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Vous, chrétiens de Terre Sainte

Extrait de l'homélie de Benoît XVI, lors de la messe qu'il a célébrée dans la vallée de Josaphat, à Jérusalem, en face de la basilique de Gethsémani et du Jardin des Oliviers.

Comme Successeur de saint Pierre, j'ai mis mes pas dans les siens afin de proclamer au milieu de vous le Christ ressuscité, de vous confirmer dans la foi de vos pères et d'invoquer sur vous la consolation qui est le don du Paraclet. Me tenant devant vous aujourd'hui, je ne peux oublier les difficultés, les frustrations, les épreuves et les souffrances que tant de vous ont dû supporter à cause des conflits qui ont affecté ces terres, sans parler des amères expériences de déplacement auquel tant de vos familles ont été contraintes et - qu'à Dieu plaise - puissiez-vous ne plus connaître. J'espère que ma venue ici est ressentie comme le signe que vous n'êtes pas oubliés, que votre présence persévérante et votre témoignage sont hautement précieux aux yeux de Dieu et importants pour l'avenir de ces terres. En raison justement des profondes racines que vous avez dans cette terre, de votre culture chrétienne, forte et ancienne, ainsi que de votre confiance inébranlable dans la fidélité de Dieu à ses promesses, vous, Chrétiens de Terre Sainte, vous êtes appelés à servir non seulement comme une lumière-témoin de foi pour l'Église universelle, mais aussi comme un levain d'harmonie, de sagesse et d'équilibre dans la vie d'une société qui, traditionnellement, a été pluraliste, multiethnique et plurireligieuse et qui continue à l'être.

Juste avant ce propos, le pape avait dit : « Je salue (...) tous les fidèles de Terre Sainte qui, pour diverses raisons, n'ont pu nous rejoindre aujourd'hui. »

Il n'y avait guère plus de 3.000 fidèles, alors qu'il y en avait eu au moins dix fois plus à la messe d'Amman. Certes, le pape allait aussi célébrer la messe à Bethléem, puis à Nazareth. Mais il est clair que tout le monde pouvait voir le pape à Amman, alors que les autorités israéliennes ont empêché la plupart des fidèles de le voir à Jérusalem. On a pu ainsi comparer la liberté religieuse en Jordanie et en Israël, dans la propagande, et dans les faits. Mais, bien sûr, les chrétiens d'Israël sont palestiniens. Donc des « terroristes »...

Commentaires

  • très bien.

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