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Pâques à Moscou

Voici un échantillon des différents chœurs du « projet Terre Natale », domiciliés au monastère Sretenski de Moscou.

Chers amis, nous vous souhaitons une radieuse résurrection du Christ !

Cette fête rouge et or et d'une blancheur aveuglante, rayonnante et jubilatoire, éclate dans les rues de Moscou avec le premier "Le Christ est ressuscité !", et dans la nature elle s'épanouit rapidement, dans une transparence particulière, le silence des rues nocturnes et une joie qui remplit l'air - à propos du Christ ressuscité. Même les étoiles brillent d'une manière particulière la nuit de Pâques.

Nous avons préparé un message de bienvenue pour vous : un concert vidéo de Pâques.

Bon visionnage !

*

Rappelons que l’église du nouveau monastère Sretenski, plus haute que la Loubianka voisine, n’a pas de reliques, parce qu’elle est « édifiée sur le sang » des martyrs du bolchevisme. Elle fut consacrée au centième anniversaire de la révolution d’octobre, en présence de Vladimir Poutine. Le monastère publie de très nombreuses vidéos, dont celles de la divine liturgie en direct quasiment tous les jours. Certaines sont célébrées dans la sublime ancienne église.

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Commentaires

  • Ces gens là, que nous sommes censés vomir pour leur barbarie antidémocratique, nous sont infiniment supérieurs.
    Orgueil de la France, suiviste des US. Elle en.crevera

  • N'oublions pas quand même que la pratique religieuse est faible en Russie, que des fléaux y demeurent très présents, que la misère morale y est importante.
    Non pas pour dénigrer ni minimiser la tendance actuelle au relèvement mais parce qu'en ne voyant que ça on pourrait se bercer d'ilusions.
    La nuit du bolchevisme laisse encore des traces.

  • Il faut faire attention aux erreurs de perspective. La notion occidentale de « pratiquant » ne peut pas s’appliquer telle quelle à l’orient. Dans le monde byzantin les icônes sont des sacrements : l’icône du Christ n’est pas seulement une représentation du Christ, elle est présence du Christ. Il en est de même des icônes de la Mère de Dieu et des saints. Vénérer les icônes, c’est entrer en contact réel avec la personne qu’elles représentent. Le fidèle qui vénère les icônes chez lui, dans le « beau coin », est incontestablement un pratiquant, même s’il échappe aux catégories occidentales (et cela fut accentué par la répression soviétique qui empêchait d’aller à l’église). Comptez les maisons qui ont un « beau coin », et vous verrez se multiplier de façon exponentielle le nombre de « pratiquants » : de gens qui de fait s’affirmeront orthodoxes. Même si assurément une pratique complète suppose aussi de participer de temps en temps au Sacrement du Corps et du Sang, donc à la divine liturgie. Mais la vénération des icônes est tellement importante qu’on peut voir – c’est notamment flagrant sur les vidéos grecques – des gens qui vont à l’église le dimanche pendant la divine liturgie vénérer les icônes, allumer un cierge et s’en retourner…

  • Les bonnes pratiques en Russie:
    https://fr.rbth.com/lifestyle/79905-comportement-eglise-orthodoxe-traditions-guide

  • Merci de vos précisions.

