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  • Deux chrétiens tués à Mossoul parce que chrétiens

    Deux chrétiens ont été tués mardi à Mossoul, la grande ville du nord de l’Irak, et huit autres ont été enlevés mercredi dans la même région, fait savoir Asianews.

    Les deux chrétiens ont été tués dans le quartier où un prêtre chaldéen et trois diacres avaient été abattus le 3 juin.

    Cinq professeurs et trois étudiants chrétiens qui se trouvaient à bord d'un bus ont par ailleurs été enlevés sur la route reliant Mossoul à Qaraqosh. Le groupe qui comprenait au total 50 personnes revenait de Mossoul où il avait passé des examens universitaires. Le bus a été bloqué par des véhicules et les preneurs d'otages ont lu une liste avec le nom des personnes qui devaient descendre du bus.

    La police irakienne a assisté à l'enlèvement sans intervenir. Et l'armée américaine a autre chose à faire, elle qui ignorait du reste jusqu'à l'existence de chrétiens en Irak quand elle a envahi le pays.

  • Bertone séduit par Sarkozy

    Selon l’AFP, le secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, a salué un « changement d'orientation » de la France sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy à propos de la reconnaissance par l'Union européenne de son identité chrétienne. « Je vois que même la France est en train de changer d'orientation et de position » sur l'identité chrétienne de l'Europe, a-t-il déclaré. « C'est une bonne chose, parce qu'une saine laïcité peut être parfaitement compatible avec la reconnaissance de ses racines, de ses origines chrétiennes et de son identité chrétienne. »

    Il n’a pas évoqué la construction de mosquées, que le même Sarkozy veut favoriser par tous les moyens.

    Et en créant le CFCM, avait dit le cardinal Lustiger, Sarkozy a fait de l’islam une religion d’Etat.
    Quelle est l’identité chrétienne d’un pays où l’islam est religion d’Etat ?

  • Et maintenant le groupe à dix

    Les communistes ayant 15 députés, plus deux apparentés et le « dissident » Gremetz, ils demandaient que le seuil de constitution d’un groupe à l’Assemblée nationale soit abaissé à 15 députés. Le MRG a formulé la même demande ce matin.

    Mais cet après-midi, les communistes vont plus loin. « Le pluralisme doit s'exprimer dans cette Assemblée et il serait bien qu'à partir de 10 députés il y ait la reconnaissance des sensibilités et des groupes », a déclaré Alain Bocquet à l'issue de la première réunion des députés communistes. Il a précisé qu'il en fera la demande au nouveau président de l'Assemblée nationale qui doit être élu mardi prochain.

    Les communistes craignent-ils des défections, ou se préparent-ils déjà à une nouvelle érosion du nombre de leurs élus lors des législatives suivantes ?

    Mais non, voyons. Cette demande vise à « garantir le pluralisme au sein de notre assemblée » car « il ne faut pas faire disparaître les identités », a souligné Jean-Pierre Brard.

    C’est beau, quand les communistes donnent des leçons de démocratie et d’identité…

  • Demain jeudi, 10h 30, à Pontoise...

    ... le procès d’Alexandre Simonnot, poursuivi pour dégradation de « bien public »...

     

    ADDENDUM - L'affaire est renvoyée à une date ultérieure, m'écrit Jeanne Smits en commentaire.

  • Les secrétaires d’Etat « n'assisteront pas au conseil des ministres »

    Le 30 mai dernier, le Premier ministre François Fillon rappelait, à propos des « quelques secrétaires d’Etat » qui seraient nommés après les législatives : « Ce seront des vrais secrétaires d'Etat, comme autrefois, c'est-à-dire des collaborateurs des ministres, qui n'assisteront pas au conseil des ministres. »

    Le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement se tient actuellement à l’Elysée. Avec les secrétaires d’Etat, qui ont longuement posé devant les journalistes à leur arrivée.

  • Le Pen à l’Elysée

    Jean-Marie Le Pen a été reçu à l’Elysée, comme prévu, par Nicolas Sarkozy, dans le cadre des consultations qu’a entreprises le président de la République avant le sommet européen.

    A sa sortie il a déclaré : « Il m'a entretenu de ses projets européens, j'ai dit ce qu'il savait déjà : nos profondes divergences sur ce sujet. Nous avons procédé à un échange de vues général et je note que le président de la République a depuis longtemps pris l'initiative de recevoir le président du Front national, ce que je considère comme un geste démocratique. » (Tant François Mitterrand que Jacques Chirac avaient toujours pratiqué l’exclusion la plus obstinée.)

    Les socialistes se sont « étonnés » que le président de la République reçoive Jean-Marie Le Pen. Car un geste de courtoisie démocratique est étonnant pour un socialiste.

    Les Verts se sont quant à eux indignés de ne pas être reçus, alors que Sarkozy consulte le « chef d’un parti notoirement anti-européen, nationaliste »...

    L’Elysée vient de faire savoir que les Verts seront « bien sûr reçus ». Jeudi matin, avant le départ du Président pour Bruxelles... On dirait qu’il y a eu un pataquès...

  • Les sénateurs « UDF » « clarifient »

    Une petite moitié des sénateurs « UDF » se sont réunis de façon informelle pour mettre au point une « motion de synthèse » visant à « clarifier » la position de leur groupe « par rapport à la politique mise en œuvre par le gouvernement ». Elle sera soumise à l’ensemble du groupe mardi prochain.

