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  • Daoudal Hebdo N° 79

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    Dans ce numéro

    Page 2
    Le Canada s'oppose frontalement à la culture de mort
    Le Vatican et les cellules souches

    Page 3
    Le niqab de Nantes

    Page 4
    Hortefeux : n'importe quoi
    Miami : les affiches sont revenues

    Page 5
    La leçon d'un clash entre Bruxelles et l'Espagne

    Page 6
    L'affaire Aygül Özkan

    Page 7
    Vocations : la campagne du néant

    Page 8
    L'offertoire
    Dimanche prochain...

  • Saint Pierre de Vérone

    Le héros que la sainte Eglise députe aujourd'hui vers Jésus ressuscité, a combattu si vaillamment que le martyre a couronné jusqu'à son nom. Le peuple chrétien l'appelle saint Pierre Martyr, en sorte que son nom et sa victoire ne se séparent jamais. Immolé par un bras hérétique, il est le noble tribut que la chrétienté du XVIe siècle offrit au Rédempteur. Jamais triomphe ne recueillit de plus solennelles acclamations. Au siècle précédent, la palme cueillie par Thomas de Cantorbérv fut saluée avec transport par les peuples qui n'aimaient rien tant alors que la liberté de l'Eglise; celle de Pierre fut l'objet d'une ovation pareille. Rien ne surpasse l'enthousiame du grand Innocent IV, dans la Bulle pour la canonisation du martyr. « La foi chrétienne appuyée sur tant de prodiges, s'écrie-t-il, brille aujourd'hui d'un éclat nouveau. Voici qu'un nouvel athlète vient par son triomphe raviver nos allégresses. Les trophées de la victoire éclatent à nos regards, le sang répandu élève sa voix, la trompette du martyre retentit, la terre arrosée d'un sang généreux fait entendre son langage, la contrée qui a produit un si noble guerrier proclame sa gloire, et jusqu'au glaive parricide qui l'a immolé acclame sa victoire. Dans sa joie, l'Eglise-mère entonne au Seigneur un cantique nouveau, et le peuple chrétien va trouver matière à des chants d'allégresse qui n'avaient pas retenti encore. Un fruit délicieux cueilli dans le jardin de la foi vient d'être placé sur la table du Roi éternel. Une grappe choisie dans la vigne de l'Eglise a rempli de son suc généreux le calice royal ; la branche dont elle a été détachée par le fer était des plus adhérentes au cep divin. L'Ordre des Prêcheurs a produit une rose vermeille dont le parfum réjouit le Roi céleste. Une pierre choisie dans l'Eglise militante, taillée et polie par l'épreuve, a mérité sa place dans l'édifice du ciel. »

    (Dom Guéranger)

  • Petits arrangements entre amis

    Bruno Beschizza, commandant de police et secrétaire général de Synergie (2e syndicat policiers), avait été propulsé tête de liste UMP en Seine-Saint-Denis. Il a donc été élu au conseil régional d'Ile-de-France. Mais il ne pouvait pas rester commandant de police. Et il ne pouvait pas vivre décemment avec sa seule indemnité de conseiller régional. Alors Nicolas Sarkozy l'a nommé sous-préfet hors cadre : avec le salaire d'un sous-préfet, mais sans affectation...

  • Bruno Gollnisch saisit le Conseil d’Etat

    Lu sur NPI :

    Bruno Gollnisch a saisi hier le Conseil d'Etat pour contester les résultats des élections régionales en Rhône-Alpes après la découverte de plusieurs irrégularités.

    En effet, de très nombreux bulletins en faveur du Front National avaient été déclarés nuls  dans nombre de bureaux de vote où le mouvement frontiste n'avaient pas de scrutateurs. Après une opération de vérification des 70.000 bulletins classés « nuls »  menée par les élus FN dans tous les départements rhône-alpins, il a été découvert que le FN avait été lésé de plusieurs centaines de voix, alors qu'il ne lui en manquait que 42 sur toute la région, pour se voir attribuer un siège supplémentaire.  De plus, le maire de Vaux-en-Velin, un certain Bernard Genin, gauchiste bon teint, avait lancé entre les deux tours, en parfaite illégalité avec la Loi, un appel à voter pour les listes de gauche et à faire barrage au Front National, et ce sur le journal municipal tiré et distribué gratuitement à 20 000 exemplaires pour l'occasion.

  • Ces CRS qui ne veulent plus manger halal….

    AFP:

    Un tract, rédigé par une section locale d'Unité SGP police FO (premier syndicat de gardiens de la paix) et affiché dans une caserne de CRS à Rouen début avril, dénonce en termes très virulents le fait que de la viande halal ait figuré au menu des policiers.

    Nicolas Comte, secrétaire général de ce syndicat, s'est totalement démarqué de cette initiative "locale" qui n'est pas "la position de notre organisation profondément laïque et républicaine". [Sic : quand on est laïque et républicain on mange halal ?]

    Dans ce tract en date du 6 avril, parvenu mercredi à l'AFP et dont l'authenticité a été confirmée de source syndicale, le bureau local de ce syndicat écrit au commandant de la compagnie de CRS 31 basée à Rouen.

    Il lui signale que les CRS, de passage en région parisienne et cantonnés à Pondorly (Val-de-Marne), mangent de la viande halal au mess "et ceci à notre insu".

