Il ne subsiste plus d’église ni même un seul chrétien dans la ville égyptienne de Qumans, connue par le passé sous le nom de Coma, dans la province centrale de Beni Suef, où naquit, en 251, saint Antoine le Grand, le père du monachisme. C’est ce que révèlent des sources égyptiennes consultées par l’Agence Fides. Les dernières familles chrétiennes ont fini par quitter les environs du village, alors que certains fonds agricoles sont encore indiqués comme antiques possessions de la famille d’origine de saint Antoine.
Commentaires
Les "antoinistes", rectifiez si je me trompe, sont des bénédictins s'inspirant en particulier de saint Antoine du désert.
Ma grand-mère se prénommait Antoinette. Elle était d'une région desservies religieusement par les antoinistes.
J'ignore s'il y a des bénédictins catholiques qui se réclameraient de saint Antoine du désert (je n'en trouve pas trace sur le Web, mais ai-je suffisamment cherché ?). Par contre je sais qu'il y a une secte chrétienne vigoureuse appelé l'Antoinisme. http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoinisme
Ils avaient une chapelle à Nantes, quartier de Chantenay, tout près de chez moi. Il me semble qu'elle n'existe plus.
A ne pas confondre.
Confondre la secte antoiniste avec les bénédictins antoinistes (en fait antonins) ! Mes grands-mères étaient catholiques.
D'ailleurs j'ai trouvé des antonins qui ont disparu de France au XIXe siècle. Ils avaient pris ce nom (selon wikipedia qui est sujet à caution en matière de religion) car leur fondateur avait rapporté des reliques de saint Antoine.
Référencé sur wikipedia qui est la meilleure et la pire des choses:
http://www.olivierchaudouet.com/notice-historique.pdf
Une histoire de l'ordre en français avec vie de saint Antoine l'Égyptien et l'ordre des frères antonins, dont je suis très content d'avoir retrouvé la trace. Ma grand-mère m'a sans doute guidé...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_hospitalier_de_Saint-Antoine
Il subsiste un monastère de l'ordre au Liban.
« L'ordre des Antonins disparaît complètement d’Europe en 1803. Il continue pourtant à subsister au Liban, où les Antonins maronites possèdent vingt-un monastères ainsi que de nombreuses écoles et séminaires1. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_hospitalier_de_Saint-Antoine
Dans ma région, il subsiste des ruines d'un prieuré antonin.
Excusez-moi (erreur de lien), voici le lien vers la biographie de saint Antoine l'Égyptien et histoire des antonins en France:
http://www.olivierchaudouet.com/notice-historique.pdf
Cela a l'air passionnant.
Merci de ces renseignements. J'avais mal cherché.
Ne vous excusez pas, c'est moi qui vous ai induit en erreur en écrivant "antoiniste" (comme je l'avais entendu dire), alors que c'est antonin qu'il fallait écrire. De plus les antonins ne sont pas des bénédictins (les ruines du prieuré ne comportent d'ailleurs aucun cloître).
"L'ami aiguise l'ami" dit l'Écriture. Ce fut notre cas, à deux nous avons affiné nos connaissances.
« certains fonds agricoles sont encore indiqués comme antiques possessions de la famille d’origine de saint Antoine » : louons la bureaucratie égyptienne – ce peuple qui écrivait tout, partout (¹) – capable de tenir un cadastre sur… 1750 ans ! La bibliothèque d’Alexandrie brûle, les salafistes n’ont jamais su lire ni écrire, mais le petit scribe local, accroupi, veille à la perpétuation de sa civilisation… et de ses impôts !
1. Une question à laquelle je n’ai jamais eu de réponse : « Pharaon (en général) savait-il lire et écrire ? »… (Les “pharaons” macédoniens, oui, le grec : on a un papyrus signé de Cléopâtre VII.)
Mais vous savez bien que les hiéroglyphes étaient avant tout la langue des pharaons. Confer les textes des pyramides, lesquelles pyramides étaient leurs tombeaux. Les scribes étaient principalement des fonctionnaires publics au service de 'Pharaon'.
Ah, vous voulez dire que Pharaon lui-même n'aurait pas appris le métier de scribe ? C'est peu vraisemblable. Ils eussent été bernés par leur propres employés.
Tout laissent présumer qu'ils étaient supérieurement instruits. Si l'on a des textes écrits par eux ? Il faudrait le demander aux égyptologues.