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François, en tant qu’évêque de Rome, n’a jamais célébré la messe de la Cène du Seigneur comme il convient, à savoir dans sa cathédrale, pour souligner que le Sacrifice du Jeudi Saint sur l’autel de la cathédrale est celui dont découlent tous les Sacrifices du diocèse.
François, en tant que pape de l’Eglise catholique, n’a jamais célébré la messe de la Cène du Seigneur comme il convient, à savoir la « mère des messes » à la « mère des églises », Saint Jean de Latran.
En revanche, on a vu ce jour-là le pape, qui se fait photographier assis devant le Saint-Sacrement, se faire photographier à genoux devant une musulmane.
Mais cette année il a réussi à faire pire. Quelques jours après avoir interdit les messes privées à Saint Pierre de Rome, il a dit une messe privée le seul jour où une telle messe est interdite : il est allé dire la messe du Jeudi Saint au domicile du cardinal Becciu.
Il est a priori impossible de manifester davantage, et avec autant de cynisme, son mépris de la liturgie. Et de l’eucharistie. Et de son rôle d’évêque de Rome et de pape de l’Eglise catholique.
Le cardinal Becciu ? Ben oui : c’est celui qui a mystérieusement transféré 700.000 euros en Australie au temps du procès du cardinal Pell. Pour aider à faire condamner George Pell. (L'organisme de lutte contre la corruption de l'État de Victoria a ouvert une enquête.)
Surréxit Dóminus, et appáruit Petro, allelúia. Le Seigneur est ressuscité et il a apparu à Pierre, alléluia.
L’antienne de communion reprend un propos de la fin de l’évangile du jour : « surrexit Dominus vere et apparuit Simoni ».
Curieusement le « vere » a disparu, comme si à la fin de la troisième messe pascale il n’était plus nécessaire d’insister. L’invitatoire des matines le répète toutefois chaque nuit de cette semaine (et on le trouve dans quelques autres pièces).
Et Simon a été remplacé par Pierre. Parce que c’est son nom d’apôtre. La station romaine est précisément à Saint-Pierre, parce que c’est le premier jour après Pâques et que Pierre a été le premier apôtre à voir le Seigneur ressuscité.
La mélodie paraît commencer comme celle de l’introït de la messe de Pâques, et sur le même mot. Mais c’est une illusion. Hier la mélodie nous établissait dans la plus haute contemplation, alors que celle-ci est un joyeux élan vers le Seigneur qui est vraiment ressuscité puisqu’il a apparu à Pierre (donc pas besoin du « vere »). Et pour le souligner, un long et très bel alléluia qui couvre plus du tiers de la durée.
Par les moniales d’Argentan sous la direction de dom Gajard, avec le premier verset du psaume 117 et la doxologie :
Confitemini Domino, quoniam bonus, quoniam in sæculum misericordia ejus.
Gloria Patri et Filio et Spiritui Sancto, sicut erat in principio et nunc et semper et in sæcula sæculorum. Amen.
Après la proclamation de la Résurrection, le célébrant frappe sur la porte fermée de l’église en entonnant le verset 7 du psaume 23. De l’intérieur de l’église plongée dans le noir, représentant les enfers, des voix lui répondent en lui demandant qui est ce roi de gloire qui veut entrer. A la troisième fois, le célébrant ayant précisé (toujours avec le psaume) que c’est le Dieu des puissances, il frappe un dernier coup et la porte s’ouvre, symbolisant le Christ qui a fracassé les portes des enfers.
Ici à Pâques 1992 à la cathédrale de Piana degli Albanesi, avec Mgr Sotìr Ferrara. En arberèche.
— Levez les portes, vous leurs princes ; et ouvrez-vous, portes éternelles, et il entrera, le Roi de gloire.
— Quel est donc le Roi de gloire ?
— C'est le Seigneur fort et puissant, le Seigneur puissant au combat. Levez les portes, vous leurs princes ; et ouvrez-vous, portes éternelles, et il entrera, le Roi de gloire.
— Quel est donc ce Roi de gloire ?
— C'est le Dieu des puissances, c'est lui qui est le Roi de gloire.
Tropaire de la Résurrection, après la proclamation de l’évangile de la Résurrection, en dehors de l’église. Par Mgr Sotìr Ferrara, devant la cathédrale de Piana degli Albanesi, à Pâques 1992.
Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a vaincu la mort, et à ceux qui sont dans les tombeaux il a donné la vie.
En arberèche:
Krishti u ngjall aì tue vdekur ndridhi vdekjen e shkret e të vdekurvet te varret i dha gjellën e vërtet.
Puis avec les stichères (psaume 67,2-4 et 117,24) :
Que Dieu ressuscite, et que ses ennemis soient dispersés, et que s'enfuient loin de sa face ceux qui le haïssent. Que périssent les pécheurs devant la face de Dieu, et que les justes se réjouissent. Qu'ils s'évanouissent comme s'évanouit la fumée, comme fond la cire devant le feu. Voici le jour qu'a fait le Seigneur ; exultons et réjouissons-nous en ce jour. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit… Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Chant de la divine liturgie du Samedi Saint, avant l'évangile. C’est le psaume 81, avec en refrain son dernier verset, qui commence par « Lève-toi ô Dieu », avec le mot utilisé pour la résurrection et qui est donc alors compris : « Ressuscite, ô Dieu ». A Piana degli Albanesi, le 18 avril 1992, avec Mgr Sotìr Ferrara.
