poser que le carrelage. Bien que pas encore finie, elle était prête pour accueillir la messe de Noël de la communauté catholique.
Elle est désormais endommagée, mais la police et les autorités gouvernementales ont insisté pour que le prêtre de la paroisse, le Père Joseph Jagadwa, maintienne toutefois la messe.
Comme le dit Bivouac-ID, qui relaye et traduit cette information d'Asianews, « on n'ose imaginer les cris d'orfraie de la communauté internationale et les gros titres des médias si un millier de Suisses, dont femmes et enfants, avaient pris d'assaut une mosquée ». -
L'évêque de Quimper
a réagi à la profanation de la chapelle Saint-Pierre de Mahalon
(via Perepiscopus) -
Une maison du temps de Jésus découverte à Nazareth
Pour la première fois. Et juste à côté de la basilique de l'Annonciation, construite sur l'emplacement de la maison de Marie.
C'est à lire sur Zenit. -
L’islamisation taquine les Gaulois, dit le curé
Extraits d'un article du Monde.
"Quand on est prêtre en banlieue on ne peut pas faire fi de l'islam", témoigne Régis Charre, qui vit seul dans l'imposante cure de Vaulx-Village. Cet ancien dessinateur industriel "gère" quatre églises, qui réunissent 2 % de la population, dans un environnement marqué par une forte pratique de l'islam. Comme tous les prêtres et imams militants du dialogue interreligieux, il défend l'intérêt de ces échanges pour la qualité du "vivre ensemble" et l'approfondissement de la foi de chacun. "En s'expliquant les uns aux autres comment on se rapproche de Dieu on s'enrichit", témoigne en écho Faouzi Hamdi, le responsable musulman de Vaulx-en-Velin. (...)
"Pendant le ramadan, je participe à la rupture du jeûne avec une dizaine de paroissiens", se félicite le prêtre de Vaulx-en-Velin. "Pour Noël, le responsable musulman nous a souhaité bonne fête à l'église ; il a été applaudi", témoigne aussi Jacques Purpan, prêtre à Saint-Fons. Convaincu de l'importance de "connaître l'autre", il a fait visiter la mosquée aux élèves du lycée privé... et attend que ceux de l'école coranique viennent voir l'église... "On se rejoint aussi autour du soutien aux sans-papiers", ajoute Régis Charre. En revanche, pour l'action sociale et caritative, la coopération est inexistante.
Si les relations entre responsables catholiques et musulmans sont de l'avis général "bonnes et basées sur la confiance", chacun est bien conscient des réticences qui, des deux côtés, freinent la rencontre entre croyants. "La concentration de Maghrébins dans les quartiers populaires ne facilite pas les échanges avec les cathos lambda", juge le père Charre. Ces derniers ne voient pas d'un bon oeil les mariages mixtes dans lesquels l'islam s'impose, surtout à la naissance des enfants.
"Dans les milieux populaires, on constate une difficile cohabitation", reconnaît le prêtre de Saint-Fons. "Que l'on ne puisse plus acheter de saucisson dans les boucheries du quartier, ça a le don de "taquiner" les Gaulois", raconte l'ancien prêtre-ouvrier.
"Il est vrai aussi que les fidèles musulmans ne sont pas des militants du dialogue interreligieux", reconnaît Kamel Kabtane, recteur de la mosquée de Lyon. "L'islam manque encore de cadres pour l'organiser", explique M. Gaci, qui juge que "nombre de musulmans, convaincus de détenir la vérité, ne voient pas l'intérêt de dialoguer". -
L’Eglise qui est à Strasbourg
Lu sur Pro Liturgia :
Avec l'aval de l'Archevêque de Strasbourg, les religieuses du Couvent Saint-Marc de Gueberschwihr se sont "débarrassées" de leur ancien Aumônier jugé trop fidèle aux enseignements du Magistère. Le nouvel aumônier a annoncé dès son arrivée au couvent qu'il ne respecterait pas la liturgie: désormais les messes sont improvisées et le chant grégorien est interdit.
Mgr Joseph Doré, ancien Archevêque de Strasbourg, a donné une série de conférences sur le thème : "des prêtres pour aujourd'hui". Il a notamment déclaré : "En tant qu'évêque et théologien, j'affirme la nécessité de poser la question du mariage des ministres ordonnés; et qu'une fois cette question posée et réglée, il faudra même se demander quelle place a la femme face à l'accès au ministère consacré."
Nous apprenons de plusieurs sources différentes qu'à l'occasion d'une messe célébrée à Bergheim pour un prêtre décédé, Mgr Vincent Jordy, Evêque auxiliaire de Strasbourg, aurait donné la Communion à un pasteur protestant qui assistait à la célébration. On nous précise par ailleurs que Mgr Grallet, Archevêque de ce même diocèse, aurait lui aussi donné la communion à un pasteur invité à une réunion du Conseil du Presbyterium. -
L’Eglise aux Etats-Unis
Le nombre des prêtres, religieux et religieuses a baissé de 65 % en quarante ans.
75% des hommes et plus de 90% des femmes ont plus de 60 ans.
1% a moins de 40 ans.
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Chine : le trouble jeu du cardinal Bertone
Un très intéressant article de Sandro Magister. A lire en pensant à nos martyrs qui ont refusé la constitution civile du clergé.