Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 246

  • Vive le nonce !

    Lors du débat sur le projet de résolution, à l'Assemblée parlementaire de Conseil de l'Europe, visant à lutter contre la « discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre », la Luxembourgeoise Lydie Err a dénoncé le fait qu'une lettre émanant « de hauts dignitaires de l'Église catholique » avait circulé parmi les parlementaires, que cette lettre proposait des amendements à ce projet, qui « le videraient entièrement de son sens », et que personne n'en avait parlé.

    La lettre en question émanait de Mgr Luigi Ventura, le nouveau nonce apostolique à Paris, qui faisait part, au nom de la Secrétairerie d'Etat, de la préoccupation du Saint-Siège au sujet de deux projets de l'APCE : la résolution sur les droits des homosexuels, et une recommandation sur le droit à l'avortement. Mgr Ventura demandait aux parlementaires d'appuyer les amendements déposés par les députés Volonté, Farina et Gatti. Dans un document joint à la lettre, Mgr Ventura donnait des exemples d'amendements souhaitables, et recommandait in fine la candidature de Riccardo Ventre comme juge à la Cour européenne des droits de l'homme, et de Luca Volonté à la présidence du groupe PPE.

    La lettre était datée du 8 janvier.

    La session de l'APCE a commencé le 25 janvier. Ce jour-là, Luca Volonté a été élu président du groupe PPE.

    Le 27, il y a eu la discussion de la résolution sur les droits des homosexuels. En raison du trop grand nombre d'amendements, le texte a été « renvoyé en commission »...

    Les groupes des Libéraux, des Socialistes et de la Gauche unie-Verts préparent une plainte devant le Conseil de l'Europe contre cette « ingérence politique sans précédent » de l'Eglise catholique.

  • Serbie : du vraiment nouveau

    Le nouveau patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Irinej, intronisé samedi dernier, a tenu une conférence de presse. Ce qui est déjà peu banal.

    Et ça a été pour proposer une rencontre oecuménique en 2013 à Nis, dans le sud de la Serbie, à l'occasion du 1700e anniversaire de l'édit de Milan (313), par lequel l'empereur Constantin reconnut officiellement la religion chrétienne dans l'empire romain.

    Un tel anniversaire à Nis, la ville natale de l'empereur Constantin, "sera peut-être l'occasion pour nos Eglises d'établir un premier contact et, avec un peu de chance, de poursuivre ces contacts et de prendre une nouvelle voie", a déclaré le patriarche. "Cette nouvelle voie serait chrétienne et sincère avec le souhait de constituer une seule Eglise du Christ."

    Quand on connaît la virulente hostilité traditionnelle de l'Eglise orthodoxe serbe vis-à-vis de Rome, on en reste baba.

  • Vingt-Trois : v’là les flics…

    Samedi soir, à l'issue de la messe anticipée de 18 heures de la paroisse de l'Immaculée Conception dans le 12ème arrondissement de Paris, plus d'une trentaine de catholiques, faute de pouvoir dialoguer avec leur curé et faute d'avoir des réponses à leurs demandes anciennes et ancrées d'application du Motu Proprio, ont décidé - à l'occasion de la semaine de l'Unité - de rester dans l'église le temps d'une prière de supplique et d'appel à l'unité. C'est tout : 32 catholiques disent ensemble un chapelet, après la messe, dans une église de Paris. C'est tout.  

    Comme le ridicule, paraît-il, ne tue pas, cette « intolérable agression » a été réprimée par l'envoi de trois équipages de police ! Car la réaction du curé, le Père Géniteau, du Père Chauvet puis du Cardinal Vingt-Trois ne s'est pas fait attendre : Aucun dialogue mais... recours immédiat à la force policière. Il est vrai que la « violence » aurait pu perdurer et que ces malheureux fidèles auraient pu tenter d'aller... jusqu'à réciter un rosaire. On comprend qu'il fallait sévir au plus vite !

    Ce sont en effet les policiers qui ont déclaré : "Le curé ne veut pas vous parler "!

    A la demande écrite du clergé (la demande d'expulsion signée du Père Géniteau avec confirmation du Père Chauvet, curé de Saint François Xavier et celle du Cardinal archevêque de Paris Mgr Vingt-Trois a été montrée par la police aux fidèles), trois équipages de police sont intervenus pour chasser de l'église 32 fidèles âgés de 18 à 91 ans qui... priaient la Vierge Marie dans une église.

    (Paix liturgique, qui reproduit aussi l'article de L'Express)

  • Sans prêtre ?

    Le blog Perepiscopus relaie l'information de l'archidiocèse de Rennes sur l'ordination à Fougères, demain, d'un diacre, Philippe Hebert, et cite quelques-uns de ses propos, dont celui-ci, mis en gras :

    « Sans prêtre, impossible d'être baptisé, de recevoir le Corps et le Sang du Christ, d'être pardonné de ses fautes... »

    Eh bien non. Je ne doute pas une seconde de la vocation vraiment sacerdotale de Philippe Hebert, mais ce n'est pas une raison pour laisser passer des bêtises. Sans prêtre, il est possible d'être baptisé, de recevoir le Corps du Christ, et d'être pardonné de ses péchés.

    Tout baptisé peut baptiser à son tour, et doit le faire en cas de danger de mort, même si bien entendu le baptême est normalement conféré par un prêtre.