    Il lui demande de mettre fin "à des approvisionnements au rituel étranger à nos coutumes", selon une argumentation proche de celle de l'extrême droite et éloignée des écrits habituels de ce syndicat.

    "Il serait inutile de vous rappeler que tout musulman qui entre dans notre corporation se voit proposer un régime au regard des us et coutumes de sa religion", écrit ainsi le bureau local. "Ce qui ne veut pas dire, ajoute-t-il, que les catholiques de notre unité doivent +avaler+ toutes les couleuvres qu'on leur propose et que les athées ou agnostiques ne revêtiront pas la +burka+ (sic) après avoir digéré, avec beaucoup de mal, les indigences de nos gérants" du mess des CRS.

    Le tract ajoute que "manger halal, c'est payer l'impôt islamiste". Il ajoute : "Nous ne voulons pas être complices de cette déviance, et nous ne voulons plus manger Halal à l'avenir".

    Interrogé par l'AFP, le syndicat, par la voix de son porte-parole national Yannick Danio, avait jugé dans un premier temps ce tract "très indélicat".

    M. Danio a ajouté que son organisation "enquêtait" sur le "problème soulevé" par le tract à savoir que de la viande halal serait bien au menu de plusieurs compagnies de CRS "apparemment dans un souci d'économie".

  • Mesures pro-vie en Oklahoma

    Le Congrès de l'Oklahoma a adopté hier, contre l'avis du gouverneur, des lois qui obligent les femmes à écouter les battements de cœur du fœtus et à voir les images de ce dernier réalisées par échographie avant de pouvoir demander un avortement. Et cette échographie se fera par voie vaginale plutôt qu'abdominale car les médecins sont appelés à utiliser la méthode "qui montre l'embryon ou fœtus le plus nettement".

    Le prétendu « Centre pour les droits reproductifs » a immédiatement porté plainte, au motif que l'échographie par voie vaginale empiète "profondément sur la vie privée" des femmes et risque de "les détourner de l'avortement qui est un droit devant à tout pris être appliqué".

    On remarquera le titre de l'article du Figaro, de plus en plus militant de la culture de mort : « Le sévère retour en arrière d'un Etat américain ». L'article commence ainsi : « Nouvelle offensive de l'Amérique conservatrice contre l'avortement. » (Je ne suis pas allé plus loin.)

  • La culture de mort, c’est ça

    L'unique avorteur de l'hôpital de Nevers est parti à la retraite. On n'y pratique donc plus d'avortement. Les femmes qui souhaitent tuer leur bébé doivent aller à l'hôpital de Decize, à 35 km. La maternité de cet hôpital est fermée depuis le 28 février, parce que l'unique gynécologue-obstétricien est parti à la retraite. Mais on y trouve un avorteur...

    Cela dit, la situation devrait être temporaire, pour Nevers : les hôpitaux publics ont l'obligation de pratiquer des avortements. On va trouver un avorteur pour Nevers. Et il y en aura toujours un à Decize, où la maternité restera fermée.

    (via avortement-ivg)

  • Saint Paul de la Croix

    « A qui appartiennent ces campagnes ? dit-il un jour à son compagnon de route... A qui appartiennent ces campagnes? vous dis-je. Ah ! vous ne comprenez pas ?... Elles appartiennent à notre grand Dieu ! » Et, transporté d'amour, raconte son biographe, il vole en l'air jusqu'à une certaine distance.

    « Mes frères, aimez Dieu! répète-t-il à tous ceux qu'il rencontre, aimez Dieu qui mérite tant d'être aimé ! N'entendez-vous pas les feuilles mêmes des arbres qui vous disent d'aimer Dieu ? O amour de Dieu ! ô amour de Dieu ! »

  • La fierté chrétienne en Irak

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    Les chrétiens du nord de l'Irak ont choisi de défier les menaces des extrémistes en érigeant à Hamdaniya une grande statue du Christ rédempteur sur le modèle de celui qui se dresse sur le mont du Corcovado à Rio de Janeiro.

    Elle fait certes piètre figure à côté de la monumentale sculpture de 38 mètres qui domine la baie de la deuxième ville du Brésil, mais avec ses quelque quatre mètres de haut -piédestal compris-, la statue est devenue le lieu le plus visité de Hamdaniya, la plus grande localité chrétienne du nord.

    "Il ne s'agit pas de laisser une trace de notre présence dans cette région car nous n'avons pas l'intention de partir. En érigeant une statue de Jésus les bras ouverts, nous voulons lancer un message de paix et de coexistence à tous les Irakiens", affirme Bachar Girgis Habbache, 48 ans, coordinateur pour les affaires chrétiennes de la ville. "Nous avons toujours tenté de vivre de manière pacifique avec tous, même ceux qui nous ont menacés", ajoute-t-il.

    "Il s'agit d'une oeuvre minime comparée à tout ce que les chrétiens ont fait pour l'Irak depuis des siècles et si cette statue est amovible, l'histoire des chrétiens dans ce pays ne peut pas être effacée. Nous sommes dépositaires d'une longue histoire et sommes loyaux à notre pays", ajoute cet homme qui est chargé par l'Eglise de la préservation des monuments religieux.

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