Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le nouvel Etat hongrois

    Extrait du compte rendu du discours de Viktor Orban à la 25e université d’été libre de Bálványos, à Tusnádfürdő (Baile Tusnad, Roumanie), devant des milliers d’étudiants roumains d’ethnie hongroise, selon le site officiel du gouvernement hongrois.

    Selon M. Orban, la crise financière de l’Occident en 2008 a induit des changements d’une importance similaire à ceux qui sont survenus après les Première et Seconde Guerres mondiales et en 1990, sauf que dans le cas de 2008 il n’a pas été évident pour les gens qu’ils se réveillaient dans un monde radicalement différent.

    Le Premier ministre a déclaré qu’il y a une course mondiale pour inventer un Etat qui soit le plus adapté à la réussite de la nation. Aujourd’hui, le monde essaie d’appréhender des systèmes qui ne sont pas occidentaux, pas libéraux, peut-être même pas des démocraties, mais qui néanmoins réussissent, et les stars des analystes sont Singapour, la Chine, l’Inde, la Russie et la Turquie, a-t-il dit.

    « En rompant avec les dogmes et les idéologies qui ont été adoptés par l’Occident, nous essayons de trouver la forme d’organisation de la communauté, le nouvel Etat hongrois, qui soit capable de rendre notre communauté compétitive dans la course mondiale pour les décennies à venir », dit M. Orban.

    Nous devons rompre avec les principes et méthodes libéraux d’organisation sociale, a déclaré le Premier ministre, selon qui l’Etat libéral hongrois précédent n’a pas protégé le patrimoine de la communauté, n’a pas engagé le gouvernement hongrois d’alors à accepter que les Hongrois vivant à travers le monde fassent partie de l’Etat, et n’a pas empêché le pays de tomber dans la dette ou protégé les familles de « l’esclavage de la dette ».

    En réponse à la question sur ce qui suit l’Etat nation, l’Etat libéral et l’Etat providence, M. Orban a déclaré que la solution hongroise est l’ère, qui approche, d’un Etat basé sur le travail.

    Les citoyens hongrois attendent des dirigeants de la Hongrie qu’ils développent un nouveau type d’organisation de l’Etat qui, faisant suite l’organisation de l’Etat libéral, rende de nouveau la communauté hongroise compétitive, tous en respectant le christianisme, la liberté et les droits de l’homme, a-t-il dit.

    La nation hongroise n’est pas simplement un groupe d’individus, mais une communauté qui doit être organisée, renforcée et construite, a déclaré le Premier ministre, ajoutant que c’est en ce sens que le nouvel Etat qui se construit en Hongrie n’est pas libéral.

    Le Premier ministre a également mentionné qu’un secteur particulier de la société civile hongroise tente d’empêcher cette forme de construction.

    Selon M. Orban, l’affaire des subventions norvégiennes a également mis en évidence le fait que dans le cas de certaines ONG en vue, nous sommes en fait « face à des militants politiques qui sont payés par des étrangers », qui tentent de faire respecter des intérêts étrangers en Hongrie. Cela doit être clair au moment de réorganiser l’Etat hongrois, a souligné le Premier ministre à l’université libre de Bálványos.

    « C’est pourquoi il est extrêmement justifié que le Parlement hongrois ait formé une commission pour surveiller régulièrement, enregistrer et rendre publique l’influence étrangère », a-t-il ajouté.

  • Fin comme Gribouille

    Les sanctions européennes contre la Russie devraient coûter 40 milliards d’euros cette année, et 50 milliards l’an prochain.

    A l’UE.

    A la Russie, elles devraient coûter 23 milliards cette année et 75 milliards l’an prochain.

  • Crimes du Kosovo : suite sans fin

    Le procureur américain Clint Williamson, chef de l’équipe spéciale d’enquête d’Eulex sur les crimes commis au Kosovo, a rendu compte de son action mardi, à la fin de son mandat (il avait été nommé en 2011).

    Il annonce que des personnes qui furent des chefs de l’UCK seront jugées et qu’il n’y aura qu’un seul acte d’accusation. Il ne précise pas si parmi ces personnes figure Hashim Thaçi, l’homme fort du Kosovo, mais il dit que ses conclusions sont « cohérentes » avec le rapport de Dick Marty, qui mettait ouvertement en cause Hashim Thaçi, y compris dans les affaires de trafic d’organes prélevés sur des prisonniers serbes et albanais mis à mort.