    Il est certes préférable de recevoir le Corps du Christ de la main d'un prêtre, mais en cas de nécessité on peut le recevoir de quelqu'un d'autre. Et à la messe, de façon tout à fait régulière, des mains d'un... diacre. (Je comprends bien que Philippe Hebert veut dire que sans prêtre il n'y a pas de Corps du Christ, mais ce n'est pas ce qu'il dit.)

    Il y a de multiples façons d'être pardonné de ses péchés (la prière, le jeûne, l'aumône, tout acte de charité ou de pénitence, la contrition...). L'intérêt du sacrement de pénitence est que l'on est assuré d'être pardonné de tel ou tel péché si on le reçoit selon les conditions requises.

    La nécessaire revalorisation du sacerdoce ministériel ne doit pas s'accompagner de telles approximations : c'est donner des verges pour se faire battre par les tenants du prétendu esprit du Concile.

  • Collabos de l’islam après avoir été collabos du communisme

    Les évêques de France se comportent avec l'islam comme ils se comportaient avec le communisme. Silence sur le totalitarisme. Silence sur les martyrs. Le cri et l'appel du Père Daniel Ange dans France Catholique.

  • Un miracle de Pie XII via Jean-Paul II…

    Selon Andrea Tornielli, un miracle attribué à Pie XII est examiné en ce moment par la postulation de la cause de béatification de ce pape.

    Une femme souffrait d'un cancer alors qu'elle attendait son troisième enfant. Son mari priait Jean-Paul II pour sa guérison. Une nuit, Jean-Paul II lui apparut en songe, et lui dit : « Moi, je ne peux rien faire, vous devez prier ce prêtre », en lui montrant une photographie. L'homme ne savait pas qui était sur cette photographie, mais quelques jours plus tard, en feuilletant un magazine, il a découvert qu'il s'agissait de Pie XII (en fait d'Eugenio Pacelli jeune). Il a fait une neuvaine à Pie XII et sa femme été guérie.

    Si ce miracle était authentifié, il ferait du même coup le lien entre la béatification de Jean-Paul II et celle de Pie XII.

  • Mgr Léonard primat de Belgique

    Extraits d'une dépêche de l'AFP :

    Le Vatican a nommé lundi un évêque classé comme conservateur, Mgr André-Mutien Léonard, nouveau primat de Belgique, en remplacement du cardinal Godfried Danneels, figure libérale de l'Eglise post-Vatican II, semblant ainsi imprimer un changement de cap.

    "Le pape a nommé André-Mutien Léonard, jusqu'à présent évêque de Namur, archevêque archevêque de Malines-Bruxelles", indique un communiqué du Vatican.

    Devant la baisse de la pratique religieuse, les milieux conservateurs catholiques, en Belgique comme à Rome, ont accusé le cardinal Danneels, d'être le "fossoyeur" de l'Eglise belge.

    Agé de 69 ans, Mgr Léonard est évêque de Namur depuis 1991. Il est considéré comme l'un des évêques belges les plus traditionalistes. Considéré comme un conservateur, intelligent et rigoureux, il s'est vu surnommé par certains "Ratzinger belge", en référence à l'actuel pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger.

  • Mauvaise foi « bienveillante »

    Réaction d'un évêque « bienveillant » au précédent sondage de Paix liturgique :

    "... Dans votre sondage, vous assimilez la forme ordinaire à la messe en français, la forme extraordinaire à la messe en latin et en grégorien. Or tel n'est pas le cas, la forme ordinaire est la messe de Paul VI, la messe extraordinaire est celle du missel de 1962. Que devrait cocher la personne qui serait tout à fait satisfaite d'une messe de Paul VI en latin et en grégorien ?"

    La question n'est pas de savoir ce qu'elle devrait cocher. La question est de trouver la personne qui pourrait être satisfaite ou non d'une messe de Paul VI en latin et en grégorien. Parce que, c'est dans quelle paroisse, la messe de Paul VI en latin et en grégorien ?

    Ah oui, j'en connais une : Courseulle, une fois par mois : là où l'évêque a voulu virer le curé et s'est fait désavouer par Rome.

    Et à part ça, monsieur l'évêque « bienveillant » ? Donnez-nous la liste, on répondra ensuite à votre question.

  • Le cardinal Danneels

    Les évêques de Belgique font savoir que la démission du primat, le cardinal Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles, et la nomination de son successeur, « seront rendues publiques d'ici quelques jours par Rome ».

    Selon un « vaticaniste », le successeur serait Mgr Leonard, l'évêque de Namur, bête noire des progressistes. On verra bien.

    Je relève dans la dépêche de Zenit cette phrase du cardinal Danneels : « Avant mes problèmes de coeur en 1996, je me pensais indispensable. »

    Maintenant qu'il va être à la retraite, il pourra peut-être lire l'Evangile :

    « Quand vous aurez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire » (Luc 17, 10).

  • Quand les curés suppriment la messe

    On voit régulièrement (notamment à la Pentecôte) des diocèses entiers sans messe dominicale, parce que tout le monde doit se rassembler autour de l'évêque qui « préside » la seule messe autorisée.

    A Strasbourg, on fait encore plus fort. Non seulement on supprime la messe, mais il faut aller chez les protestants. Témoin cette feuille paroissiale du secteur d'Illkirch :

    "Dimanche 17 janvier: 10h30 Office oecuménique à l'église protestante PAS de messe ce dimanche matin dans notre communauté de paroisses. La dimension oecuménique de notre foi chrétienne n'est pas une option, mais une réalité indispensable (...) Soyons nombreux à cette célébration commune."

    (via Proliturgia)