Ἀνάστα, ὁ Θεός, κρῖνον τὴν γῆν, ὅτι σὺ κατακληρονομήσεις ἐν πᾶσι τοῖς ἔθνεσι. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre. Car tu hériteras de toutes les nations.
Puis en arberèche, et les versets en arberèche.
Dieu est dans l'assemblée des dieux. Il juge au milieu des dieux.
Les apostiches des vêpres de la Déposition de la Croix pendant la procession de la mise au tombeau, le Vendredi Saint 1992 à Piana degli Albanesi (Sicile).
Quand l'Arimathéen Te descendit mort de la croix, Toi la vie de l'univers - Christ, il Te couvrit de myrrhe et T'entoura d'un linceul - En son désir, de son cœur et de ses lèvres il embrassait ton corps très pur - La crainte l'accablait, mais il se réjouissait de Te dire - Gloire à ta descente parmi nous, Dieu qui aimes l'homme.
Quand, Rédempteur de l'univers, Tu fus déposé pour tous dans le tombeau nouveau - l'enfer joué fut terrifié de Te voir - Ses verrous rompus et ses portes brisées - les sépulcres s'ouvrirent et les morts ressuscitèrent - Alors Adam rendit grâce et se réjouit de Te dire - Gloire à ta descente parmi nous, Dieu qui aimes l'homme.
Καὶ γὰρ ἐστερέωσε τὴν Οἰκουμένην, ἥτις οὐ σαλευθήσεται. Il a fondé l'univers, qui ne fléchira pas.
Ὅτε ἐν τῷ τάφῳ σαρκικῶς, θέλων συνεκλείσθης ὁ φύσει, τῇ τῆς Θεότητος, μένων ἀπερίγραπτος, καὶ ἀδιόριστος, τὰ θανάτου ἀπέκλεισας, ταμεῖα καὶ ᾍδου, ἅπαντα ἐκένωσας, Χριστὲ βασίλεια, τότε καὶ τὸ Σάββατον τοῦτο, θείας εὐλογίας καὶ δόξης, καὶ τῆς σῆς λαμπρότητος ἠξίωσας. Quand Tu voulus être enfermé en ta chair dans le tombeau - Toi qui demeurais hors de toute limite - infini dans la nature de la Divinité, Christ Tu as ouvert les demeures de la mort - Tu as dépouillé les royaumes de l'enfer - Alors Tu as donné à ce Sabbat la bénédiction, la gloire divines et ta splendeur.
τῷ οἴκῳ σου πρέπει ἁγίασμα, Κύριε εἰς μακρότητα ἡμερῶν.
A ta maison revient la sainteté, Seigneur, pour la durée des jours.
Quand les Puissances des cieux Te virent - Christ, calomnié, accusé de mensonge par les iniques - quand elles virent la pierre du sépulcre scellée par les mains qui avaient percé ton côté très pur - elles tremblèrent devant ton ineffable patience - Mais elles se réjouissaient de notre salut et Te disaient - Gloire à ta descente parmi nous, Dieu qui aimes l'homme.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
Doxastikon en arberèche, par Mgr Sotìr Ferrara (à 7'09").
Tij çë vishe me dritë si me një mënt, si të sdrypi Josifi me Nikodhinin nga Druri e tue të par vdekur, mëlikurë, pa varrë, të dhëmbëshmin vajtim zuri e tue u hjidhëruar po thoshëj: Oh, i ënbëli Isuth! Dielli pak më para, si të pa vjérrë mbi kryqen, u pështrua me errësirë. Dheu për dren u shkunt, villi i Faltores u shquarr. E nani u vet jam e shoh se për mua deshe të zdrypeshe te mortja. Si ka të t’varrëzonj, o Perendia jim? A si ka të të pështronj me pëlhurën? Me çilat duar ka të ngas të pangarin Kurnin tënt? Me çë këndime ka të lëvdonj të vaturit tat, o Lipisjar? U lartësonj pesimet tatë, u lëvdonj varrin tënt e të Ngjallurit tat, tue uluritur: O i Madh’yn’Zot, paçe lëvdi.
Toi qui t’habilles de lumière comme d’un manteau, Joseph avec Nicodème t’ayant descendu du bois, et te voyant mort, nu, sans sépulture, plein de tristesse et de compassion dit cette complainte : Hélas, doux Jésus, il y a peu, le soleil t’ayant vu suspendu à la Croix s’enveloppait de ténèbres, et la terre tremblait de peur, et le voile du Temple se déchirait. Mais voici, maintenant je te vois pour moi descendant volontairement à la mort. Comment t’enterrerai-je, mon Dieu ? Comment t’envelopperai-je dans un linceul ? De quelles mains toucherai-je ton corps très pur ? Quels chants entonnerai-je pour ton exode, ô Compatissant ? Je magnifie ta Passion, je célèbre aussi ta sépulture avec ta résurrection, en criant : Seigneur, gloire à toi.
*
Le doxastikon en grec à Palazzo Adriano l'an dernier, ici, à 9'27".
La Sagesse, debout ! Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel, céleste, saint, et bienheureux, ô Jésus Christ. Parvenus au coucher du soleil, voyant la lumière du soir, nous chantons Dieu ; Père, Fils et Saint-Esprit. Il est digne dans tous les temps de te célébrer avec des voix saintes, ô Fils de Dieu qui donne la vie, aussi le monde te glorifie.
Délivre-moi, Seigneur, de l'homme mauvais ; arrache-moi des mains de l'homme inique. Ceux qui n'ont eu que des pensées iniques dans le cœur préparaient contre moi des attaques tout le jour. (Psaume 139)