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  • Sainte Catherine de Sienne

    Le Dialogue, III, 2 (111).

    Tu sais, qu'allant un matin à l'église, dès l'aurore, pour entendre la messe, après avoir été tourmentée auparavant par le démon, tu allas te placer droit à l'autel du Crucifix. Le prêtre était venu à l'autel de Marie. Toi, tu examinais ton indignité : tu craignais de m'avoir offensé par la tentation que le démon t'avait fait subir, et tu considérais l'amour de ma Charité, qui avait daigné te faire entendre la messe, alors que tu te jugeais indigne d'entrer seulement dans mon saint temple. Lorsque le prêtre allait consacrer, au moment même de la consécration, tu levas les yeux sur lui, et comme il prononçait les paroles consécratoires, je me manifestai à toi. Tu vis sortir de mon sein une lumière, semblable au rayon de soleil qui jaillit du disque solaire, sans cependant se séparer de lui. Dans cette lumière, unie avec elle, il y avait une colombe qui venait frapper sur l'hostie par la vertu des paroles de la consécration que le ministre prononçait. Les yeux du corps ne purent supporter plus longtemps cette lumière : la vision se continua par le seul regard de l'intelligence. Tu vis alors et tu goûtas l'abîme de la Trinité, et le Dieu-Homme tout entier, caché et voilé sous cette blancheur. Tu vis que ni la splendeur, ni la présence du Verbe, que ton intelligence contemplait en cette blancheur, ne détruisait en rien la blancheur du pain. L'une n'empêchait pas l'autre. En faisant le Dieu-Homme présent en ce pain, je ne supprimais pas le pain, je veux dire sa blancheur, sa dimension, sa saveur.

    Voilà ce que te manifesta ma Bonté. A qui fut continuée cette vision ? A l'œil de l'intelligence éclairée par la pupille de la très sainte Foi. A lui doit revenir la vision principale, parce qu'il ne peut être trompé. C'est donc de ce regard, que vous devez contempler ce Sacrement.

    Et qui le touche ? La main de l'amour. Oui, c'est avec cette main; que l'âme touche ce que l'œil de l'esprit a vu et connu dans le Sacrement par la foi; et elle touche avec cette main de l'amour, pour s'assurer de ce que l'intelligence a vu et connu par la Foi.

    Qui le goûte ? Le goût du saint désir. Le goût corporel goûte la saveur du pain, et le goût de l'âme qui est le saint désir goûte le Dieu-homme. Tu vois donc que les sens du corps sont ici déçus, mais non le sens de l'âme, à cause de la lumière et de la certitude qu'elle possède en elle-même. Car l'œil de l'intelligence a perçu par la pupille de la très sainte Foi ; ayant vu, il connaît, puis il touche avec foi, par la main de l'amour, ce qu'il a connu par la foi. Enfin par ce goût qui est en elle, par l'ardent désir, l'âme goûte ce qu'elle a vu et touché, l'amour ineffable de mon ardente Charité.

    C'est cet Amour qui a daigné l'inviter à recevoir un si grand mystère, avec la grâce qu'il produit, dans ce Sacrement.

    Ce n'est donc pas seulement par les opérations des sens corporels, tu le vois, que vous devez considérer et recevoir ce sacrement, mais par les actes spirituels en disposant les puissances de l'âme par affection d'amour, à contempler, à recevoir, à goûter ce mystère.

  • Mais bien sûr !!!!

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    A Fabrègues, dans l’Hérault, une chapelle du XIe siècle a été profanée par un drapeau islamique.

    Mais Darmanin ne dit rien, et ne va pas sur place.

    Parce qu’il ne se déplace que lorsque le graffiti est antimusulman.

    Et ici on ose nous dire que « le graffiti semble représenter un drapeau du Pakistan ».

    Sic !

    Donc rien à voir avec l’islam… C’est simplement quelqu’un qui soutient les manifestants pakistanais antifrançais…

    Le mensonge, relayé (ou inventé) par le maire, est énorme, de l’énormité de la dhimmitude de nos médias et de nos édiles.

