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  • Hypocrisie ou (et) provocation

    On parle beaucoup d’une « riche touriste voilée intégralement » qu’on a fait sortir de l’Opéra Bastille.

    Ce « couple de touristes du Golfe » avait pris des places au premier rang (462 € les deux places). Personne n’avait vu la femme entrer. Mais ensuite, étant au premier rang, elle était sur tous les écrans de contrôle.

    On ne peut pas exclure la provocation.

    Mais surtout l’hypocrisie est patente. Car voilà des touristes dont l’islam est donc très scrupuleux. Tellement scrupuleux que c’est l’homme seul qui a parlementé avec les agents de l’Opéra. Or quand on porte un voile intégral on ne va pas à l’opéra. Pour les musulmans de ce genre-là, l’opéra est strictement haram, comme tout spectacle. Et davantage que d’autres spectacles, car l’opéra est souvent « immoral ».

    Or il s’agissait de la Traviata. Histoire immorale s’il en est. Du moins presque tout au long. Sauf la fin. Qui est… une bouleversante conversion chrétienne. Ce qui est encore pire pour un musulman…

  • Détectez le cochon !

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    La société Capital Biotech lance le test halal, qui permet de vérifier si ce que vous mangez ne contient pas de traces de porc.

    Ce n’est pas une blague.

    Mais ce n’est pas donné : 6,90 euros le test et 125 euros la boîte de 25…

  • Signe des temps

    L’ancienne école catholique Saint-Louis, rue de Stalingrad, à Wattrelos, va devenir une mosquée.

    L’école était catholique, elle s’appelait du nom du saint roi de la croisade, mais elle était rue de Stalingrad, dans une ville ravagée par le communisme, et aujourd’hui par l’idéologie qui le remplace : l’islam, Wattrelos étant une commune limitrophe de Roubaix, la première ville française à majorité musulmane.

    Un ancien élève dit à Nord Eclair : « Cette école, quand on passe à côté, on a plein de souvenirs. On y a été, on y a mis nos enfants. Pour moi, qu’elle devienne une mosquée, c’est choquant. Et on a le droit d’être choqué. »

    Il dit : « On a le droit d’être choqué », parce qu’il sait très bien qu’on n’a pas le droit de l’être. On doit dire, comme l’évêché, qu’on n’a rien à en dire.

  • Encore un évêque…

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    C’était le 11 octobre, la messe du pèlerinage annuel Peregrinatio Fidei, organisé par des fidèles de la « forme extraordinaire », au sanctuaire de la Très Sainte Vierge Marie Reine de Hongrie de Matraverebely.

    Le célébrant est Mgr Lajos Varga, évêque auxiliaire de Vac. Le prêtre assistant est un prémontré, le « diacre » est le curé de Janok, en slovaque Janik, un village slovaque à la frontière hongroise, le « sous-diacre » un prémontré nommé Orban… les chants étaient assurés par le Capitulum Laicorum Sancti Michaelis Archangeli.

  • Pour Asia Bibi

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    L’appel de Bernard Antony :

    De grâce, pour Asia Bibi, ne nous objectez pas vos vacances !

    Il n’y a plus que quelques jours pour hurler à l’abomination de la condamnation à la pendaison d’Asia Bibi par la cour d’Appel de Lahore au Pakistan.

    La dernière chance de sauver cette admirable mère de famille catholique, atrocement emprisonnée depuis quatre ans, et qui aurait dû être un modèle d’héroïcité pour le dernier synode sur la question, est la décision de la Cour Suprême de ce pays, allié de l’Occident, et qui se veut celui d’un islam « légal ».

    Pourtant, à l’annonce de la manifestation organisée ce jeudi, certains nous répondent : " mais vous n’y pensez pas, cela tombe en pleines vacances de la Toussaint "!

    Il y a quelque chose d’atroce dans cette réflexion. Comme si nous n’y avions pas pensé, comprenant certes que certains, une minorité tout de même, qui seront loin de Paris, ne pourront être là.

    Mais Asia Bibi, elle, elle n’est pas en vacances ! Détenue depuis quatre années terribles dans les pires conditions d’isolement, de mauvais traitements, d’angoisse pour sa famille, de haine de ses geôliers islamistes.

    Et c’est dans les trois semaines à venir que le dernier recours doit être déposé et que la Cour Suprême décidera de casser ou non l’inique condamnation. Son mari, ses cinq enfants, eux-mêmes menacés, terrorisés, attendent.

    Des politiques, des religieux, et non des moindres, nous ont conté il y a peu que « Daesh » comme ils disent, c’est-à-dire « l’État islamique au Levant» (et bientôt jusqu’au Couchant) ce n’était pas l’islam. On aimerait vérifier que ce grand État islamique du Pakistan, celui-là aussi, serait fondamentalement bien différent de « Daesh » !

    Qu’ils libèrent alors tout de suite Asia Bibi !

