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  • Raté (évidemment)

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    Le G7, l’Australie et l’Union européenne se sont mis d’accord sur une limitation du prix du baril de pétrole russe à 60$. A partir de ce jour.

    Reuters constate que le pétrole russe se vend à 79$ le barril en Asie, très au-dessus du prix plafond…

    Les pays qui appliquent le prix plafond se privent de pétrole russe, c’est tout. (Ou bien l’achètent bien plus cher que son prix en passant par des intermédiaires – l’Inde notamment.)

  • La persécution Zelensky

    Le SBU a fait savoir samedi que le gouvernement ukrainien a imposé des sanctions à dix prêtres de haut rang de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, pour avoir « coopéré avec les autorités russes, diffusé de la propagande de guerre pro-russe et justifié l'invasion militaire de l'Ukraine par la Russie ».

    Les sanctions prises pour cinq ans comprennent le gel des avoirs, l'interdiction de sortie de capitaux d'Ukraine et l'interdiction d'acheter des biens immobiliers.

    Cela dit, de l’aveu même du SBU, les dix prêtres en question vivent dans des territoires contrôlés par la Russie ou à l’étranger.

    Le SBU continue de perquisitionner les monastères, églises et presbytères de l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Ce lundi c’était au monastère de la Transfiguration de Mgar (région de Poltava) et dans les locaux diocésains de Krementchouk et de Loubny (également dans la région de Poltava).

  • Jusqu’en Afrique

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    Sur le site de la présidence nigériane :

    Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, appelle à renforcer la sécurité autour des frontières du bassin du lac Tchad en raison de la prolifération des armes provenant de la guerre russo-ukrainienne.

    C’était le 29 novembre au sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Commission du bassin du lac Tchad, que préside Muhammadu Buhari.

    Il a déclaré que la menace terroriste dans la région avait été relativement maîtrisée, mais que l’afflux d’armes pose de nouveaux défis : « Force est cependant de constater que malgré les succès enregistrés par les vaillantes troupes de la MNJTF et les différentes opérations nationales en cours dans la région, des menaces terroristes guettent toujours. Malheureusement, la situation au Sahel et la guerre qui fait rage en Ukraine sont des sources majeures d'armes et de combattants qui renforcent les rangs des terroristes dans la région du lac Tchad. »

  • Chris Beck n’est plus Kristin

    C’est un témoignage important aux Etats-Unis, parce que la « transition de genre » du soldat des forces spéciales de la marine américaine avait été ultra-médiatisée et avait fait l’objet d’un livre, Warrior Princess (princesse de guerre, sic), qui avait été un gigantesque succès de librairie.

    Lors d’un podcast de deux heures avec le commentateur politique Robby Starbuck, Chris Beck, qui était devenu “Kristin”, a expliqué qu’il regrettait ce qu’il avait fait et qu’il avait entamé une « détransition ».

    Il a surtout raconté comment les médias l’avaient utilisé pour promouvoir l’idéologie transgenre. Une psychologue, Anne Speckhard, lui avait affirmé qu’il était transgenre après une seule séance d’une heure. Puis elle l’a manipulé pour qu’ils écrivent un livre. Pendant l’écriture il a senti que quelque chose n’allait pas et il a demandé d’arrêter. Mais Anne Speckhard a terminé et publié « le livre qui l’a rendue millionnaire ». Puis il est longuement passé sur CNN et est devenu malgré lui le porte-flambeau de l’idéologie transgenre.

    Aujourd’hui il dit que c’est une secte dangereuse, qui ne supporte pas qu’on la critique et traite de nazis ceux qui la quittent. Il souligne les dangers de l’acceptation automatique par les médecins des discours des enfants qui se sont auto-diagnostiqués comme transgenres. Et il parle du danger des traitement hormonaux, et des actes chirurgicaux : « une étape dont ils ne parlent pas vraiment ».

