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  • Une bonne combine

    Un ressortissant turc de 28 ans, qui devait être placé en centre de rétention en vue de son expulsion du territoire français, a été libéré, hier, près que sa sœur eut menacé de s'immoler par le feu.

    "Elle était porteuse d'un bidon de 5 litres d'essence et menaçait de s'immoler par le feu pour s'opposer à la procédure de reconduite à la frontière de son frère", a affirmé la préfecture, précisant que l'homme, "célibataire et sans enfant, débouté du droit d'asile, a fait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français le 26 juin".

    "A titre exceptionnel, la procédure de placement en rétention a été suspendue. Il a été libéré ce jour en début d'après-midi.”

  • La fête de fin du ramadan

    Scandant "Allah est grand", plusieurs centaines d’islamistes somaliens ont démoli hier, à Kismayo, une église depuis longtemps abandonnée, après la prière marquant la fin du ramadan. Les islamistes ont pris le contrôle de Kismayo le 22 août dernier.

    "Nous annonçons officiellement aujourd'hui la destruction, par l'administration islamiste de Kismayo, de l'église chrétienne de notre ville", a déclaré cheikh Hassan Yaqub. "Les Ethiopiens ont détruit une mosquée à Harar (en Ethiopie) et nous détruisons cette église en représailles. Une grande mosquée sera construite à sa place.”

  • La nouvelle clientèle

    Le tribunal administratif de Strasbourg a annulé les élections municipales de mars dernier à Colmar, remportées de justesse (149 voix) par le maire sortant Gilbert Meyer (UMP).

    Pour deux motifs :

    - la « réalisation précipitée » de travaux sur un terrain de football dans une ZUP de la ville, en vertu d'une promesse faite aux jeunes du quartier quelques semaines avant le premier tour; travaux qui ont permis l’organisation d’une manifestation sportive à la veille du second tour, en présence de Gilbert Meyer.

    - la promesse d'une subvention de 164.000 euros pour l'agrandissement d'une mosquée faite le 25 février par courrier par Gilbert Meyer à l’imam Bachir Daoudi, président de l’association cultuelle des musulmans maghrébins, relayée uniquement auprès des musulmans, sans que son adversaire puisse prendre position.

  • La belle recrue de Besancenot

    Jean-Marc Rouillan, le cofondateur d'Action Directe, condamné deux fois à la réclusion criminelle “à perpétuité” pour les assassinats du PDG de Renault Georges Besse en 1986, et de l'ingénieur général de l'armement René Audran, un an plus tôt, aujourd'hui en semi-liberté, confirme son engagement auprès d’Olivier Besancenot dans une interview à L'Express à paraître demain.

    « A notre première rencontre, j'ai prévenu Besancenot : Ma présence peut faire du bordel. Réfléchissez, vous pouvez dire non... Il m'a dit que c'était réfléchi et qu'ils étaient d'accord. »

    Toutefois, il ajoute, à propos du nom du futur parti anticapitaliste, que si le mot "révolution" en était absent « ce serait une démission », vouant cette formation à n'être qu'un « petit parti électoral », et que dans ces conditions, « à plus ou moins longue échéance, je serais naturellement éliminé de ce processus ».

    A propos de l’assassinat de Georges Besse, il déclare : « Je n'ai pas le droit de m'exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m'exprime pas est une réponse. Car il est évident que, si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. »

    Il dit encore : « Il faut clarifier les choses : le processus de lutte armée tel qu'il est né dans l'après-68, dans ce formidable élan d'émancipation, n'existe plus. Mais, en tant que communiste, je reste convaincu que la lutte armée est nécessaire à un moment du processus révolutionnaire. »

    En juin dernier, Jean Sarkozy, président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine, disait au Figaro : « Besancenot est très bon. »

  • Merci Lamassoure…

    L’européiste Alain Lamassoure reste persuadé (c’est une opinion devenue ultra-minoritaire) qu’on peut encore faire revoter les Irlandais de façon à ce que le traité de Lisbonne entre en vigueur avant les élections européennes de 2009. Dans le cas contraire, ajoute-t-il (et c’est le cas le plus probable), « le traité ne passera pas le printemps et sera mort d’ici 2010. Si le traité de Lisbonne n’est pas ratifié d’ici les élections, il sera tôt ou tard remis en cause par un autre pays. »

    Le 28 septembre, William Hague, ministre des Affaires étrangères du shadow cabinet conservateur britannique, a annoncé que son parti « pourrait organiser un référendum sur le traité de Lisbonne si ce dernier était toujours sur la table à notre arrivée au pouvoir. » On ne sait pas quand auront lieu les élections. En théorie ce devrait être en 2010. Mais elles pourraient être avancées d’un an. Les conservateurs devraient les remporter, et le référendum serait un non retentissant au traité de Lisbonne.

