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  • Doris se marre

    Doris Ayling, 99 printemps bien tassés et 100 ans à l'automne, mais elle ne les fait pas, a reçu une lettre d’un hôpital de Portsmouth lui donnant rendez-vous le 4 septembre prochain pour une consultation prénatale afin de s’entretenir de sa grossesse. Il est précisé qu’elle doit apporter son livret de famille et un échantillon d’urine. C’est bien à son nom, et même avec sa date de naissance en toutes lettres.

    Evidemment l’affaire s’est répandue partout sur internet et je ne vous apprends rien. D’autre part il s’agit d’une simple erreur administrative sans conséquences. Ce que je relève, c’est le niveau de bêtise où en arrivée une société qui ne fonctionne plus sans une armée de « psy » pour s’occuper de toutes les douleurs psychologiques vraies, supposées, ou inventées.

    Ainsi un porte-parole de hôpital s’est-il répandu en plates excuses pour cette erreur et pour « l'anxiété infondée qu'elle a pu susciter ».

    Or, évidemment, en fait d’anxiété, sur toutes les photos où Doris Ayling exhibe la lettre, elle est hilare, en soulignant qu’elle n’avait pas été enceinte depuis 70 ans... Et Brian, son fils de 76 ans, a dit au Sun :

    « C’était très amusant. Ce fut un plaisir pour elle, et on a tous bien rigolé. Ce sont des choses qui arrivent… »

  • La Pologne in vitro, c’est fait

    Le président polonais Bronislaw Komorowski a annoncé ce matin qu’il avait signé la loi sur la fécondation in vitro.

    Trois semaines avant l’entrée en fonction de son successeur Andrzej Duda, opposé, comme catholique cohérent avec sa foi, à cette loi dénoncée par les évêques.

  • Triste et surtout très inquiétant argument

    Le tribunal administratif de Zurich a confirmé le rejet, par l'Office cantonal de l'école obligatoire, de la demande de l’association al-Huda d’ouvrir une école maternelle. Il voyait un lien idéologique étroit entre al-Huda et le Conseil central islamique suisse. Cette dernière organisation est dirigée par Nicolas Blancho (appelez-le Abu Ammar AbdUllah, s'il vous plaît), autoproclamé mufti, qui dans son message vidéo pour le ramadan qui vient de se terminer disait notamment à propos de la « foi musulmane » : « Pour elle on vit, pour elle on meurt, et pour elle on fait le jihad afin d’aller à la rencontre de Dieu. » Et il avait organisé la collecte de la zakat en harcelant les musulmans par téléphone et à domicile pour qu’ils donnent à l’organisation, afin d’aider les Syriens…

    L'association al-Huda avait alors affirmé qu'elle respecterait les prescriptions légales, et avait déposé un recours auprès du gouvernement zurichois, elle avait aussi déclaré n'entretenir « aucun lien avec des organisations qui prônent une idéologie ». Signalons simplement que al-Huda (la « voie droite », donc l’orthodoxie islamique) est une organisation internationale pakistanaise, dont la devise est « Le Coran pour tous, dans toutes les mains, et dans tous les cœurs », et dont le but est « d’éclairer les gens par la connaissance du Coran et de la Sunna du Prophète tout en rendant service par divers programmes sociaux ».

    Le tribunal administratif a considéré que le concept proposé par l'association ne marque pas suffisamment de distance entre l'enseignement profane et les contenus d'enseignement religieux, et que les enfants risqueraient donc de se voir enseigner surtout des contenus religieux comme base de la vie quotidienne.

    Oui, c’est à peu près ça. Et c’est cela l’islam. Il serait temps de le voir. Mais si l’on regarde de plus près les arguments du tribunal, c’est vraiment à désespérer : il est « délicat », dit-il, de ne pas informer les enfants du fait que « certaines visions religieuses ne correspondent pas aux règles actuelles de la société suisse, en matière d'homosexualité ou de relations sexuelles avant le mariage, notamment ».