    Chris Beck assume son « entière responsabilité » dans la promotion de l’idéologie du genre à l’époque, mais considère qu’alors il était naïf, et préoccupé par le fait que les enfants « soient convaincus de cela ». « Je ne veux pas que cela continue, dit-il, et je ne veux pas que ces enfants soient blessés. »

  • Nuland à Kiev

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    Victoria Nuland est retournée samedi en Ukraine. C’est elle qui, alors responsable du Département d’Etat pour l’Ukraine, s’était fait copieusement photographier fin 2013 place de l’Indépendance à Kiev en train de distribuer des biscuits aux manifestants qui occupaient les lieux. C’est elle surtout qui constitua le gouvernement ukrainien pro-américain en février 2014, comme l’atteste une conversation téléphonique avec l’ambassadeur des Etats-Unis (et « que l’Union européenne aille se faire foutre », avait-elle ajouté). C’est elle aussi qui peu avant avait souligné que les Etats-Unis avaient déjà donné 5 milliards de dollars à l’Ukraine pour que le pays se détache vraiment de la Russie.

    Samedi, Victoria Nuland a longuement rencontré le chef de cabinet de Zelensky, Andriy Yermak. « Tout le monde sait combien vous soutenez notre pays », lui a dit Yermak. En effet. Et encore : « La victoire de l’Ukraine, dont nous sommes certains, sera notre victoire conjointe. »

    Nuland a dit : « Nous voyons que les Ukrainiens sont toujours au combat. Vous combattez aujourd’hui pas seulement pour votre liberté, mais aussi pour les valeurs démocratiques. C’est très important. » Sans rire…

    Victoria Nuland a également rencontré Zelensky, mais les sources d’information officielles sont quasi muettes (et ne donnent pas de photo...). On saura seulement qu’ils ont parlé du « partenariat ukraino-américain »...

    La Pravda ukrainienne rapporte quant à elle :

    « La sous-secrétaire d'État américaine Victoria Nuland a exprimé sa conviction que le président russe Vladimir Poutine a décidé de ne pas recourir à l'arme nucléaire dans la guerre contre l'Ukraine en raison des avertissements sévères d'autres États... Selon Nuland, après avoir renoncé à l'escalade nucléaire, "la Russie est passée à une arme fondamentalement différente en lançant des attaques contre l'infrastructure énergétique ukrainienne", ce qui est inacceptable. »

    Commentaire de Maria Zakharova sur son fil Telegram :

    Lorsque l'Ukrainska Pravda cite Victoria Nuland, c'est 6️⃣9️⃣, une combinaison qui peut fondamentalement caractériser la relation entre les ultra-libéraux américains et le régime de Kiev au fil des ans.

    Maintenant, de la forme à la substance. Victoria Nuland s'est une fois de plus ridiculisée : d'abord, ils ont gonflé le sujet de la menace nucléaire russe par l'intermédiaire des médias et des groupes de réflexion qu'ils contrôlent, et maintenant ils essaient de faire porter le chapeau à qui de droit : l'Armageddon nucléaire n'aurait pas eu lieu à cause des "avertissements sévères" (et non parce que personne de ce côté-ci de la frontière ne le préparait). La position russe sur la prévention de la guerre nucléaire a été clarifiée à de nombreuses reprises, notamment dans une déclaration récente qui a été spécifiquement traduite dans la langue des membres du département d'État.

    Quant à l'"inacceptabilité des frappes sur le système énergétique", ce n'est pas à Nuland de donner des leçons au monde - seuls les États-Unis et l'OTAN réunis ont détruit plus de réseaux énergétiques que les États-Unis. Le porte-parole de l'OTAN, Jamie Shea, l'a également admis lors du bombardement de la Yougoslavie, comme je l'ai écrit récemment.

    À propos, en 1994, le major Thomas Griffith de l'US Air Force a soutenu sa thèse intitulée "Frappes stratégiques sur les systèmes d'alimentation électrique nationaux", se préparant apparemment déjà à l'époque aux événements de Yougoslavie.

    Jamie Shea disait exactment: "Le fait que 70% du territoire de la Yougoslavie soit privé d'électricité montre que nous avons le doigt sur l'interrupteur. Nous pouvons allumer et éteindre l'électricité là où nous en avons besoin et là où nous le voulons."

  • Rorate Cæli

    Le Rorate Cæli desuper, tel qu’il est dans le « Manuel des pieuses domestiques » d’Ozanam, publié en 1847, avec la même traduction que dans le bréviaire de Mgr de Vintimille un siècle plus tôt.

