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Le ministre italien de l'Agriculture Francesco Lollobrigida a "fait scandale", nous apprend l'AFP, parce qu'il a utilisé l'expression "remplacement ethnique".
Alors que la submersion migratoire ne cesse de s'aggraver, il a dit:
"Nous ne pouvons pas nous résigner à l'idée d'un remplacement ethnique : les Italiens ont moins d'enfants, alors remplaçons-les par d'autres. Ce n'est pas la voie à suivre."
Le "remplacement ethnique" est une évidence (et cela fait des années qu'on peut le constater - aussi - dans des quartiers de grandes villes italiennes), mais il est scandaleux de dire ces évidences. A en croire le "parti démocrate", c'est même "répugnant" et ça a "des relents de suprématisme blanc". Sic.
Ce matin, des policiers des forces spéciales, bérets rouges et fusils mitrailleurs, sont entrés dans le monastère des Grottes de Kiev, escortant des fonctionnaires de la « Réserve » qui ont fracturé des serrures et ont posé des scellés sur un bâtiment. Le tout sans fournir aucun document. Le monastère a porté plainte contre ces intrusions et actions illégales.
Des fidèles ont accouru et au cri de « La laure appartient au peuple » ont arraché les scellés et rouvert le bâtiment.
L’ambiance a été longtemps électrique devant l’entrée du monastère, la « police du dialogue » (sic, c’est écrit sur leurs dossards) interdisant l’entrée principale, tandis que les habituels provocateurs venaient faire leur show devant les caméras de télévision.
Au moment où j’écris le calme est revenu. Il n’y a plus guère que la « police du dialogue » devant l’entrée, et, à l’intérieur d’une des églises de la laure, des fidèles assistent aux vêpres.
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A Novovolynsk (Volhynie), le conseil municipal interdit l’activité de l’Eglise orthodoxe ukrainienne et la prive du droit d’utiliser les terrains sur lesquels sont édifiés l’église Saint-Panteleimon, l’église de l’Ascension et le monastère de la Dormition. Le conseil municipal y a été exhorté de vive voix par le recteur de la cathédrale de l’Eglise de Porochenko.
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Un commando de la secte du pouvoir tente de prendre possession de l'église Saint-Nicolas de Guiltcha, dans le diocèse de Rivne, après avoir brisé les serrures.
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Le recteur de l'Académie de théologie et du séminaire de Kiev (qui se trouvent dans la laure des Grottes de Kiev), l'archevêque Silvestre de Bilhorod, a dit avant-hier lors d'une vidéoconférence avec des journalistes grecs:
"Je ne sais pas jusqu'où l'État peut aller, surtout si l'Occident ne réagit pas à ce qui se passe dans la sphère religieuse en Ukraine. Mais je suis absolument convaincu que même si l'Église orthodoxe ukrainienne est complètement interdite et liquidée, nous n'irons nulle part, car les gens restent et nous suivront. Au cours de sa longue histoire, l'Église a survécu à Dioclétien, au joug ottoman, au régime de Staline et à la persécution de Khrouchtchev - d'une manière ou d'une autre, nous survivrons également au ministre Tkachenko."
Selon une étude de l’Institut des mass médias, qui dépend du Parlement ukrainien, plus de 82 % des publications sur l’Église orthodoxe ukrainienne dans les médias en ligne ukrainiens présentent des signes de discours de haine et de violation des normes journalistiques.
« Les médias ukrainiens respectent généralement les normes journalistiques et le code de déontologie lorsqu’ils couvrent des sujets sensibles de manière impartiale et sans langage émotionnel. Toutefois, dans le cas de la couverture de l’Église orthodoxe ukrainienne, de nombreux rédacteurs en chef ont eu recours à des titres émotionnels et accusateurs sur les croyants eux-mêmes, et pas seulement sur les dirigeants de l’Église orthodoxe ukrainienne.