    Comme l’UDF n’existe plus que dans l’intitulé de ce groupe, la clarification s’impose en effet.

    Alors, ces UDF sont-ils « Mouvement démocrate » ou « Nouveau Centre » ?

    Le texte, a indiqué Jean Arthuis, fait la synthèse de cinq motions concurrentes, allant toutes dans le sens d’un « soutien au gouvernement ».

    Mauvaise nouvelle pour Bayrou. Mais il devait s’en douter...

  • Fillion et Vanneste

    François Fillon a visité une usine à Tourcoing en compagnie du député de la circonscription, Christian Vanneste. Les médias de la pensée unique s’en étranglent, rappelant comment le député a été condamné pour « homophobie », comment Sarkozy avait « condamné fermement » les propos du député, et subsidiairement comment Christian Vanneste était également coupable d’être l’auteur de l’amendement sur le rôle positif de la colonisation...

    Alors qu’un journaliste demandait à Fillon s’il était heureux d’être aux côtés d’un tel personnage, le Premier ministre est resté muet.

    Christian Vanneste a déclaré quant à lui qu’il était « très heureux » d’accueillir François Fillon, et que le Premier ministre n’avait « jamais été fâché » avec lui : « On n’est jamais fâché avec quelqu’un qui fait 58% », a-t-il ajouté...

  • Christine et Fadela bras dessus bras dessous

    Fadela Amara, la fondatrice de Ni putes ni soumises, est donc aujourd’hui secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville dans le ministère de Christine Boutin.

    Il était proprement ahurissant de voir hier les embrassades entre les deux femmes. Christine Boutin est connue pour ses positions en faveur de la famille, contre l’avortement, etc. Elle est consulteur du Conseil pontifical pour la Famille. Fadela Amara est une laïciste de choc, liée aux pires lobbies de l’avortement. Demain jeudi, la section belge de Ni putes ni soumises participe à une manifestation devant l’ambassade de Pologne à Bruxelles, avec le « Front antifasciste », le Centre communautaire laïque juif (sic), le Planning familial et divers lobbies de la culture de mort pour protester contre la politique du gouvernement polonais, et spécifiquement contre la Ligue des familles polonaises, qui participe à ce gouvernement.

    Telle est la nouvelle amie de Christine Boutin. Dans un gouvernement où le mot « famille » a disparu. Dans le premier gouvernement, il n’y avait pas de ministre de la famille. On se disait qu’un secrétaire d’Etat aurait la famille dans ses attributions, comme c’était encore le cas dans le dernier gouvernement Villepin, avec Philippe Bas, qui avait le titre de ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux handicapés... et à la famille. Mais non. La famille a purement et simplement disparu de l’organigramme gouvernemental. La cellule de base de la société, celle qui est tout simplement la condition sine qua non pour que la société continue d’exister, ne fait pas partie des sujets de préoccupation du gouvernement Sarkozy. Et Mme Boutin est tout sourire, bras dessus bras dessous avec une égérie de l’avortement.

  • Saint Silvère, pape

    Le bréviaire romain dit ceci :

    « Silvère, né en Campanie, fut le successeur d'Agapit dans le pontificat. Il fit briller sa doctrine et sa sainteté dans la poursuite des hérétiques, et sa force d'âme apparut tout entière dans la manière dont il maintint le jugement d'Agapit. Malgré les instances réitérées de l'impératrice Theodora, il se refusa à rétablir Anthime qu'Agapit avait déposé de l'évêché de Constantinople comme fauteur de l'hérésie eutychienne. Rendue furieuse, Theodora manda à Bélisaire d'envoyer Silvère en exil. L'île Pontia fut le lieu de son bannissement. On rapporte qu'il écrivait de là en ces termes à l'évêque Amator : Je vis d'un pain de tribulation et d'une eau d'angoisse ; et cependant, je n'ai point abandonné, je n'abandonne point ma charge. Bientôt, en effet, usé de chagrins et de souffrances, il s'endormit dans le Seigneur le douze des calendes de juillet. Son corps, porté à Rome et déposé dans la basilique Vaticane, a été illustré par de nombreux miracles. Il fut trois ans et plus à la tête de l'Eglise ; il créa, au mois de décembre, treize prêtres, cinq diacres et dix-neuf évêques pour divers lieux. »

    On lit dans la Vie des saints de l’abbé Jaud que Silvère fut d’abord envoyé en exil à Patare, en Asie.

    « L'évêque de Patare le reçut d'une manière fort honorable et prit hardiment sa défense à la cour de Constantinople; il menaça le faible empereur Justinien des jugements de Dieu, s'il ne réparait le scandale: "Il y a plusieurs rois dans le monde, lui dit-il, mais il n'y a qu'un Pape dans l'univers." Ces paroles, dans la bouche d'un évêque d'Orient, montrent bien que la suprématie du siège de Rome était reconnue partout. Justinien, trompé jusqu'alors, se rendit aux observations de l'évêque, et peu après, malgré l'impératrice, Silvère revint en Italie; mais bientôt de nouvelles intrigues le conduisirent dans l'île déserte de Pontia, où il subit un second exil plus rigoureux que le premier. »