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  • La CNCDH fait dans le genre

    Dans un avis, la Commission consultative des droits de l’homme, pour « rétablir la dignité des trans » (sic), demande que l’expression « identité sexuelle » soit remplacée par « identité de genre », et reprend complètement à son compte l’idéologie du genre :

    « Consciente de la situation extrêmement précaire et des discriminations notoires dont font l'objet les personnes transidentitaires, la CNCDH s'inquiète tout d'abord de la grande vulnérabilité sociale de cette catégorie de la population, trop souvent stigmatisée.

    « Afin de remédier à cette situation hautement discriminatoire et de redonner aux personnes trans leur dignité, la CNCDH estime nécessaire une refonte de la législation française concernant l'identité de genre, comme le préconisent les institutions internationales européennes. La CNCDH,  qui ne se prononce pas ici sur le plan anthropologique mais au nom de la lutte contre toutes les formes de discrimination, demande la rectification des termes "identité sexuelle" présents dans la loi, jugeant qu'ils entraînent une confusion entre genre et détermination sexuelle et biologique. Elle propose de les remplacer par les termes d'"identité de genre". La CNCDH rappelle que s'affirmer homme ou femme n'est pas une question de choix ni de volonté, et ne relève pas d'une décision arbitraire, conjoncturelle ou fantasmatique : cette affirmation est au contraire liée à une conviction profonde, souvent ressentie depuis l'enfance, ne relevant pas d'une identification passagère mais bien de l'identité même du sujet. »

     

  • En Californie

    Une cour d’appel de Californie a levé vendredi dernier la « suspension » du « mariage » homosexuel, en vertu de la décision de la Cour suprême.

    Les zélés défenseurs de la démocratie s’en réjouissent, alors que le peuple californien avait dit clairement non, par référendum, à cette mascarade.

    Dès samedi a été remise à la Cour suprême une pétition demandant la suspension avec effet immédiat des parodies de mariage dans l’Etat.

  • Russie: les lois promulguées

    Le président russe Vladimir Poutine a promulgué dimanche la loi interdisant toute propagande homosexuelle devant des mineurs, et la loi réprimant les offenses aux sentiments religieux.

  • Elle s’appelait Mariam

    Elle avait 15 ans. Elle était chrétienne. Elle a été enlevée par la milice al-Nousra. Le chef d’al-Nousra à Qousseir a « épousé » Mariam, l’a violée, et l’a répudiée. Le lendemain, elle a été contrainte d’ « épouser » un autre milicien, qui l’a violée et l’a répudiée. Elle a subi cela 15 fois de suite. Elle est devenue folle. Elle s’est suicidée. On l’a appris depuis que l’armée syrienne a repris Qousseir.

    « Ces atrocités ne sont racontées par aucune commission internationale » déclarent à Fides les Pères Issam et Elias, prêtres grecs-catholiques depuis peu revenus en ville. Ils recueillent actuellement les pleurs et les plaintes de nombreuses familles.

  • Jean-Paul II bientôt canonisé

    La congrégation pour la cause des saints a reconnu un deuxième miracle attribué à Jean-Paul II : une guérison qui s’est produite le soir même de sa béatification.

    Jean-Paul II pourrait donc être canonisé d’ici la fin de cette année. (En même temps que Jean XXIII, croient savoir des vaticanistes.)

  • La Visitation

    Notre fête est l’anniversaire de la composition du Magnificat, le cantique d’action de grâces de la Sainte Vierge si vénéré dans l’Église.

    Le Magnificat est le chant d’action de grâces de la Sainte Vierge pour l’honneur de la maternité divine qu’elle a reçu et pour la rédemption de l’humanité. Pour bien comprendre aujourd’hui cette prière, nous devons nous reporter au grand moment où elle a pris naissance ; Marie reçoit de l’ange la nouvelle qu’elle est fut appelée à devenir la mère du Fils de Dieu ; elle ne peut encore concevoir la grande grâce qui lui est faite et il n’y a personne à côté d’elle en qui elle puisse épancher l’émotion de son cœur ; alors, elle se rend dans les montagnes de Juda, chez sa cousine Élisabeth qui avait été honorée d’une grâce du même genre. Celle-ci, éclairée par Dieu, salue et reçoit Marie comme la Mère de son Dieu. Alors Marie ne peut plus contenir les sentiments de son âme, elle laisse parler son cœur débordant de reconnaissance ; le Magnificat s’échappe comme un chant et une prière pour remercier Dieu de l’honneur de la maternité divine et de la rédemption du genre humain. (...)

    Comme toute la poésie de l’Ancien Testament et des premiers temps du christianisme, notre cantique révèle un art très simple. Le rythme des pensées et le parallélisme bien connu des phrases y sont évidents. Peut-être le cœur de Marie a-t-il trouvé, pendant le séjour de trois mois qu’elle fit dans la maison sacerdotale, la dernière forme poétique de son inspiration. — Notre cantique prit place de bonne heure dans la liturgie ; dès le IVe siècle on le récitait à l’office, et il fut sans doute introduit dans les vêpres par saint Benoît.

    Dom Pius Parsch

  • Fête du Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ

    Hier, ouvrant la fête, l’Église chantait : « Quel est celui-ci qui vient de Bosra en Édom, avec sa robe richement teinte ? Il est beau dans ce vêtement ! — C’est moi, était-il répondu, dont la parole est toute de justice, moi qui viens défendre et sauver ». Celui qui parlait ainsi était vêtu d’une robe teinte de sang, et le nom qu’on lui donne, c’est le Verbe de Dieu. « Pourquoi donc, reprenait l’Église, votre robe est-elle rouge, et vos vêtements comme les habits de ceux qui foulent le vin dans le pressoir ? — J’ai été seul à fouler le vin, et nul d’entre les hommes ne m’a prêté aide ». Ainsi apparaissait, par la vertu du Sang divin, celui auquel le Psalmiste avait dit : « Levez-vous dans votre gloire et votre beauté, et marchez au triomphe ! » Après l’Époux, un autre dialogue nous montrait ce matin l’Épouse, puisant elle-même dans ce Sang précieux la surhumaine beauté qui convient au banquet des noces de l’Agneau. Car les Antiennes des Laudes mettaient en scène, ainsi qu’il suit, les membres de l’Église, spécialement les Martyrs, en qui sa gloire rayonne davantage : « Ceux-ci que l’on voit revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus ? — Ceux-là sont venus de la grande tribulation, et ont lavé leurs robes dans le Sang de l’Agneau, C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu et le servent jour et nuit. Ils ont vaincu le dragon par le Sang de l’Agneau et la parole du Testament. — Bienheureux ceux qui lavent leurs robes dans le Sang de l’Agneau ! »

    L’Église ce soir revient à son Seigneur, en reprenant aux secondes Vêpres les Antiennes des premières.

    Si cette fête doit passer comme toute fête ici-bas, son objet reste et fait le trésor du monde. Qu’elle soit pour chacun de nous, comme elle l’est pour l’Église, un monument des plus sublimes faveurs du ciel. Puisse chaque année, en ramenant son passage sur le Cycle, trouver en nos cœurs de nouveaux fruits d’amour éclos sous la rosée féconde du Précieux Sang.

    L’Année liturgique