  • Depuis longtemps, en fait, en fin de l'adolescence, mis en contact pour la première fois avec la liturgie orthodoxe, j'ai été impressionné, immédiatement séduit par sa richesse, ses icônes, ses chants ; sa liturgie est en contraste total avec la sobriété devenue quasi protestante au fil des ans de la liturgie catholique.
    J'ai même avoué à un prêtre que je connaissais très bien, mais qui est aujourd'hui décédé, que la liturgie catholique gagnerait à retrouver plus de majesté. Il ne m'a jamais contredit, au contraire, il partageait mon avis.
    Les chœurs particulièrement, à chaque écoute, me saisissent au tréfonds de mon être, autant, parfois plus que les magnifiques chants grégoriens, surtout chantés par les moines..
    L'Église catholique resaisie grandira d'accueillir en son sein l'Église orthodoxe convertie. Il manque SI PEU que cela advienne !
    Cela sera lors du Pontificat retrouvé plein et entier qui consacrera enfin la Russie dans les termes exacts demandés par la Très Sainte Vierge Marie à Fatima pour le retour de la Sainte Russie à la Foi catholique de ses origines, l'éradication de toute trace de modernisme au sein de l'Église catholique renaissante et renouvelée, la consécration du monde aux Cœurs conjoints Sacré de Jésus et Immaculé de Marie.et la proclamation du dernier dogme marial : Marie, Avocate, Médiatrice et Co-Rédemptrice (ND de tous les Peuples, Amsterdam).

  • Je vous laisse juge de la beauté de la liturgie orthodoxe :

    "saint Augustin avait cette formule célèbre : QUI BIEN CHANTE, DEUX FOIS PRIE.(...) le chant redouble la prière. Comment cela ? Par la grâce propre du chant liturgique : la prière des mots s’unit à la prière des notes. Trois règles en découlent, qui ne sont pas toujours honorées dans nos cantiques du dimanche : il faut un texte priant, une musique priante, et une harmonie du texte et de la musique."
    Alain Bandelier dans Famille chrétienne, le 9 janvier 2021.

    Extrait de la lettre MEDIATOR DEI,
    Lettre encyclique Mediator Dei sur la sainte liturgie
    de sa Sainteté le Pape PIE XII - 20 novembre 1947
    (...)
    Dans tout ce qui regarde la liturgie, il faut que se manifestent le plus possible ces trois caractères, dont parle Notre prédécesseur Pie X : LE RESPECT DU SACRÉ, qui rejette avec horreur les nouveautés profanes ; LA TENUE ET LA CORRECTION DES ŒUVRES D'ART, vraiment dignes de ce nom ; enfin le SENS DE L'UNIVERSEL qui, tout en tenant compte des traditions et coutumes locales légitimes, AFFIRME L'UNITÉ et la catholicité de l'Église (cf. Lettre apost. Motu Proprio Tra le sollecitudini, du 22 novembre 1903).

    BEAUTÉ DES ÉDIFICES SACRÉS
    CHANTS, surtout le chant grégorien
    (...)
    Mais il y a quelque chose de plus important encore, Vénérables Frères, et que Nous recommandons spécialement à votre sollicitude et à votre zèle apostolique. Tout ce qui concerne le culte religieux extérieur a son importance, mais ce qui est LE PLUS URGENT et ce qui importe AU PLUS HAUT POINT, c'est QUE LES CHRÉTIENS VIVENT LA VIE DE LA LITURGIE, en alimentent et fortifient l'esprit.

  • Je suis avec Vivaldi. Pour moi, la musique se confond avec les jeunes femmes. C'est comme la littérature, la poésie, la peinture. L'art est féminin, au moins dans ce qui l'inspire, et si nous n'avons pas le bonheur d'être artiste, nous pouvons rêver de nous faire écraser la gueule par la lame du patin à glace d'une beauté russe de dix-neuf ans...

  • Toujours hs, mais la version 1983 du Barbier de Séville par Marriner, Allen, Baltsa, etc, quelle merveille ! Je l'avais enregistrée sur France Musique sur une cassette métal que j'écoutais tout le temps et que ma femme a bazardée un beau jour, style destruction made in Japan. J'ai failli l'égorger avec une obsidienne ! Je ne savais pas de quelle version il s'agissait...J'ai dû en entendre six ou sept depuis, que je trouvais ennuyeuses. L'autre jour, je me suis dit : "Voyons, voyons, tu as dû enregistrer ça quand tu séchais les cours en 1984." Une petite recherche et je l'ai retrouvée, commandée, reçue, écoutée. Un must !

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