    Il s’agit ici clairement du drapeau de l’islam.

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    Le drapeau du Pakistan est ce même drapeau mais le rectangle vert (plus foncé) est presque carré, et il a à gauche une bande blanche qui fait un quart de la longueur. Cette bande blanche représente les minorités religieuses du Pakistan. Ne pas la mettre, c’est précisément nier l’existence des chrétiens.

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  • Saint Pierre de Vérone

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    Ce polyptyque d’Andrea di Giovanni, dit Andrea da Murano, en 1478, était destiné à l’église Saint Pierre de Vérone (on disait Saint Pierre Martyr) de Murano. Or, curieusement, on voit que le saint ne se trouve pas sur le panneau central, mais sur celui de droite. Il est en pendant de saint Sébastien, et au centre il y a saint Vincent Ferrier et saint Roch.

    Pourquoi saint Roch, et pourquoi en face de lui saint Vincent Ferrier avec du feu dans la main ? Mystère.

    Sans doute cela a-t-il un rapport avec les petits personnages qui sont les commanditaires de l’œuvre.

    Cela dit saint Vincent Ferrier était dominicain, comme saint Pierre, et l’on voit dans le panneau supérieur, autour de Marie Mère de grâce, saint Dominique, saint Thomas d’Aquin et sainte Catherine de Sienne. Bref, le panthéon dominicain.

    Avec… saint Louis… dont on se demande aussi ce qu’il fait à Murano…

    Saint Pierre de Vérone chez Fra Angelico.

    Les antiennes et le répons dominicains.

  • Aux Etats-Unis

    Le gouverneur de l’Arizona Doug Ducey a signé hier une loi votée par les deux chambres qui interdit tout avortement pour cause d’anomalie génétique (donc essentiellement pour trisomie). Le texte permet aux pères et aux grands-parents maternels de porter plainte après un avortement pour anomalie génétique, interdit l’envoi d’abortifs par la poste, interdit le financement public des avortoirs, exige l’enterrement ou l’incinération des restes de fœtus avortés.

    *

    Le gouverneur de l’Idaho Brad Little a signé hier une loi votée par les deux chambres qui interdit l’avortement à partir du moment où un battement de cœur du fœtus est détecté. Le texte inclut une « clause de déclenchement », à savoir qu’elle entrera en vigueur dès qu’une cour d’appel fédérale aura confirmé une loi similaire d’un autre Etat. Car plusieurs Etats ont déjà adopté une telle loi, mais elle est partout contestée en justice. (Il y a des gens, des êtres humains, qui vont devant les juges pour leur demander de garantir le droit de tuer le bébé à partir du moment où l’on entend son cœur…) Le gouverneur dit ouvertement dans son communiqué que les personnes qui soutiennent cette loi (dont lui au premier chef) « aimeraient voir celle-ci jouer un rôle dans l’annulation de Roe contre Wade ». La conférence des évêques de l’Etat a également publié un communiqué pour se féliciter de cette loi qui « attend avec impatience le jour où Roe contre Wade sera annulé ».

  • Chronique des cinglés

    Ça se passe au Canada, en Colombie-Britannique. Bill et Eliza ont un enfant, et sont évidemment reconnus comme parents de l’enfant à l’état civil. Mais Bill et Eliza vivent avec Olivia, et Olivia veut aussi être parent de l’enfant, « parent à part entière ». On est allé devant la justice. Et un juge a décidé que les « trois membres de la triade polyamoureuse » devaient être enregistrés comme parents de l’enfant. Contre l’avis du procureur général, car la loi ne le prévoit pas. Mais pour le juge Sandra Wilkinson c’est une lacune de la loi. En effet, si le bébé avait été conçu par PMA, les trois personnes auraient pu se faire déclarer parents. « Le législateur n’a pas prévu la possibilité qu’un enfant puisse être conçu par voie sexuelle et avoir plus de deux parents », dit-elle, et elle a donc d’elle-même corrigé cette… anomalie. Un enfant « conçu par voie sexuelle », donc par deux personnes, peut avoir autant de parents que les deux parents le décident…