« Dans les articles concernant le métropolite Paul, les journalistes ont également eu recours à un langage émotionnel, à des propos haineux et, dans certains cas, à la manipulation. »
Vladimir Poutine s’est rendu ce matin dans la région de Kherson et dans la République de Lougansk pour rencontrer les soldats et les officiers. Il leur a offert une réplique de l’icône qu’on voit devant lui sur la photo. Il s’agit de l’icône du Christ « non faite de main d’homme », du Mandylion, qui a été, sur fond rouge avec les mêmes inscriptions que sur le pain de l’Eucharistie : "Jésus Christ Vainqueur", l’icône protectrice des armées russes pendant des siècles, comme l’a rappelé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. On la voit d’ailleurs beaucoup sur le front.
Dmitri Peskov a précisé que l’icône qui est devant Poutine a appartenu à Piotr Vannovski, ministre de la Défense de Russie entre 1881 et 1898, et qu’elle a été achetée à un collectionneur américain. Elle va être remise à la cathédrale principale des forces armées russes.
Voici un échantillon des différents chœurs du « projet Terre Natale », domiciliés au monastère Sretenski de Moscou.
Chers amis, nous vous souhaitons une radieuse résurrection du Christ !
Cette fête rouge et or et d'une blancheur aveuglante, rayonnante et jubilatoire, éclate dans les rues de Moscou avec le premier "Le Christ est ressuscité !", et dans la nature elle s'épanouit rapidement, dans une transparence particulière, le silence des rues nocturnes et une joie qui remplit l'air - à propos du Christ ressuscité. Même les étoiles brillent d'une manière particulière la nuit de Pâques.
Nous avons préparé un message de bienvenue pour vous : un concert vidéo de Pâques.
Bon visionnage !
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Rappelons que l’église du nouveau monastère Sretenski, plus haute que la Loubianka voisine, n’a pas de reliques, parce qu’elle est « édifiée sur le sang » des martyrs du bolchevisme. Elle fut consacrée au centième anniversaire de la révolution d’octobre, en présence de Vladimir Poutine. Le monastère publie de très nombreuses vidéos, dont celles de la divine liturgie en direct quasiment tous les jours. Certaines sont célébrées dans la sublime ancienne église.
Les manifestations de paysans en Pologne contre l’invasion des céréales et autres produits agricoles ukrainiens à bas prix ont conduit à la démission du ministre de l’agriculture, et à la décision d’interdire toute importation agricole ukrainienne. Décision suivie immédiatement par la Hongrie. Puis par la Slovaquie. Et qui devrait l’être demain par la Bulgarie.
La Commission européenne a naturellement protesté. Ce qui lui importe n’est pas l’intérêt des Etats membres, ni, moins encore, le gagne-pain des paysans de l’UE, mais, outre l’impératif d’aider l’Ukraine à tout prix, le principe dictatorial de l’UE. Le principe intangible est que la politique commerciale est de la compétence exclusive de la Commission européenne. Les gouvernements des Etats membres n’ont rien à dire. Ils n’ont donc pas le droit d’interdire quelque importation que ce soit, ni un transfert de produits agricoles par leur territoire.
Toutefois, la Commission n’a pas annoncé qu’elle portait plainte devant la Cour de Justice de l’UE. Alors pourtant que la Pologne et la Hongrie sont les méchants patentés, habitués des actions de l’UE devant la Cour.
C’est qu’il y a un hic. Les paysans polonais et hongrois, on s’en fout. Mais la Slovaquie met en avant que des lots de céréales ont été traités avec un pesticide interdit dans l’UE. Puis on apprend que d’autres lots sont des OGM, interdits dans l’UE…
Affaire à suivre, bien sûr, dans le cadre de l’adhésion accélérée de l’Ukraine à l’UE… En attendant les céréales à l’uranium appauvri subventionnées par l’Angleterre…
La sénatrice irlandaise Mary Fitzpatrick (parmi d’autres) a souhaité la bienvenue en Irlande de Jobidon avec cette photo du Parlement irlandais, ou ex-irlandais : on voit un drapeau américain, un drapeau de l’UE, un drapeau… ukrainien, mais pas de drapeau irlandais…
C’était bien la peine de proclamer l’indépendance de l’Irlande lors des Pâques sanglantes de 1916…
Le métropolite Jean (Ioannikij), primat de l’Eglise orthodoxe du Monténégro, a évoqué la situation en Ukraine dans son message de Pâques :
Il ne s'agit pas tant d'une violation des droits et des libertés religieuses que, malheureusement, d'une terreur d'État et d'une tentative de suppression de l'orthodoxie primordiale en Ukraine.