    L’équipe de Clint Williamson a mis en évidence diverses sortes de crimes (meurtres, enlèvements, disparitions forcées, détention illégale, violence sexuelle, violence politique…) mais a été confrontée à un particulier « climat d’intimidation » dans l’enquête sur les trafics d’organes, qui auraient été limités, affirme le procureur, à une dizaine de cas.

    Quoi qu’il en soit cela ne figurera pas dans l’acte d’accusation. Sic. (Un procès avait déjà eu lieu, pour rien, en 2013.) Pour le reste, Clint Williamson remarque qu’il est sans précédent qu’un procureur soit nommé avec pleine autorité de mises en examen sans qu’il y ait de tribunal pour le procès...

    En effet on ne sait ni où ni quand le tribunal pourrait être établi. En attendant, sans dire ouvertement que l'UE ne veut pas d'un procès, Clint Williamson retourne chez lui…

  • La France subventionne Al Qaïda

    Selon une enquête du New York Times, les diverses branches officielles d’Al Qaïda ont perçu, depuis 2008, au moins 125 millions de dollars de rançons. La France est très largement en tête, avec 58 millions de dollars. Puisque la France paye bien, un tiers des otages sont français. En revanche il n’y plus d’otages américains ou anglais, puisque ces pays ne payent pas…

    (L’enquête ne concerne pas les dons en nature, comme notre intervention en Libye qui a permis à Al Qaida de récupérer une bonne partie de l’armement de Kadhafi.)

  • Oleg Vorotnikov arrêté

    Oleg Vorotnikov, le fondateur du mouvement prétendument « artistique » Voïna (la guerre), d’où sont issues les Pussy Riot, a été arrêté à Venise, où il se cachait dans un squat tenu par des anarchistes. Des voisins avaient alerté la police à cause d’une violente bagarre au sein du squat. Quand les policiers sont arrivés, Oleg Vorotnikov avait le visage en sang et une hache à la main…

    Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ses amis ne célèbrent pas ce happening artistique pourtant tout à fait dans la ligne de ce que Voïna faisait à Moscou. Car Oleg Vorotnikov est recherché par Interpol à la demande de la Russie et risque fort de se retrouver dans le « goulag de Poutine »…

  • Un immonde communiqué du CSA

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel ne supporte pas que soit passé à la télévision un spot de deux minutes et demie dans lequel on voit des enfants trisomiques rassurer une future mère enceinte d'un bébé atteint de la même maladie. Pour le CSA, rien ne doit perturber le massacre des enfants trisomiques. Surtout pas des images d’enfants heureux. Voici cet immonde communiqué :

    Le Conseil a été saisi de plaintes à la suite de la diffusion, dans les écrans publicitaires de M6, Canal+ et D8 entre le 21 mars et le 21 avril 2014, d’un message de sensibilisation à la trisomie 21. Intitulé « Chère future maman », il était soutenu par les associations Coordown, Les amis d’Éléonore et la fondation Jérôme-Lejeune, fondation dont la vocation est notamment la lutte contre l’avortement.

    Le Conseil considère que ce message ne relève pas de la publicité au sens de l’article 2 du décret du 27 mars 1992. Bien qu’ayant été diffusé à titre gracieux,il ne peut pas non plus être regardé comme un message d’intérêt général, au sens de l’article 14 de ce même décret, puisqu’en s’adressant à une future mère,sa finalité peut paraître ambiguë et ne pas susciter une adhésion spontanée et consensuelle. En conséquence, le Conseil considère qu’il ne pouvait être inséré au sein des écrans publicitaires.

    S’inscrivant dans une démarche de lutte contre la stigmatisation des personnes handicapées, ce message aurait pu être valorisé, à l’occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, par une diffusion mieux encadrée et contextualisée, par exemple au sein d’émissions.

    Le Conseil est intervenu auprès des chaînes afin de leur demander, à l’avenir, de veiller aux modalités de diffusion des messages susceptibles de porter à controverse.

    Il a répondu en ce sens aux plaignants.

