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Eglise - Page 236

  • On en est là…

    L’archevêque de Melbourne, Mgr Denis Hart, a publié des « directives » pour les funérailles.

    « Les souhaits du défunt, de sa famille et des amis doivent être pris en compte, avec bienveillance pastorale. Mais en préparant la célébration, le célébrant doit freiner toute tendance à faire des funérailles une célébration profane de la vie du défunt. (…) Les funérailles catholiques ne sont pas “une célébration de la vie de Mary Brown ou “un service à la mémoire de Mary Brown”. »

    « Les lectures doivent être choisies uniquement parmi celles qui sont proposées dans le lectionnaire et dans le rituel des funérailles. »

    « La musique des funérailles catholiques est liturgique. (…) Les chants profanes, tels que les balades romantiques, la musique pop ou rock, les chants politiques, les hymnes de clubs de football, ne doivent pas être chantés ou joués lors de funérailles catholiques. Aux funérailles des enfants, un soin pastoral doit être apporté dans le choix de la musique. Les comptines et les chansons sentimentales sont inappropriées car elles peuvent augmenter le chagrin. »

    « Aux messes des obsèques, on fera ordinairement une brève homélie, en évitant toutefois toute apparence d'éloge funèbre. (Présentation générale du Missel romain, 382). Le célébrant prononce cette homélie. Bien qu’elle puisse inclure une référence appropriée au défunt, elle est censée être un message d’espérance chrétienne dans la Résurrection, donné dans un réel esprit d’évangélisation. Cependant, pour des raisons pastorales, un éloge funèbre (mots d’adieu) peut être un moment non liturgique de la messe. Il doit être bref et doit être respectueux du défunt. (…) Les mots d’adieu peuvent prendre place : au début de la messe (…), (ou) après la postcommunion. »

    Une étude réalisée en 2008 a montré que les chants les plus utilisés lors des funérailles en Australie étaient My Way (Sinatra), Wonderful world (Bette Midler), Time to say goodbye (Andrea Bocelli), Unforgettable (Nat King Cole).

    Un prêtre de Melbourne a déclaré au Herald Sun que ces directives vont compliquer l'organisation des messes de funérailles. Car il préfère voir dans cette cérémonie « une affaire familiale à laquelle participe l'Eglise, plutôt qu'une affaire d'Eglise à laquelle participe la famille ».

  • Belgique : le petit juge fanatique complètement désavoué

    La Chambre des mises en accusation de la Cour d'appel de Bruxelles a déclaré nulles et non avenues les saisies effectuées le 24 juin au siège archiépiscopal de Malines ainsi qu'au domicile de l'ancien primat de Belgique, le cardinal Danneels.

    Tous les éléments saisis lors de ces perquisitions effectuées sur ordre du juge d'instruction Wim De Troy vont devoir être rendus. Et tous les éléments de l'instruction basés sur ces saisies sont invalidés.

    La même juridiction avait déjà invalidé la perquisition effectuée le même jour dans les locaux de la commission d'enquête ecclésiastique sur les cas d’abus sexuels sur mineurs.

  • La persécution épiscopale à Agen

    Face à la persécution que lui faisait subir Mgr Herbreteau, l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre a dû abandonner son apostolat dans le diocèse d’Agen. Paix liturgique publie deux lettres « édifiantes » qui permettent d’en savoir plus, et un article de Golias, peu suspect de sympathie pour les traditionalistes, qui à propos de l’autoritarisme de Mgr Herbreteau conclut : « A cet égard, l’évêque Herbreteau est à l’instar de Mgr Nourrichard d’Evreux un cas d’école. »

  • Tiens donc…

    Les moines de l'abbaye de Lérins ont finalement repoussé l'idée d'accueillir des demandeurs d'asile comme ils l'avaient évoqué fin août :

    "La communauté des moines de Lérins s'est réunie avec un a priori favorable dans un élan de générosité pour accueillir quelques demandeurs d'asile. Cependant, (...) les frères ont pris conscience des problèmes que cela pose et ont dû décliner avec regret cette demande d'accueil. La communauté, accueillant déjà largement en fonction de ses possibilités, s'est vue dépassée en termes de compétences quant au suivi des démarches administratives et à l'accompagnement psychologique et humain."

  • Les perquisitions secrètement illégales…

    Me Fernand Keuleneer, avocat de l'archevêché de Malines-Bruxelles, a déclaré sur Radio Vatican que le parquet général de Bruxelles a jugé que les actions menées le 24 juin dernier au siège de l'archevêché, au siège de la Commissions sur les abus sexuels et au domicile du cardinal Godfried Danneels dans le cadre de l'enquête sur des cas d'abus sexuels, étaient « irrégulières ». Cela implique que toutes les saisies doivent être levées et rendues, et que tous les actes d'instruction basés sur ces saisies doivent être annulés.

    Le juge d’instruction qui avait lancé ces ahurissantes perquisitions (assorties d’une séquestration de tout l’épiscopat belge) est donc sévèrement désavoué.

    Mais la nouvelle n’est toujours pas officielle.

    Le 13 juillet, Me Keuleneer avait tenu une conférence de presse pour révéler que le parquet venait, ce jour-là, de juger les perquisitions illégales.