En voyant comment cette Église crucifiée, à commencer par son chef, ses archevêques, son clergé, ses moines et ses fidèles, endure calmement et courageusement les insultes, les calomnies, les vols et le pillage des temples, en se tenant sur le chemin du Calvaire du Christ, nous sommes convaincus que le Seigneur déversera sa miséricorde sur elle et qu'elle émergera devant le monde après de cruelles souffrances et persécutions, renforcée par des milliers de nouveaux confesseurs et martyrs.
Les souffrances que subit actuellement l'Église orthodoxe ukrainienne, notre Sainte Église les a également subies à plusieurs reprises au cours de son histoire. Les Serbes orthodoxes du Kosovo et de Métochie ont connu les mêmes souffrances, sinon pires, aux mains des terroristes albanais de 1999 à 2004. Il ne fait aucun doute que cette période a donné naissance à de nombreux martyrs serbes du Kosovo qui ont souffert au nom de Dieu et de la foi orthodoxe et qui, à l'avenir, lorsque Dieu le voudra, brilleront de la sainteté de leur sacrifice au firmament de notre Église.
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Le métropolite Philarète de Lvov et de Galicie s’est adressé aux fidèles à l’occasion de Pâques, alors que toutes les églises, y compris la cathédrale, ont été volées : « Nous n’avons pas pu ensemble, d'un seul cœur et d'une seule bouche, glorifier le Christ ressuscité dans nos églises, qui sont maintenant saisies. Cette croix d'épreuves, que le Christ a accepté de porter pour son peuple en Galicie, est le chemin par lequel le Seigneur nous unit à lui. » L'évêque a rappelé que toutes les difficultés et les épreuves traversant le Golgotha et le tombeau rayonnant du Christ renouvelleront certainement les cœurs des croyants par la grâce divine du Christ ressuscité. « Que le Seigneur nous unisse tous, qu'il nous envoie la patience dans les épreuves, l'espérance et la confiance ! »
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Ils ont osé lancer 20 roquettes en direction de la cathédrale de Donetsk pendant les célébrations de la nuit pascale. Certaines sont tombées à proximité même du sanctuaire, faisant un mort et sept blessés. (Les stands de Pâques juste derrière ont été détruits.) Une autre a incendié une école maternelle.
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Le conseil municipal de Ternopil a voté à l’unanimité ce matin la suppression du droit de l’Eglise orthodoxe ukrainienne d’utiliser le terrain sur lequel sont édifiés la cathédrale et les locaux du diocèse.
Addendum. Ce même jour s'ouvre le procès du maire de Ternopil, accusé d'avoir perçu une prime de 250% de son salaire chaque mois de 2021.
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Le jour de Pâques, sur la chaîne ukrainienne Canal 5, était diffusée une émission intitulée : « Le nettoyage des popes moscovites : l’aumônier parle de l’Eglise orthodoxe ukrainienne ». Outre le discours convenu sur l’éradication nécessaire de l’Eglise orthodoxe ukrainienne en Ukraine, l’aumônier militaire de la soi-disant Eglise orthodoxe d’Ukraine, Serge Dmitriev, ancien prêtre de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, a surtout écouté sans broncher, sans répondre, sans même cligner d’un œil, l’animatrice Yanina Sokolova déclarer à propos de la corruption en Ukraine : « Ils donnent un pot-de-vin ou résolvent un problème pendant la semaine, puis ils vont à l'église et mangent de la merde d'Onuphre avec une cuillère, puis rentrent chez eux et décident qu'ils sont propres et peuvent prendre et donner un pot-de-vin la semaine suivante… »
La « merde d’Onuphre » est le Corps et le Sang du Christ consacrés par le métropolite de l’Eglise orthodoxe ukrainienne.