    À cette fin, il faut pourtant amplifier le mouvement de solidarité avec Asia Bibi : aucune manifestation, aucun cri d’indignation, aucune prière ne sont inutiles.

    De grâce, si vous n’êtes pas à des heures de Paris, venez !

    De grâce, mobilisez tous les vôtres : vos parents, vos amis, vos voisins ! Quitte à perdre un peu de ces vacances qui sont encore dites de…. Toussaint !

    Asia Bibi n’a pas voulu abjurer son catholicisme : au prix de son long supplice d’enfermement, et au risque de la pendaison prescrite par l’archaïque et atroce charia de l’islam.

    Il ne suffit pas de déplorer son sort, tièdassement, douceâtrement, voire de se réjouir béatement, stupidement de ce qu’elle aura rejoint ainsi la communauté des saints et des martyres. Comment qualifier pareille turpitude d’esprit, dans la justification de la non assistance aux chrétiens persécutés, martyrisés?

    Il y a une grande ignominie dans l’inertie des tièdes, ceux-à dont le Christ a dit : « je les vomirai de ma bouche ».

    Asia Bibi, qui ne veut pas renier sa foi, a déjà offert, rejoignant le Christ sur sa croix, l’immense souffrance de quatre années de solitude dans une abjecte prison. Comment ne pas faire tout ce qui nous est possible pour lui éviter la pendaison et en éviter l’horreur à son mari et à ses cinq enfants ?

    Amis fervents et courageux qui me lisez, sur ce blog, et les autres sites, je vous  supplie de vous mobiliser pour Asia Bibi, de mobiliser tous ceux que vous pourrez atteindre dans l’immense population de la région parisienne qui ne sera tout de même pas en vacances lointaines ce jeudi.

    Et puissent aussi, justement, les vacances permettre à d’autres de venir à Paris pour la circonstance.

    Patriote français et chrétiens de partout ou simplement citoyens défenseurs de la liberté, nous nous devons d’être tous, ce jeudi, sur le lieu de notre protestation pour scander : 

    « Nous sommes tous des chrétiens pakistanais ! »

    à proximité de l’ambassade du Pakistan

    18 rue Lord-Byron, dans le 8ᵉ arrondissement de Paris 

    jeudi 23 octobre à partir de 19h.

  • Marre de « l’agenda »

    C’est l’un des nouveaux anglicismes à la mode. On le trouve désormais partout, surtout parce que les gens qui traduisent les textes anglais sur internet trouvent plus facile de laisser « agenda » que d’en donner la traduction.

    Mais l’« agenda », en français, c’est le livret sur lequel j’écris ce que je dois faire les jours suivants, et par extension mon emploi du temps.

    Ce n’est pas du tout le sens dans lequel ce mot est employé dans les textes dont je parle, même si, par ailleurs, ce sens existe aussi en anglais.

    Le mot « agenda » traduit abusivement par « agenda » doit se traduire soit par « ordre du jour », soit par « programme ».

    Autrement dit, la reconnaissance des couples homosexuels ne fait pas partie de l’ordre du jour du synode. Ou n’est pas prévue au programme.

    Il peut aussi – et c’est le cas dans un certain nombre de faits de l’actualité religieuse – avoir le sens d’intention cachée, d’arrière pensée…

  • Le rapport du synode : ouf !

    Une fois encore, le diable a porté pierre. Le diable, c’étaient les rédacteurs du rapport d’étape du synode, inspirés par le pape qui veut absolument changer la « pratique » de la morale catholique fondée sur la loi naturelle et la parole de Dieu. Mais les rédacteurs sont allés trop loin, tellement loin qu’ils ont déclenché un choc en retour d’une puissance sans précédent, et qui, je dois le dire, m’a étonné (mais je ne suis pas le seul…).

    De ce fait, on s’attendait à ce que le texte soit très édulcoré dans le rapport final. Mais pas à ce point-là. Il n’est pas édulcoré, il est profondément modifié. Y compris dans les paragraphes qui ne prêtaient pas à discussion, au moins à discussion urgente et nécessaire. Le texte a été partout amélioré, notamment par l’ajout de références au magistère des derniers papes. On renvoie trois fois à l’enseignement de saint Jean-Paul II, ce qui aurait dû être une absolue évidence dès le départ.

    Le texte a été tellement changé qu’il ne reste plus qu’un seul point vraiment litigieux. Ce n’est pas un hasard si, bien sûr, il s’agit des « divorcés remariés », la première obsession de François.

    La riposte à la tentative de révolution du rapport d’étape a été telle qu’à part le paragraphe sur les « divorcés remarié », deux autres paragraphes n’ont pas obtenu les deux tiers des voix, donc ont été rejetés (même s’ils font quand même partie du texte par la volonté du pape…) : sur la communion spirituelle (il s’agit encore des divorcés remariés) et sur les homosexuels.