    Quant au chant c’est une curiosité. Le soliste se croit manifestement à l’Opéra, or il s’agit des moines d’En-Calcat… (L’enregistrement figure sur le 26e disque d’une collection de 76 disques 78 tours publiée en 1952 par le Studio SM.)


    podcast

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  • Deuxième dimanche de l’Avent

    L’évangile est celui où saint Jean Baptiste envoie deux de ses disciples à Jésus pour lui demander : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? ». Dans son homélie 36 sur saint Matthieu, saint Jean Chrysostome cite tous les passages des évangiles qui prouvent abondamment que le Précurseur savait parfaitement que Jésus était le Christ Sauveur attendu. Il poursuit :

    Mais quel est donc le sujet de cette ambassade ? Et puisqu’il est visible par tout ce que nous venons de dire qu’il ne pouvait plus rester, je ne dis pas à saint Jean, mais à la personne du monde la plus grossière, le moindre doute touchant Jésus-Christ, nous devons rechercher maintenant quel a pu être le dessein de Jean lorsqu’il a envoyé ses disciples vers le Sauveur. On voit clairement par l’Evangile que les disciples de ce saint avaient de l’éloignement pour Jésus-Christ, et qu’ils ont toujours nourri une secrète jalousie contre lui. Cette disposition paraît assez, par ce qu’ils disent à leur maître : "Celui qui était avec vous au-delà du Jourdain, à qui vous avez rendu témoignage, baptise maintenant, et tout le monde vient à lui." (Jean, II, 30.) Il s’éleva aussi quelque contestation entre eux et les Juifs au sujet de la purification. (Matt. XV.) On voit encore qu’ils vinrent dire à Jésus-Christ : "Pourquoi nous et les pharisiens jeûnons-nous souvent, et que vos disciples ne jeûnent pas ?" (Matth. IX, 14.) Comme ils ne savaient pas encore qui était Jésus-Christ, et qu’ils avaient de lui une opinion fort médiocre, et une très-grande, au contraire, de saint Jean, qu’ils regardaient comme plus qu’un homme, ils ne pouvaient souffrir de voir la réputation de Jésus-Christ croître de jour en jour et celle de saint Jean diminuer, selon la parole de celui-ci.

    C’est ce qui les empêchait de croire en Jésus-Christ ; leur envie était comme un mur qui leur fermait la voie pour aller à lui. Tant que saint Jean était avec eux, il les instruisait et les exhortait continuellement, sans qu’il pût rien gagner sur eux ; mais se voyant près de mourir, il s’y appliqua avec encore plus de soin. Il craignait qu’il ne restât dans leurs esprits quelque semence de schisme, et qu’ils demeurassent toujours séparés de Jésus-Christ. C’était l’unique but que ce saint homme avait eu dès le commencement, et il avait tâché dès le principe de mener tous ses disciples au Sauveur. N’ayant pu jusque-là les persuader, il fait ce dernier effort, lorsqu’il se voit près de mourir.

    S’il leur eût dit : "Allez trouver Jésus-Christ, parce qu’il est plus grand que moi", l’attachement qu’ils avaient pour saint Jean les eût empêchés de lui obéir. Ils eussent pris ces paroles comme un effet de son humilité, de sa modestie, et bien loin de les détacher de lui, elles eussent encore redoublé cette grande affection qu’ils avaient pour lui. Que s’il eût gardé le silence, ce silence ne lui aurait pas été plus avantageux. Que fait-il donc ? Il veut apprendre par eux-mêmes combien Jésus-Christ fait de miracles. Il ne veut pas même les envoyer tous à Jésus. Il en choisit deux qu’il savait être les plus disposés à croire, afin que s’acquittant de leur mission sans prévention, ils vissent eux-mêmes par des effets sensibles la différence qui était entre Jésus-Christ et lui.

    "Allez, leur dit-il, et dites-lui : Etes-vous celui qui doit venir, ou en attendons-nous un autre ?" Jésus-Christ, pénétrant dans la pensée de saint Jean, ne répond point à ces deux disciples : "Oui, c’est moi" : ce que naturellement il devait faire ; mais sachant qu’ils en auraient été blessés, il aime mieux leur faire connaître ce qu’il est par les miracles qu’il fait devant eux. Car L’Evangile remarque que plusieurs malades s’approchèrent alors de lui, et qu’il les guérit tous. Quelle conséquence aurait-on pu tirer lorsqu’on lui demande s’il est le Christ, et que pour toute réponse il guérit beaucoup de malades, sinon qu’il voulait faire entendre ce que je viens de dire ? Il savait que le témoignage des œuvres est moins suspect que celui des paroles.

