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  • National Hebdo N° 1191

    « L’homme à tout faire ». Sous ce titre, une photo exclusive, assez intéressante, de Nicolas Sarkozy, le bras tendu, auquel nous faisons dire par une bulle : « Laissez, je m’en occupe ! ». Puisqu’il s’occupe en effet de tout.

    Mon éditorial est titré : « A l’américaine, pour quoi faire ? ». Béatrice Pereire s’intéresse aussi à Sarko l’Américain, mais il le voit tendance Madonna, Tom Cruise et Paris Hilton…

    Topoline brosse une revue de presse, très hétéroclite, de la presse étrangère sur le nouveau Président.

    Michel Limier nous cause des très chers amis de Nicolas : Martin, Arnaud, Bernard, François, et s’attarde sur Vincent.

    Serge Omara nous donne une page entière sur le lancement de la campagne des législatives du Front national. 

    Jean Roberto fait le tour des émeutes et des violences dont on ne parle guère, et Alexandre Martin examine les possibilités d’un « troisième tour social ».

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Erwan Bergot.

  • Guy Môquet

    Merci au Salon Beige de nous rafraîchir la mémoire et de rappeler que Guy Môquet n’a pas été arrêté pour faits de résistance, mais parce qu’il était un très actif militant des Jeunesses communistes. C’était le 13 octobre 1940. Le parti communiste avait été dissous l’année précédente par Daladier. C’était l’époque du pacte germano-soviétique…

    Un an plus tard, Guy Môquet fit partie des otages qui furent fusillés à Châteaubriant suite à l’assassinat par trois communistes du commandant des troupes d’occupation à Nantes.

    Sarkozy aurait pu trouver meilleur exemple à donner aux jeunes.

    A moins qu’il ait voulu donner des gages…

    Addendum: voir sur Le Salon Beige (17 mai) des extraits de lettes de résistants, aussi émouvantes que celle de Guy Môquet, mais empreintes aussi de vrai patriotisme, et de foi chrétienne.

  • Fin (partielle ?) d’un schisme de l’Eglise orthodoxe russe

    L'Eglise orthodoxe russe à l'étranger et le patriarcat de Moscou signent demain, jour de l’Ascension, un acte de réunification qui met fin à plus de 80 ans de schisme. La cérémonie de réunification se tiendra à la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, en présence de Vladimir Poutine. L’acte de réunification sera signé par le métropolite Lavr, chef de l'Eglise orthodoxe russe à l'étranger, et Alexis II, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, qui deviendra le chef de l'Eglise réunifiée. Une liturgie commune suivra, pendant laquelle le clergé des deux Eglises prendra la Communion dans le même calice.

    L'Eglise orthodoxe russe à l'étranger a été créée dans les années 1920 par le clergé ayant fui la Russie bolchevique en même temps que quelque 2,5 millions de personnes. Pendant toute l’ère soviétique, elle a été un bastion de l’anticommunisme et de la foi orthodoxe, tandis que l’Eglise officielle passait sous la coupe du KGB. Lorsque le nouveau patriarche, en 1927, fit allégeance au pouvoir soviétique, le clergé exilé rompit les relations avec le patriarcat. Les contacts n'ont repris qu'en 2003. La réunification a été décidée en mai 2006.

    L'Eglise orthodoxe russe à l'étranger revendique aujourd'hui 500.000 fidèles dans plus de 30 pays et compte 300 paroisses en Amérique, en Europe et en Australie. Selon certains observateurs, un tiers de ses fidèles ne veulent pas de cette réunification et pourraient perpétuer le schisme, considérant que l’Eglise orthodoxe russe actuelle est toujours celle qui a été organisée par le pouvoir communiste, et observant qu’elle ne s’est pas repentie de son acte de 1927.

  • Menaces sur les chrétiens pakistanais

    Des chrétiens de Charsadda, à une vingtaine de kilomètres de Peshawar, la grande ville du nord-ouest pakistanais, ont reçu « une lettre de menace les enjoignant à se convertir à l'islam ou à faire face à de sévères conséquences », fait savoir Shabbaz Bhatti, président de l'Alliance des minorités du Pakistan, qui représente essentiellement la communauté chrétienne. « Nous craignons des attaques contre la cinquantaine de familles chrétiennes de Charsadda », a-t-il ajouté, précisant qu'un ultimatum de dix jours fixé par cette lettre devait expirer jeudi, et qu’il avait adressé un appel au président Moucharraf et au ministre de l’Intérieur.

    Plusieurs dizaines de magasins vendant des CD ou des DVD ont été détruits à l’explosif ces dernières semaines à Charsadda par des militants islamistes qui les jugeaient contraires aux principes de l'islam et avaient envoyé des lettres de menaces à leurs propriétaires.

    Charsadda est située au cœur de la Province-Frontière du Nord-Ouest (NWFP), qui est dirigée par une alliance de six partis islamistes et inclut la zone tribale frontalière de l'Afghanistan, bastion des militants islamistes pro-talibans et présumés liés à Al-Qaïda.

  • Ecosse : un Premier ministre « indépendantiste »

    Le chef du Parti national écossais (SNP), Alex Salmond, a été élu Premier ministre du gouvernement régional d’Ecosse. Son parti avait obtenu 47 sièges (contre 46 aux travaillistes), il a obtenu 49 voix, des deux députés verts ayant voté pour lui. Les libéraux-démocrates (16 sièges) ayant refusé de former une coalition avec un parti qui prône l’indépendance de l’Ecosse, Alex Salmond va diriger un gouvernement minoritaire. « Aujourd'hui, je m'engage à diriger entièrement et exclusivement dans l'intérêt national écossais », a-t-il déclaré. Et il a répété : « Nous voulons l'indépendance et l'égalité pour l'Ecosse. » Le SNP  s’est engagé à organiser un référendum en 2010.