  • Il n’y a plus aucun chrétien chez saint Antoine

    Il ne subsiste plus d’église ni même un seul chrétien dans la ville égyptienne de Qumans, connue par le passé sous le nom de Coma, dans la province centrale de Beni Suef, où naquit, en 251, saint Antoine le Grand, le père du monachisme. C’est ce que révèlent des sources égyptiennes consultées par l’Agence Fides. Les dernières familles chrétiennes ont fini par quitter les environs du village, alors que certains fonds agricoles sont encore indiqués comme antiques possessions de la famille d’origine de saint Antoine.

  • Cinq morts à Kano

    L'explosion d'une bombe a fait cinq morts et huit blessés dimanche dernier devant une église catholique de Kano, la plus grande ville du nord du Nigeria.

    Un homme a lancé la bombe sur les fidèles qui sortaient de la messe.

  • Les persécuteurs des Franciscains de l’Immaculée poursuivent un blogueur

    Francesco Colafemmina, dont le blog Fides et Forma s’était fait connaître sous Benoît XVI, avait pris position contre la persécution des Franciscains de l’Immaculée. Il a été convoqué par la police, sur plainte pour « diffamation » du P. Alfonso Maria Bruno, le bras droit du commissaire Volpi chargé de détruire la communauté.

    Marco Tosatti dénonce cette tentative de censure judiciaire sur son blog de La Stampa. Traduction chez Benoît et moi.

  • L’évêque de Ciudad del Este suspendu (fausse nouvelle)

    Suite à la visite apostolique du diocèse de Ciudad del Este, au Paraguay, le vicaire général Carlos Urrugoity a été renvoyé, et « l’évêque ultra-conservateur », comme dit Apic, Mgr Rogelio Livieres Plano, a été temporairement suspendu.

    Il faut absolument détruire cet évêché où la messe de saint Pie V a partout droit de cité, et où le séminaire diocésain a 240 séminaristes en soutane.

    Addendum

    Apic dément sa propre information, attribuée à la "presse locale". Le vicaire général est suspendu. L'évêque ne l'est pas. Les ordinations prévues le 15 août sont suspendues "par mesure de précaution".

    Addendum 2

    Voici ce que dit Radio Vatican. J'ai mis en gras ce qui me paraît important.

    Le Vatican a demandé à un évêque du Paraguay, Mgr Livieres, évêque de Ciudad del Este, de ne plus procéder à des ordinations sacerdotales. Cette décision a été prise dans le cadre de la visite canonique d’un émissaire du Vatican, le cardinal espagnol Santos Abril y Castello. Répondant aux journalistes, ce mercredi, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a précisé qu’il s’agissait d’une mesure prudentielle et qu’aucune autre disposition n’avait été communiquée. Par ailleurs le vicaire général de ce même diocèse, a été suspendu de ses fonctions par son évêque le 14 juillet dernier, quelques jours avant le début de l’enquête canonique décidée par le Vatican, et officiellement destiné à d’autres fonctions.

    Le dossier est compliqué, mêlant malversations financières, problèmes de formation des prêtres et accusations de pédophilie. D’un côté un vicaire général argentin, le père Carlos Urrutigoity, exclu, précédemment de la Fraternité Saint-Pie-X, puis accueilli dans ce diocèse catholique du Paraguay. Il est suspecté d’avoir commis des abus sexuels sur mineurs aux Etats Unis. Il avait le soutien de son évêque Mgr Livieres. Or ce dernier est lui-même accusé d’avoir détourné plusieurs millions de dollars reçus d'une entreprise locale qui exploite un gigantesque barrage hydroélectrique sur le Parana. Mais ce n’est pas tout : Selon des organisations de laïcs, l’argent devait servir à des œuvres sociales, mais Mgr Livieres s’en est servi pour son nouveau séminaire, où selon les évêques paraguayens, il dispense un enseignement très conservateur et bâclé [!!!]. Pour enquêter sur ces scandales, qui ont suscité l’indignation de la population et la colère des évêques paraguayens, le Pape François a dépêché sur place un de ses hommes de confiance, le cardinal Santos Abril y Castello, archiprêtre de la basilique romaine Sainte-Marie-Majeure. Il devra lui présenter un rapport détaillé sur cette visite canonique. En attendant le vicaire a été suspendu et l’évêque interdit d’ordinations.