    Or ces deux paragraphes, tels qu’ils sont rédigés, sont acceptables. Naturellement, on voit ce qu’il y a entre les lignes, et ce vers quoi on veut aller, et c’est pourquoi les pères les ont rejetés : le rapport est le texte préparatoire du synode de l’an prochain. Mais à les prendre tels quels, ils n’ont rien de choquant.

    Le 53 dit que « certains pères ont soutenu que les divorcés remariés peuvent recourir avec fruit à la communion spirituelle », que « d’autres pères se sont demandés pourquoi alors ils ne peuvent pas accéder à la communion sacramentelle », et qu’il faut approfondir le sujet pour faire ressortir les particularités des deux formes et leur lien avec la théologie du mariage ». Sans doute l’opinion théologique très majoritaire est qu’il faut être en état de grâce pour communier spirituellement, donc que c’est exclu pour les « divorcés remariés », mais en effet rien n’empêche de réfléchir à la question « en lien avec la théologie du mariage », et par exemple de bien distinguer la « communion spirituelle » au sens strict et une autre forme de « communion de désir ».

    Le 55, quant à lui, consiste pour l’essentiel en deux citations du magistère, la première rappelant qu’on ne peut faire absolument aucune analogie entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille, la seconde rappelant que les personnes homosexuelles doivent être accueillies avec respect (comme tout le monde) et ne doivent pas souffrir de « discriminations injustes ». Il semble que le verbe « accueillir » ait été considéré comme ambigu compte tenu de ce qu’on y faisait passer dans le pré-rapport, ou peut-être est-ce l’expression « nous nous sommes interrogés », dans la mesure où il n’y a pas à s’interroger sur de telles évidences, et que l’on n’a pas à faire croire aux fidèles qu’il y a matière à s’interroger.

    Le seul point vraiment mauvais est le 52, celui qui a eu le plus de votes négatifs (74 sur 183). Mais, contrairement à ce que l’on lit ici ou là, il n’y a pas à s’offusquer qu’une majorité d’évêques, même faible (ici 104 sur 183) ait voté pour « des hérésies ». Il n’y a pas davantage d’hérésie (même au sens large) dans le paragraphe 52 que dans les deux autres (pour lesquels les mêmes qui n’ont rien lu s’offusquent sans savoir). Ce paragraphe 52 dit que les pères « ont réfléchi sur la possibilité d’un accès aux sacrements de pénitence et d’eucharistie aux divorcés remariés ». Or c’est vrai qu’ils y ont réfléchi, ou du moins qu’ils en ont discuté. Le texte dit ensuite que « un certain nombre de pères » ont insisté pour qu’on garde les règles en vigueur « en raison de la relation fondamentale entre la participation à l’Eucharistie et la communion avec l’Eglise et son enseignement sur le mariage indissoluble ». Puis il dit que « d’autres » se sont exprimés en faveur d’un « accueil non généralisé », dans les conditions déjà dites. Et le paragraphe conclut qu’il faut « encore approfondir la question ».

    De fait de nombreux évêques ont voté non en considérant sans doute qu’il n’y a rien à approfondir, mais enfin il n’y a rien qui soit « hérétique » dans ce paragraphe, puisque de toute façon il ne comporte aucune décision.

    Certes, on comprend bien que le pape va revenir sur la question pendant toute l’année qui vient, et que les groupes de pression et les évêques les plus progressistes vont « approfondir » le sujet dans le sens que l’on sait et en liaison avec les médias. Mais ce synode de 2014 a montré de façon éclatante que même ce pape adulé du monde et d’une grande partie de l’Eglise peut être tenu en échec dans ses tentatives de corruption de la morale catholique. Car l’Eglise sera toujours l’Eglise. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille se reposer sur nos lauriers (je veux dire les lauriers des évêques et cardinaux qui se sont battus pour sauver la vérité). Il va falloir continuer à se battre, combattre les insinuations permanentes et insupportables du pape et des ses âmes damnées, et soutenir tous ceux qui veulent garder l’Eglise aussi propre que toujours miséricordieuse.

    NB. François a perdu des plumes dans cette affaire. Mais au finale il s’est encore déconsidéré davantage quand il a fait dire que c’est par souci de « transparence » qu’il faisait publier le rapport avec les paragraphes rejetés. C’est évidemment pour faire croire qu’ils font quand même partie intégrante du rapport : dans la perspective de la préparation du synode de 2015. Mais il est amusant, disons, de prétendre vouloir la « transparence », quand on a commencé par décréter que le synode serait à huis clos et qu’il y aurait un briefing quotidien de la propagandastaffel pour dire aux médias ce qu’ils doivent savoir, puis qu’on a décrété que les textes des commissions ne seraient pas publiés, avant de devoir faire machine arrière devant la bronca générale des pères…

    Voir aussi l’analyse de Jeanne Smits.

    J’ai beau chercher, je ne trouve toujours pas le rapport en français. Le voici en italien, c’est la version officielle.

    P.S. "Ce n'est pas un document du magistère", a précisé le P. Lombardi. Ce qui va de soi. Mais ça va mieux encore en le disant.