    Il y a un précédent, dans un autre Etat canadien, mais avec une différence : il s’agissait d’une « triade » à deux hommes, et « on ne savait pas » lequel des deux hommes était le père biologique, a prétendu le juge…

  • Axel Kahn tel qu'en lui-même

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  • Sentimentalisme de propagande

    Le site Euractiv est, sous couvert d’information sur l’UE, un site de propagande européiste. On le sait, on peut le vérifier chaque jour. C’est parfois irritant (puisqu’on y trouve, aussi, des informations), mais, d’une certaine façon, c’est le jeu. On n’imagine pas l’UE sans propagande à sa solde.

    Mais hier Euractiv s’est livré à une immonde propagande larmoyante qui dépasse l’UE proprement dite, même si la propagande immigrationniste fait aussi partie de ses fondamentaux…

    Le titre :

    En Europe, 17 enfants migrants ont disparu chaque jour depuis 2018

    Sous le titre, la photo poignante d’un enfant de quatre ou cinq ans, avec un masque et un balluchon, tout seul sur une étendue de bitume (le port du Pirée, dit la légende).

    Donc on nous apprend que 18.292 « enfants migrants » ont « disparu » entre janvier 2018 et décembre 2020.

    Ce terrible constat est dressé par le « collectif de journalisme transfrontalier Lost in Europe »…

    Nulle part dans l’article, bien entendu, il n’y a la moindre allusion au fait, à l’incontestable fait, que d’abord on ne parle pas de petits enfants mais de « mineurs », ce qui n’est pas la même chose, et surtout que la grande majorité (70%, jusqu’à 80%) de ces « mineurs non accompagnés » sont majeurs, bon nombre d’entre eux ayant même plus de 30 ans.

    Certains d’entre eux ont « disparu » ? Evidemment, comme leurs aînés, et comme ceux qui ont donné leur âge véritable : ils ont disparu des radars officiels, mais, devenus clandestins, ils vivent tranquillement chez nous...

  • Frère Toussaint ermite

    Il fut moine au Barroux, puis chez les Bénédictins de l’Immaculée, Frère Toussaint est aujourd’hui ermite dans l’Isère. Sur son site, quelques brèves vidéos (ici) permettent de comprendre sa démarche.

    Il a entrepris de construire une chapelle

  • Saint Louis Marie Grignion de Montfort

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    Discours de Pie XII pour la canonisation de Louis Marie Grignion de Montfort (et non pas sa béatification comme dit le site du Vatican, puisqu’il avait été béatifié par Léon XIII), le 21 juillet 1947. On remarquera l’insistance du pape à saluer le Breton Grignion de Montfort et les Bretons, et l’allusion au soulèvement vendéen dont on peut dire que ce fut « l’œuvre de ses mains ».

    Soyez les bienvenus, chers fils et chères filles, accourus en grand nombre pour assister à la glorification de Louis-Marie Grignion de Montfort, l'humble prêtre breton du siècle de Louis XIV, dont la courte vie, étonnamment laborieuse et féconde, mais singulièrement tourmentée, incomprise des uns, exaltée par les autres, l'a posé devant le monde « en signe de contradiction », « in signum, cui contradicetur » (Lc 2, 34). Réformant, sans y penser, l'appréciation des contemporains, la postérité l'a rendu populaire, mais, par dessus encore le verdict des hommes, l'autorité suprême de l'Église vient de lui décerner les honneurs des saints.