    Un argument qui peut permettre de fermer toutes les écoles catholiques…

    Ci-après le logo des « madrasas al-Huda » au Canada. On reconnaît le fameux poème « Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats ».

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  • La mosquée géante de Bucarest

    Le gouvernement roumain a fait état d’un « accord », aboutissement de 11 ans de négociations, avec le gouvernement turc.

    Le gouvernement roumain a mis à disposition un terrain de 11.000 m2, d’une valeur de 3,9 millions d’euros, pour la construction de ce qui sera la plus grande mosquée jamais construite dans une capitale européenne.

    En contrepartie, la Roumanie construira une église orthodoxe en Turquie.

    Euh… Finalement, non, a avoué le Premier ministre roumain le 15 juillet. Parce que… « la législation turque ne l’autorise pas ».

    En effet, précise le site Aujourd’hui la Turquie, "la Turquie interdit la construction d’églises sur son territoire depuis 1923, date de la naissance de la République et de sa laïcisation".

    Car la laïcisation consiste à construire des mosquées dans les pays chrétiens. Sans contrepartie. C’est assurément ce qu’on appelle un bon accord en droit musulman.

    Il y a eu une manifestation lundi à Bucarest contre ce projet de mosquée géante, à laquelle participaient même des musulmans qui ne veulent pas être solidaires de cette provocation.

  • L’évêque du service propreté urbaine

    Comme on l’a dit hier, Mgr Jacques Behnan Hindo, l’archevêque syro-catholique d’Hassaké, a pu revenir chez lui. Il a découvert une ville à l’abandon, et il a donc décidé de s’occuper lui-même des services défaillants, comme il le raconte à l’agence Fides :

    « Je suis devenu responsable du nettoyage, de l’urgence représentée par les ordures, des désinfections et de tous les services qui sont en relation avec la santé publique. Le conflit expose davantage la population également au risque d’épidémies. Tout devient encore plus compliqué avec la chaleur de l’été. J’ai pris en charge ces besoins parce que je voyais que personne ne le faisait et je coordonne actuellement une équipe de 130 opérateurs – dont près de 100 sont musulmans – qui travaillent dans des quartiers où habitent 400.000 personnes sans demander pour moi aucune récompense. Les gens disent : “L’évêque est presque devenu maire de la ville.” Nous aurions besoin de camions pour la collecte des ordures, mais maintenant nous ne saurions vraiment pas où les trouver ».

    Mgr Hindo explique d’autre part :

    « L’Etat islamique est fils de l’idéologie wahhabite et des ressources financières de l’Arabie saoudite qui veut mettre la main sur tout. La grande partie des sunnites n’a rien à voir avec les hommes du Daesh. Leur masse de manœuvre, par chez nous, est constituée par des tribus qui, jusqu’à une date récente, ne connaissaient pas une seule sourate du coran, des familles avec de nombreux enfants qui maintenant s’enrôlent dans les rangs du Daesh et gagnent de la sorte en quelques semaines seulement des sommes qu’elles n’ont jamais vu au cours de toute leur vie. Il s’agit de gens habitués à s’allier avec ceux qui les paient et les commandent. Si en fin de compte devait prévaloir l’armée d’Assad, ils seront prêts à crier à nouveau Vive Bashar ! »

    La mention de l’argent saoudien qui se déverse est fort intéressante. Il s’agit néanmoins de tribus sunnites, même si elles sont incultes en matière religieuse (d’ailleurs je ne vois pas comment on peut honnêtement être musulman quand on connaît un tant soit peu l’islam), et c’est le même Mgr Hindo qui avait noté que les jihadistes de l’Etat islamique avaient pu conquérir Hassaké grâce au soutien des quartiers sunnites.