    On ajoutera que la ratification du traité est toujours au point mort en République tchèque, mais aussi en Suède. Et qu’elle n’est toujours pas achevée en Pologne, ni, me semble-t-il, en Allemagne.

  • Samedi, colloque et rassemblement

    Samedi 4 octobre, colloque de l'Institut du Pays Libre au Centre Charlier : La Politique française et les grandes questions internationales, avec David Mascré, René Marchand, Houchang Nahavandi, Ghislain Dubois, Michel Hubault, Bernard Antony.
    Inscriptions par téléphone au 01.40.51.74.07 (20€ par personne déjeuner compris)

    LE SOIR : Manifestation de soutien aux catholiques vietnamiens, de 19h à 21h, à l'angle de la rue Boileau et du Bd Exelmans (Paris XVIe), à proximité de l'ambassade du Viêt Nam

    Chrétienté Solidarité appelle à une manifestation de soutien aux catholiques vietnamiens actuellement en résistance contre le pouvoir communiste. Nous associerons à ce thème celui de la l'interdiction par le gouvernement français de faire apposer une plaque dans le XIIIe arrondissement de PARIS à la mémoire l'anti-communiste Trân Van Ba, fusillé par le régime de Hanoï en 1985.

    Ce rassemblement sera suivi d'une veillée de prières.

  • Saint Remi

    Saint Remi convertit à Jésus-Christ le roi et la nation des Francs. En effet ce roi avait épousé une femme très chrétienne nommée Clotilde qui employait inutilement tous les moyens pour convertir son mari à la foi: Ayant mis au monde un fils, elle voulut qu'il fût baptisé; le roi s'y opposa formellement: or, comme elle n'avait pas de plus pressant désir, elle finit par obtenir le consentement de Clovis; et l’enfant fut baptisé; mais peu de temps après, il mourut subitement. Le roi dit à Clotilde : « On voit maintenant que le Christ est un dieu de maigre valeur, puisqu'il n'a pu conserver à la vie celui par lequel sa croyance pouvait être accrue. » Clotilde lui dit : « Bien au contraire, c'est en cela que je me sens singulièrement aimée de mon Dieu, puisque je sais qu'il a repris le premier fruit de mon sein ; il a donné à mon fils un royaume infiniment meilleur que le tien. » Or, elle conçut de nouveau et mit au monde un second fils qu'elle fit baptiser au plus tôt ainsi que le premier; quand tout à coup, il tomba si gravement malade qu'on désespéra de sa vie. Alors le roi dit à son épouse : « Vraiment ton dieu est bien faible pour ne pouvoir conserver à la vie quelqu'un baptisé en son nom : quand tu en engendrerais un mille et que tu les ferais baptiser, tous ils périront de même. Cependant l’enfant entra en convalescence et recouvra la santé ; il régna même après son père. Or, cette femme fidèle s'efforçait d'amener son mari à la foi, mais celui-ci résistait d'une manière absolue. (Dans une autre fête de saint Remi qui se trouve après l’Epiphanie, on a dit comment il fut converti.) (…)

    Il faut noter que la fête de saint Remi qui se célèbre au mois de janvier est le jour de son bienheureux trépas tandis que ce jour est la fête de sa translation. Après son décès, son corps était porté dans un cercueil en l’église des saints Timothée et Apollinaire; mais arrivé à l’église de saint Christophe, il devint tellement pesant qu'il n'y eut plus possibilité de le mouvoir. On fut donc forcé de prier le Seigneur de daigner indiquer si, par hasard, il ne voulait pas que Remi fût inhumé dans cette église où il n'y avait encore aucune autre relique de saint: et à l’instant, on souleva le corps avec grande facilité, tant il était devenu léger, et on l'y déposa avec beaucoup de pompe. Or, comme il s'y opérait une infinité de miracles, on agrandit l’église et on construisit une crypte derrière l’autel; mais quand il fallut lever le corps pour l’y placer, on ne put le remuer. On passa la nuit en prières et à minuit, tout le monde s'étant endormi, le lendemain, c'est-à-dire, le jour des calendes d'octobre, on trouva que le cercueil avait été porté dans cette crypte par les anges avec le corps de saint Remi.

    Ce fut longtemps après qu'on en fit, à pareil jour, la translation, avec une châsse d'argent, dans la crypte qui avait reçu de riches décorations.

    (Légende dorée)

    [On voit qu’il y avait au moyen âge une fête de saint Remi "après l'Epiphanie": le 14 janvier. Le nouveau calendrier a supprimé la fête du 1er octobre, et a renvoyé saint Remi au… 15 janvier. Mais ce n’est pas une fête, c’est seulement une « mémoire facultative ». En clair, saint Remi, qui « convertit à Jésus-Christ le roi et la nation des Francs », a été éjecté du calendrier liturgique.]