Les moines de l'abbaye de Lérins ont finalement repoussé l'idée d'accueillir des demandeurs d'asile comme ils l'avaient évoqué fin août :
"La communauté des moines de Lérins s'est réunie avec un a priori favorable dans un élan de générosité pour accueillir quelques demandeurs d'asile. Cependant, (...) les frères ont pris conscience des problèmes que cela pose et ont dû décliner avec regret cette demande d'accueil. La communauté, accueillant déjà largement en fonction de ses possibilités, s'est vue dépassée en termes de compétences quant au suivi des démarches administratives et à l'accompagnement psychologique et humain."
Commentaires
Ah comme il est généraux d'aider à outrance les pauv' pitits africains un chouilla pourris gâtés sur les bords quand on laisse crever dans une misère noire et l'indifférence la plus totale les gosses d'Europe de l'Est pendant que leurs mères sont réduites à l'Etat d'esclaves sexuelles.
Les bons coeurs de notre époque ne sont pas les bons, ce sont des hypocrites et des imbéciles.
L'enfer est pavé de bonnes intentions. Toujours prier et réfléchir avant d'agir. L'évangile est un appel constant à la prudence.
Les moines lisent trop "La Croix", ce qui les a égarés.
Ils devraient plutôt se consacrer à la restauration de la culture religieuse détruite par Paul VI (qui avait de bons côtés doctrinaux, aussi, personne n'est tout noir ou tout blanc, restons justes et modérés.)
Entrer en relation avec les abbayes qui ont gardé la liturgie traditionnelle leur serait d'un grand secours. Ils feraient oeuvre utile à leurs contemporains et aux générations futures.
Un accueil disproportionné aux circonstances ne sert qu’à celui ou ceux qui causent ce déséquilibre social par intérêt personnel. Ils ne se soucient guère de la misère que cela entraine en fin de compte pour l’offreur et à plus longue échéance en plus aussi pour le demandeur d’accueil.
Les moines de l'abbaye de Lérins l’ont finalement bien compris et ont donc, à l’opposé des politiciens de France et de l’EU envers leur peuples, refusé de suivre ce chemin autodestructif pour leur communauté.
"Un accueil disproportionné aux circonstances ne sert qu’à celui ou ceux qui causent ce déséquilibre social par intérêt personnel. Ils ne se soucient guère de la misère que cela entraine en fin de compte pour l’offreur et à plus longue échéance en plus aussi pour le demandeur d’accueil. "
Oui, souvent le discours ecclésial semble n'établir des droits qu'en faveur des non-Européens. Or tout droit suppose un devoir (l'un est débiteur parce que l'autre est créancier) et aucun droit de l'homme ne peut avoir pour effet d'anéantir un autre droit de l'homme (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).
La remarque de Lise est très pertinente.