    Cela dit, le SNP est un parti de gauche européiste…

  • Juppé

    Alain Juppé a été entendu hier comme témoin dans l’affaire des chargés de mission de la Ville de Paris. Vingt personnes, dont cinq anciens directeurs de cabinet des maires de Paris Jacques Chirac et Jean Tiberi sont poursuivies dans cette affaire, soupçonnées d’avoir attribué des emplois de complaisance ou d’en avoir bénéficié.

    Cela vient nous rappeler qu’Alain Juppé, dont on dit qu’il pourrait être ministre d’Etat dans le prochain gouvernement, a été condamné en 2004 à un an d’inéligibilité et 14 mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs du RPR.

    Alain Juppé reste surtout comme le Premier ministre « droit dans ses bottes » qui recula après les grandes grèves de 1995 et dont le triste règne à Matignon se termina par la dissolution de l’Assemblée nationale et le retour de la gauche au pouvoir.

    Qui a parlé de renouvellement de la politique ?

  • Sarkozy s’amuse à gauche

    Dans sa série de consultations de personnalités de gauche, Nicolas Sarkozy a reçu hier Jean-Michel Baylet, président du parti radical de gauche, sénateur, président du conseil général du Tarn-et-Garonne, membre éminent de la loge Demain du Grand Orient de France, et patron de l’influente Dépêche du Midi. A sa sortie, Baylet a fait une déclaration pour le moins surprenante : « Je constate qu’après cette élection les choses ne seront plus les mêmes, les frontières sont en train de bouger... Les radicaux doivent jouer tout leur rôle... Il faut constituer dans ce pays une grande force centrale... Il est des radicaux de gauche qui sont la droite de la gauche, il est des radicaux de droite qui sont la gauche de la droite, je pense que nous avons des choses à faire ensemble... »

    Ces propos ont été immédiatement salués par Jean-Louis Borloo, co-président du parti radical, ex et prochain important ministre, qui voit la possibilité d’un « rassemblement historique des deux courants du radicalisme », qu’il a « toujours appelé de ses vœux ». L’autre co-président, André Rossinot (membre du Grand-Orient), a carrément promis de « tout mettre en œuvre pour réussir le rassemblement ».

    Or il faut rappeler que le parti radical de gauche s’était rallié à la candidature de Ségolène Royal, abandonnant ainsi sa propre candidature, celle de Christiane Taubira, en échange de la promesse par le PS de 32 circonscriptions aux législatives. 32 circonscriptions où le parti socialiste ne présentera pas de candidat, tandis que les radicaux de gauche s’engagent à soutenir les candidats socialistes dans toutes les autres circonscriptions.

    On rappellera aussi que Jean-Michel Baylet avait qualifié de « pitoyable » le soutien de Bernard Tapie à Nicolas Sarkozy et avait lancé : « Il n’est plus des nôtres ». Naturellement, Bernard Tapie, qui se présente comme un « militant de base » du PRG, se félicite des propos actuels de Jean-Michel Baylet et annonce que « le grand parti radical va se réunir ».

    Comme on pouvait s’y attendre, cela fait des vagues au PRG. Le vice-président Thierry Braillard déclare qu’il est « inacceptable de pactiser avec les UMP-valoisiens », et que « si l’idée d’un grand centre peut être séduisante, elle ne saurait avoir cours sous l’égide de l’UMP et encore moins avec Jean-Louis Borloo, premier soutien de Nicolas Sarkozy ».

    Les socialistes sont quant à eux frappés de stupeur. Le seul qui ait réagi sur le moment est Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande : « On ne pourra pas accepter le flou. On va rediscuter avec M. Baylet pour qu’il précise son intention. On le fera vite parce qu’il y a urgence » pour les législatives.

    En retournant Jean-Michel Baylet (si c’est bien de cela qu’il s‘agit, et en attendant de savoir en échange de quelle promesse), Sarkozy porte un nouveau coup aux socialistes, et fait en réalité d’une pierre deux coups : en laissant entendre que les radicaux pourraient se rassembler dans une formation du centre, c’est François Bayrou qui est également visé, avec son « Modem ». Il ne pourra pas y avoir deux partis centristes. Or c’est Sarkozy qui, avec les députés de l’UDF et les radicaux, avec Robien et Borloo, et Baylet, a les cartes en main...

    Nous voilà en tout cas en plein milieu de combines politiciennes qui vont contribuer à ramener sur terre ceux qui étaient encore sous le charme des grandioses discours nationaux du candidat Sarkozy...

  • Vigile de l’Ascension

    Le troisième jour des Rogations est aussi celui de la Vigile de l’Ascension.

    A la messe on lit le passage de l’évangile de saint Jean où Jésus, levant les yeux au ciel, dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils.

    Commentaire de saint Augustin (traité 104 sur saint Jean) :

    Certains considèrent que le Père a glorifié le Fils en ce que, au lieu de l'épargner, il l'a livré pour nous tous. Mais si le Christ a été glorifié par sa passion, combien plus ne l'a-t-il pas été par sa résurrection ? Dans sa passion, en effet, son humilité se manifeste bien plus que sa gloire ; l'Apôtre lui-même s'en porte garant dans ce passage : « Il s'est humilié lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, et jusqu'à la mort de la croix ». Ensuite il continue et, au sujet de sa glorification, il dit : « C'est pourquoi aussi Dieu l'a exalté et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse que le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père ». Voilà la glorification de Notre Seigneur Jésus-Christ ; elle a pris naissance dans sa résurrection.