  • Asia Bibi : une bonne nouvelle

    La Cour suprême du Pakistan a jugé recevable la demande d’Asia Bibi de la saisir. Elle déclare même qu’il est essentiel d’examiner le cas pour une bonne administration de la justice. En conséquence elle suspend l’arrêt de la « haute cour » de Lahore qui avait confirmé la peine de mort, et demande que lui soient présentées toutes les pièces du dossier. Non sans faire remarquer toutefois que la demande d’Asia Bibi avait été faite avec 11 jours de retard, objection qui sera traitée lors de la prochaine audience.

    L’avocat d’Asia Bibi avait donc raison d’être optimiste, ce qui l’a même conduit à oser dire carrément devant la Cour suprême que les allégations contre Asia Bibi sont sans fondement puisqu’elle est innocente. Asia Bibi elle-même, dans son recours à la Cour suprême, a écrit qu’elle n’avait pas tenu de propos blasphématoires, et que les accusations venaient d’une querelle personnelle.

    Manifestement, la leçon de la « haute cour » de Lahore a été heureusement entendue, quand les magistrats avaient jugé « stupéfiant » que les avocats d’Asi Bibi n’aient même pas essayé de réfuter les accusations de blasphème, ce qui avait obligé la cour à confirmer la sentence de mort.

  • Sainte Marie Madeleine

    Æterni patris unice
    Nos pio vultu respice,
    Qui Magdalenam hodie
    Vocas ad thronum gloriæ.

    In thesauro recondita
    Regis est drachma perdita,
    Gemmaque lucet inclyta
    Ex luto luci reddita.

    Jesu dulce refugium,
    Spes una pœnitentium,
    Per peccatricis meritum
    Peccati solve debitum.

    Pia Mater et humilis,
    Naturæ memor fragilis,
    In hujus vitæ fluctibus,
    Nos rege tuis precibus.

    Uni Deo sit gloria,
    Pro multiformi gratia,
    Qui culpas et supplicia
    Remittit et dat præmia. Amen.

    Fils unique du Père éternel, jetez sur nous un regard de bonté, vous qui appelez aujourd’hui Madeleine au trône de gloire.

    Dans le trésor du Roi est replacée la drachme perdue, la belle pierre précieuse brille, rendue de la boue à la lumière.

    Jésus, doux refuge, unique espérance des pénitents, par les mérites de la pécheresse acquittez la dette du péché.

    Bonne Mère et humble, qui n’oubliez pas que la nature est fragile, dans les flots de cette vie dirigez-nous par vos prières.

    Au Dieu unique soit la gloire, pour sa grâce multiforme, qui remet les fautes et les supplices, et donne la récompense. Amen.

    C'est l’hymne des laudes, telle qu’elle est dans le bréviaire monastique. Elle est sans doute de saint Odon de Cluny. En tout cas on la trouve dans un manuscrit du XIe siècle. En 1632, Urbain VIII, qui se pensait meilleur latiniste et meilleur poète que saint Odon, modifia l’hymne et lui donna la forme qu’elle eut désormais dans le bréviaire romain.

    Dans son recueil d’Hymnes de l’Eglise, le bienheureux cardinal Newman donne la version de l’ancien bréviaire d’Evreux, avec cette strophe qu’on retrouve dans d’autres manuscrits, après celle qui commence par « Jesu dulce refugium », et à la place de celle qui commence par « Pia mater et humilis » :

    Nos vitiorum stimuli
    Jugi vexant instantia,
    Et blandimenti sæculi
    Corrumpunt lenocinia.

    Les instances du joug de l’aiguillon des vices nous accablent, et les séductions des caresses du siècle nous corrompent.

    Puis il ajoute en note deux autres strophes, dont « Pia mater et humilis », mais d’abord celle-ci :

    Libet, nec licet libere
    Tibi pro voto psallere,
    Dum mens ægra sub miseræ
    Carnis gemiscit onere.

    Il nous plaît, même si l’on ne peut le faire sans crainte, de t’offrir notre chant pour les vœux que nous formons alors que l’esprit malade gémit sous le poids de la misérable chair.