    Jésus-Christ donc étant Dieu, et connaissant les pensées de saint Jean, qui lui envoyait ses disciples, guérit aussi beaucoup d’aveugles, de boiteux et d’autres malades, non pas pour apprendre à saint Jean qui il était, puisqu’il le savait déjà, mais seulement à ses disciples qui étaient encore dans le doute. C’est pourquoi après tous ces miracles il leur dit : "Allez dire à Jean ce que vous entendez, et ce que vous voyez. Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts ressuscitent, l’Evangile est annoncé aux pauvres. Et bienheureux celui qui ne prendra point de moi un sujet de scandale et de chute."

    Il leur montrait par ces paroles qu’il pénétrait dans leurs pensées. S’il leur eût dit : "Oui, c’est moi", cette réponse les eût blessés, et ils eussent pu dire, au moins en eux-mêmes, ce que lui dirent les Juifs : "Vous vous rendez témoignage à vous-même." (Jean VIII, 27.) Pour éviter cela, il ne leur dit rien de lui ; il les laisse juger eux-mêmes de toutes choses par les miracles qu’il fait devant eux, les instruisant ainsi de la manière la plus persuasive et la moins suspecte. Il leur fait même un reproche secret par ces paroles. Sachant qu’ils étaient scandalisés en lui, il leur découvre leurs maladies cachées, mais n’en rend témoin que leur propre conscience. Il leur fait voir à eux seuls le scandale où ils tombaient à son sujet, et il tâche en les épargnant de les attirer à lui davantage : "Heureux, leur dit-il en les désignant, celui qui ne tirera point de moi un sujet de chute et de scandale !"

    (Traduction Jeannin, 1865.)

  • Les nuls…

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    La BBC a découvert la « base militaire russe à Marioupol » et montre cette photo par satellite qui le prouve. Or il s’agit du nouvel hôpital construit en 85 jours (j’en parlais le 8 septembre) dans un des nouveaux quartiers par l’armée russe, qui a inscrit sur le toit : « L’Armée russe aux habitants de Marioupol ».

  • Voiture électrique

    Pour sauver la planète il faut rouler en véhicule électrique. Lequel sera d’ailleurs bientôt obligatoire, à commencer par les centres villes. Mais on n’avait pas pensé aux pénuries d’électricité…

    Le Spiegel et son concurrent Focus révèlent que la Suisse a déjà préparé un plan qui pourrait introduire une interdiction d’utilisation des véhicules électriques en cas de crise de production :

    « L'utilisation privée de véhicules électriques n'est autorisée que pour les déplacements absolument indispensables (par exemple, l'exercice d'une profession, les achats, les visites chez le médecin, la participation à des manifestations religieuses, la participation à des audiences de tribunaux). »

    Vous avez aimé les Ausweis Covid, vous adorerez les Ausweis énergie…

  • L’Eglise orthodoxe ukrainienne

    Avant-hier, Zelensky a annoncé une loi interdisant l’Eglise ukrainienne orthodoxe, et hier il a fait enregistrer le monastère des Grottes de Kiev au nom de l’Eglise affiliée au pouvoir et de son « patriarche ». Pour l’heure, la seule réaction russe est celle de Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, sur son compte Telegram personnel :

    Les préparatifs sont en cours pour la saisie de la Laure des Grottes de Kiev, lancée hier rue Bankova.

    Le régime de Kiev, dirigé par Zelensky, qui est sans la croix, mène le schisme de l'orthodoxie en Ukraine.

    Il est évident que la réaction russe concrète sera à la hauteur de la provocation de Zelensky.

    En attendant, le SBU continue ses perquisitions et continue de publier les photos de ses agents en tenue de combat pénétrant dans les monastères et les églises pour débusquer des chants russes et arrêter les prêtres.

    On notera aussi la réaction de Donald Trump junior :

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    Zelensky interdit l'Église orthodoxe ukrainienne.

    Son gouvernement a également fait des descentes dans les églises orthodoxes ukrainiennes et arrêté des prêtres. (C’est probablement pourquoi il est une superstar des Démocrates.)

    Il ne pense qu'à la liberté, les gars. Envoyons-lui encore 100.000.000.000 $ sans qu'il ait à rendre de comptes.