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Eglise - Page 234

  • Ubicumque et semper (partout et toujours)

    Le Saint-Siège a publié hier le texte du motu proprio par lequel Benoît XVI crée le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation. L’action de ce Conseil « est au service des Églises particulières, en particulier dans les territoires de tradition chrétienne où se manifeste le plus clairement le phénomène de la sécularisation ». (Le texte est en latin et en italien. Traduction française de La Croix.)

    L'Eglise a le devoir d'annoncer l'Evangile de Jésus-Christ partout et toujours. Lui, le premier évangéliste et le plus grand, le jour de son ascension vers le Père a commandé aux Apôtres : « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés » (Mt 28, 19-20). Fidèle à ce commandement, l'Eglise, le peuple qui appartient à Dieu pour annoncer ses merveilles (cf. 1 P 2,9), depuis le jour de la Pentecôte où elle a reçu le don de l'Esprit Saint (cf. Ac 2,14), ne s'est jamais lassée de faire connaître au monde la beauté de l'Evangile, en proclamant Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, le même « hier, aujourd'hui et pour l’éternité » (Hébreux 13:8), qui par sa mort et sa résurrection a mis en œuvre le salut, accomplissant ainsi l’ancienne promesse. Par conséquent, la mission d'évangélisation, continuation de l'œuvre voulue par le Seigneur Jésus, est pour l'Église une expression nécessaire et indispensable de sa nature.

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  • Les canons des Eglises catholiques orientales

    Benoît XVI a reçu samedi les participants au Congrès organisé à l'occasion du XX anniversaire de la promulgation du Code de droit canonique oriental. Il a dit notamment :

    "Les canons de l'Eglise ancienne, dont l'actuelle codification orientale s'inspire, encouragent toutes les Eglises orientales à conserver leur identité propre d'être à la fois orientales et catholiques. Les Eglises catholiques orientales, pour maintenir la communion catholique, n'avaient absolument pas l'intention de renier leur tradition. Comme déjà dit plusieurs fois, la pleine union réalisée des Eglises orientales catholiques avec l'Eglise de Rome ne doit pas entraîner, pour elles, une diminution de la conscience de l'authenticité et l'originalité qui leur sont propres. C'est pourquoi il est du devoir de toutes les Eglises orientales catholiques de conserver un patrimoine disciplinaire commun et d'alimenter les traditions qui sont une richesse pour toute l'Eglise... Ces mêmes canons sacrés des premiers siècles de l'Eglise constituent en grande partie le patrimoine disciplinaire canonique fondamental qui réglemente aussi les Eglises orthodoxes. En ce sens, les Eglises orientales catholiques peuvent offrir une contribution unique et importante au chemin œcuménique."

  • Benoît XVI a mis la tiare (sur ses armoiries)

    5070932208_46ed2da17a_o.jpgAu cours de l'Angelus d’hier, on a pu voir pour la première fois le nouveau blason pontifical de Benoît XVI, orné de la tiare.

    Jusqu’ici, on voyait sur son blason une mitre avec trois bandes dorées reliées entre elles (alors qu’il y avait toujours la tiare sur le blason de Jean-Paul II).

    Dans son allocution, le pape a demandé de prier pour le synode sur le Proche-Orient (voir aussi son homélie de la messe d’ouverture, où l’évangile a été proclamé en latin et en grec) :

    "Cette assise synodale extraordinaire, qui durera deux semaines, voit réunis au Vatican les pasteurs de l'Eglise qui vit dans la région du Moyen Orient, une réalité très variée : dans ces terres en effet, l'unique Eglise du Christ s'exprime dans toute la richesse de ses traditions antiques. Le thème sur lequel nous réfléchirons est le suivant : « L'Eglise catholique au Moyen Orient : communion et témoignage ». En effet, dans ces pays, hélas marqués par des divisions profondes et déchirés par des conflits anciens, l'Eglise est appelée à être signe et instrument d'unité et de réconciliation sur le modèle de la première communauté de Jérusalem, dans laquelle « la multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul coeur et une seule âme » (Actes 4, 32). Cette tâche est ardue étant donné que les chrétiens du Moyen Orient se trouvent souvent à (devoir) supporter des conditions de vie difficiles, au niveau personnel et familial. Mais cela ne doit pas décourager : c'est justement dans ce contexte que résonne le message permanent du Christ, encore plus nécessaire et urgent : « Convertissez-vous et croyez à l'Evangile » (Marc 1, 15). Lors de ma récente visite à Chypre, j'ai publié l'Instrument de Travail de cette assemblée synodale ; maintenant qu'elle a commencé, je vous invite tous à prier en demandant à Dieu une abondante effusion des dons de l'Esprit Saint."

