C’est un témoignage important aux Etats-Unis, parce que la « transition de genre » du soldat des forces spéciales de la marine américaine avait été ultra-médiatisée et avait fait l’objet d’un livre, Warrior Princess (princesse de guerre, sic), qui avait été un gigantesque succès de librairie.
Lors d’un podcast de deux heures avec le commentateur politique Robby Starbuck, Chris Beck, qui était devenu “Kristin”, a expliqué qu’il regrettait ce qu’il avait fait et qu’il avait entamé une « détransition ».
Il a surtout raconté comment les médias l’avaient utilisé pour promouvoir l’idéologie transgenre. Une psychologue, Anne Speckhard, lui avait affirmé qu’il était transgenre après une seule séance d’une heure. Puis elle l’a manipulé pour qu’ils écrivent un livre. Pendant l’écriture il a senti que quelque chose n’allait pas et il a demandé d’arrêter. Mais Anne Speckhard a terminé et publié « le livre qui l’a rendue millionnaire ». Puis il est longuement passé sur CNN et est devenu malgré lui le porte-flambeau de l’idéologie transgenre.
Aujourd’hui il dit que c’est une secte dangereuse, qui ne supporte pas qu’on la critique et traite de nazis ceux qui la quittent. Il souligne les dangers de l’acceptation automatique par les médecins des discours des enfants qui se sont auto-diagnostiqués comme transgenres. Et il parle du danger des traitement hormonaux, et des actes chirurgicaux : « une étape dont ils ne parlent pas vraiment ».
Chris Beck assume son « entière responsabilité » dans la promotion de l’idéologie du genre à l’époque, mais considère qu’alors il était naïf, et préoccupé par le fait que les enfants « soient convaincus de cela ». « Je ne veux pas que cela continue, dit-il, et je ne veux pas que ces enfants soient blessés. »