    Mais l’arrêt a été rendu à huis clos, et le parquet a refusé d’en confirmer la teneur. Une porte-parole déclarait :

    « La Chambre des mises en accusation de Bruxelles, saisie du contrôle de la régularité de l'instruction du juge Wim De Troy, a rendu son arrêt ce matin. Nous en avons pris connaissance, mais le juge d'instruction souhaite qu'on ne fasse aucun commentaire quant à cet arrêt. C'est lui qui est maître de son instruction, je ne peux pas aller à l'encontre de son avis. »

    Voilà qui ne grandit pas ce juge. La prochaine étape ne peut être que son dessaisissement de l’affaire…

  • La messe de Soumela

    Pour la première fois depuis le génocide des Grecs du Pont, une messe a pu être célébrée, le jour de l’Assomption, au monastère orthodoxe de Soumela (en turc Sümela), près de Trabzon en Turquie. Les autorités ont permis à 500 personnes d’assister à cette messe dans l’enceinte du monastère, c’est-à-dire dans la cour, et non dans le bâtiment, cependant que 2.000 autres personnes, selon les autorités, suivaient du dehors, sur un écran géant, la divine liturgie célébrée par le patriarche Bartholomée. Les participants étaient des descendants des rescapés des Grecs du Pont, venus de Grèce ou de Russie.

    La messe est désormais permise en ce haut lieu orthodoxe une fois par an, le 15 août.

    Sans doute le gouvernement turc croit-il ainsi faire la preuve qu’il fait des progrès en matière de respect des minorités religieuses, condition de son adhésion à l’Union européenne…

    Ce n’est pourtant pas une messe annuelle qui change quoi que ce soit à la situation des Eglises en Turquie. Mais les Turcs entendent jouer sur l’émotion considérable que cette autorisation a suscitée. "C’est un événement historique" qui atteste "d'un esprit de coopération et de paix entre notre peuple et celui du pays voisin", a déclaré le Premier ministre grec Georges Papandréou. Nul doute que le gouvernement grec appuiera encore plus fort la demande d’adhésion de la Turquie…

  • Le faux évêque et l’immigration clandestine

    Un faux évêque, “Mgr Côme”, avait proposé à une Camerounaise, infirmière à Angers, de l’aider à faire venir ses filles en France. Il lui avait soutiré 20.000 euros, et les filles étaient en fait restées bloquées à Chypre. L’enquête menée par la police a conduit à la libération des filles, et à l’arrestation du faux évêque et de son complice à Chypre.

    Ce genre d’affaire n’existerait pas si les évêques ne se faisaient pas en permanence les chantres de l’immigrationnisme et les défenseurs des “sans-papiers”.

  • Encore une église saccagée

    Celle de Pouan-les-Vallées (XIIIe-XVIe siècles), dans l’Aube.

    Crucifix renversés, lustres en verre éclatés sur le pavé, autel renversé, corde d'une cloche arrachée, chemin de croix incendié... « Le pire, c'est la destruction de la voûte en ogive, au-dessus du maître-autel. »

    (via F. Desouche)

  • Une nouvelle église copte catholique

    Le gouvernement égyptien a assigné un terrain de 300 m2 pour la construction d’une église copte catholique et d’une école près de la cité industrielle du « 6-Octobre », au sud du Caire.

    Il faut 30 ans pour obtenir l’autorisation de construire une église en Egypte, quand on l’obtient. Mais l'évêque de Guizeh, Mgr Antonios Aziz Mina, a expliqué à l'association Aide à l'Eglise en détresse (AED), qui lui apporte son soutien, que les autorités égyptiennes font des exceptions pour les structures ecclésiastiques proposées pour les nouvelles zones urbaines.

    Créé en 2003, le diocèse de Guizeh compte moins de 6.000 catholiques et cinq séminaristes.

    L'Église catholique copte compte 250.000 fidèles.

    (Zenit)

  • Les Canadiens de la TAC ont voté l’union

    Le synode de l’ACCC (Anglican catholic Church of Canada, membre de la TAC – Traditional Anglican Communion) a tenu, du 12 au 16 juillet, son 8e synode à Surrey, en Colombie britannique, sous la présidence de son « métropolite » l’évêque Peter D. Wilkinson. Etaient présents ses deux évêques suffragants, ainsi que John Hepworth, le « primat » de la TAC.

    A l’ordre du jour, un vote sur la proposition romaine d’ordinariats anglicans catholiques selon la constitution apostolique Anglicanorum Cœtibus de Benoît XVI.

    La « maison du clergé » a voté à l’unanimité en faveur de la proposition, et la  « maison du laïcat » à une large majorité (25 délégués, contre 2 et 3 abstentions).

    Le clergé a élu un conseil d’administration provisoire, qui a nommé l’évêque Wilkinson comme futur premier évêque de l’ordinariat canadien.

    C’est en fait une confirmation, et la suite, de la démarche de l’ACCC, qui a déjà formellement demandé l’érection d’un ordinariat le 12 mars dernier.

    L’ACCC compte 45 paroisses. Elle a connu une progression ces dernières années, qui a conduit à la consécration de deux évêques suffragants en 2007.