    Salut d'abord à vous, pèlerins de Bretagne et du littoral de l'Océan. Vous le revendiquez comme vôtre et il est vôtre en effet. Breton par sa naissance et par l'éducation de son adolescence, il est resté breton de cœur et de tempérament à Paris, dans le Poitou et en Vendée ; il le restera partout et jusqu'au bout, même dans ses cantiques de missionnaire, où par une pieuse industrie, — qui réussirait peut-être moins heureusement à une époque plus critique et volontiers gouailleuse, il adaptait des paroles religieuses aux airs populaires de son pays. Breton, il l'est par sa piété, sa vie très intérieure, sa sensibilité très vive, qu'une délicate réserve, non exempte de quelques scrupules de conscience, faisait prendre par des jeunes gens primesautiers, et par quelques-uns même de ses Supérieurs, pour gaucherie et singularité. Breton, il l'est par sa droiture inflexible, sa rude franchise, que certains esprits, plus complaisants, plus assouplis, trouvaient exagérée et taxaient avec humeur d'absolutisme et d'intransigeance.

    C'est en l'épiant malicieusement à son insu, en le voyant et en l'entendant traiter avec les petits et les pauvres, enseigner les humbles et les ignorants, que plus d'un découvrit avec surprise, sous l'écorce un peu rugueuse d'une nature qu'il mortifiait et qu'il forgeait héroïquement, les trésors d'une riche intelligence, d'une inépuisable charité, d'une bonté délicate et tendre.

    On a cru parfois pouvoir l'opposer à saint François de Sales, prouvant ainsi qu'on ne connaissait guère que superficiellement l'un et l'autre. Différents, certes, ils le sont, et voilà bien de quoi dissiper le préjugé qui porte à voir dans tous les saints autant d'exemplaires identiques d'un type de vertu, tous coulés dans un même moule ! Mais on semble ignorer complètement la lutte, par laquelle François de Sales avait adouci son caractère naturellement aigre, et l'exquise douceur avec laquelle Louis-Marie secourait et instruisait les humbles. D'ailleurs, l'amabilité enjouée de l'évêque de Genève ne l'a pas plus que l'austérité du missionnaire breton, mis à l'abri de la haine et des persécutions de la part des calvinistes et des jansénistes et, d'autre part, la rudesse fougueuse de l'un, aussi bien que la patience de l'autre au service de l'Église leur ont valu à tous les deux l'admiration et la dévotion des fidèles.

    La caractéristique propre de Louis-Marie, et par où il est authentique breton, c'est sa ténacité persévérante à poursuivre le saint idéal, l'unique idéal de toute sa vie : gagner les hommes pour les donner à Dieu. À la poursuite de cet idéal, il a fait concourir toutes les ressources qu'il tenait de la nature et de la grâce, si bien qu'il fut en vérité sur tous les terrains — et avec quel succès ! — l'apôtre par excellence du Poitou, de la Bretagne et de la Vendée ; on a pu même écrire naguère, sans exagération, que « la Vendée de 1793 était l'œuvre de ses mains ».

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  • En Chine

    A Wangli, dans le Zhejiang, Huang Ruixun a une chapelle privée. Le 16 mars, Mgr Pierre Shao Zhumin, évêque de Wenzhou (donc son évêque, non reconnu par le régime communiste) y a célébré la messe, en présence d’une vingtaine de fidèles.

    Huang Ruixun a été condamné à une amende de 20.000 yuans (2.551 €) pour complicité d’« activités religieuses illégales, fourniture de repas et d’une chambre, etc. ». En outre, « comme l’organisateur des activités illégales a été ordonné par une institution étrangère, cela contrevient au principe d’indépendance, d’autonomie et d’auto-administration de l’Eglise en Chine ».

    Heureusement que François a signé un accord…

    Depuis 2018, toute activité religieuse en dehors des lieux agréés par l’Etat est illégale. Et à partir du 1er mai, tout prêtre devra s’engager à « aimer la patrie, soutenir la direction du Parti communiste chinois, soutenir le système socialiste, respecter la Constitution, les lois, les règlements et les règles, pratiquer les valeurs fondamentales du socialisme, adhérer au principe d'indépendance et de gestion autonome de la religion, et adhérer à la politique religieuse de la Chine, maintenir l'unité nationale, l'unité ethnique, l'harmonie religieuse et la stabilité sociale. »