Dans un avis, la Commission consultative des droits de l’homme, pour « rétablir la dignité des trans » (sic), demande que l’expression « identité sexuelle » soit remplacée par « identité de genre », et reprend complètement à son compte l’idéologie du genre :
« Consciente de la situation extrêmement précaire et des discriminations notoires dont font l'objet les personnes transidentitaires, la CNCDH s'inquiète tout d'abord de la grande vulnérabilité sociale de cette catégorie de la population, trop souvent stigmatisée.
« Afin de remédier à cette situation hautement discriminatoire et de redonner aux personnes trans leur dignité, la CNCDH estime nécessaire une refonte de la législation française concernant l'identité de genre, comme le préconisent les institutions internationales européennes. La CNCDH, qui ne se prononce pas ici sur le plan anthropologique mais au nom de la lutte contre toutes les formes de discrimination, demande la rectification des termes "identité sexuelle" présents dans la loi, jugeant qu'ils entraînent une confusion entre genre et détermination sexuelle et biologique. Elle propose de les remplacer par les termes d'"identité de genre". La CNCDH rappelle que s'affirmer homme ou femme n'est pas une question de choix ni de volonté, et ne relève pas d'une décision arbitraire, conjoncturelle ou fantasmatique : cette affirmation est au contraire liée à une conviction profonde, souvent ressentie depuis l'enfance, ne relevant pas d'une identification passagère mais bien de l'identité même du sujet. »