Alain Juppé a été entendu hier comme témoin dans l’affaire des chargés de mission de la Ville de Paris. Vingt personnes, dont cinq anciens directeurs de cabinet des maires de Paris Jacques Chirac et Jean Tiberi sont poursuivies dans cette affaire, soupçonnées d’avoir attribué des emplois de complaisance ou d’en avoir bénéficié.
Cela vient nous rappeler qu’Alain Juppé, dont on dit qu’il pourrait être ministre d’Etat dans le prochain gouvernement, a été condamné en 2004 à un an d’inéligibilité et 14 mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs du RPR.
Alain Juppé reste surtout comme le Premier ministre « droit dans ses bottes » qui recula après les grandes grèves de 1995 et dont le triste règne à Matignon se termina par la dissolution de l’Assemblée nationale et le retour de la gauche au pouvoir.
Qui a parlé de renouvellement de la politique ?