    Et il a évoqué le Rosaire :

    "C'est une prière du cœur, où la répétition des « Ave Maria » oriente la pensée et l'affection vers le Christ, et donc, se fait supplication confiante vers sa Mère et notre Mère. C'est une prière qui aide à méditer la Parole de Dieu et à assimiler la communion eucharistique, à l'exemple de Marie, qui gardait dans son cœur tout ce que Jésus disait et faisait, et sa présence même."

  • Un synode pour le Proche-Orient

    Demain s’ouvre à Rome une assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des évêques. C’est une première dans l’histoire de l’Eglise, et un événement historique pour les chrétiens d'Orient. Voir la présentation qu’en fait Mgr Nikola Eterovic, son secrétaire général.

  • Un prêtre français

    On apprend par l’ambassade… des Philippines en Arabie saoudite que le prêtre arrêté pour avoir dit la messe dans un hôtel de Ryad est un prêtre français.

    Pas un mot sur le site de l’ambassade de France, où l’on apprend en revanche que « le Roi est rentré hier à Riyad, venant de Djedda », ce qui est en effet d’une importance capitale.

    (via Bivouac-ID)

  • Mgr Piacenza à la Congrégation pour le clergé

    Benoît XVI a nommé Mgr Mauro Piacenza préfet de la congrégation pour le Clergé. Il fut ordonné prêtre par le cardinal Siri, qui le fit chapelain de l’université de Gênes. Depuis 2007 il était secrétaire de la Congrégation pour le Clergé, et à ce titre il fut une cheville ouvrière de l'Année sacerdotale aux côtés du cardinal Claudio Hummes auquel il succède.

  • Académie pontificale pour la vie : ça continue…

    A la suite d’une longue et pénible polémique, qui avait été vive au sein même de l’Académie pontificale pour la vie, son président Mgr Rino Fischella avait été remplacé, en juillet dernier, par Mgr Mgr Ignacio Carrasco de Paula.

    Et voici que le prix Nobel de médecine est attribué au « père de la fécondation in vitro », Robert Edwards.

    Interrogé par la presse, Mgr Carrasco de Paula a vigoureusement dénoncé ce choix, qu’il « trouve complètement hors de propos ».

    Puis il a publié un texte où l’on pouvait lire : « Le choix d’Edwards ne me semble pas complètement hors de propos ; d’une part, il entre dans la logique que poursuit le comité qui décerne le prix Nobel, d’autre part il a ouvert un chapitre nouveau et important dans le domaine de la reproduction (sic) humaine, dont les meilleurs résultats sont visibles par tous, à commencer par Louise Brown, le premier bébé né par Fivete, qui est maintenant âgée de 30 ans et à son tour maman – de façon tout à fait naturelle – d’un enfant. »

    Ensuite, il évoquait les motifs de « perplexité », et reprenait l’essentiel de ses critiques. Mais le message était évidemment brouillé. Terriblement brouillé.

    Et l’AFP en profite pour le brouiller encore davantage, en affirmant :

    « Le Vatican accepte depuis fin 2008 la fécondation assistée, mais considère comme "moralement illégale" la fécondation in vitro en raison du "sacrifice d'un nombre très élevé d'embryons". »

    C’est faux. « Fin 2008 » fait référence à l’instruction Dignitas personae. Cette instruction ne modifie en rien le jugement de Donum vitae sur la fécondation in vitro.

  • Le rôle des conférences épiscopales

    Jeanne Smits a entrepris de traduire une excellente mise au point de Mgr Robert Vasa, évêque de Baker dans l’Oregon, sur le rôle des conférences épiscopales. Aujourd’hui le début du texte, qui n’est qu’une mise en bouche.

  • Mgr Cattenoz, la mosquée, et le FN

    Émile Cavasino, secrétaire départemental FN du Vaucluse, a été reçu par Mgr Cattenoz. Il écrit :

    Suite à certains articles parus sur internet relatant la participation de Monseigneur Cattenoz, archevêque d’Avignon, à l’inauguration de la mosquée de cette ville, j’ai sollicité une entrevue auprès de ce dernier. J’ai été reçu le mercredi  29 septembre 2010, accompagné de Monsieur Gérard Marcaggi, militant du Thor. Très vite, nous avons constaté que Monseigneur a  été victime d’une cabale et qu’en aucun cas il n’a participé à cette inauguration. Au contraire pour avoir vécu 15 ans en Afrique dans des pays à religion musulmane, il est un farouche défenseur de l’Église catholique, contrairement à certains évêques qui prônent le rapprochement entre le Christianisme et l’Islam, au nom de l’œcuménisme. Il est apparu en parfaite osmose avec nous.