Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Turquie : la crise s’installe

    La Cour constitutionnelle turque a annulé le premier tour de l’élection présidentielle. Elle a donné raison à l’opposition : il fallait qu’il y ait au moins 367 députés en séance, or il n’y en avait que 361. C’est une situation inédite dans l’histoire de la Turquie. C ’est désormais au gouvernement de décider de la suite des événements. Ou à l’armée...

  • Le Pen mobilise pour les législatives

    Extrait du discours du 1er-Mai de Jean-Marie Le Pen

    Précisément parce qu’aucun des grands problèmes que nous avons soulevé, il y a trente ans déjà, n’est ni résolu, ni en voie de l’être si l’on en juge par les programmes des partis installés, ces élections se présentent bien pour nous. <

    D’abord, nombreux sont nos électeurs qui ont voté Sarkozy, et qui, constatant déjà la duplicité de son propos, vont rentrer au bercail.

    Nous avons investi nos candidats, mis en place notre organisation de campagne et de propagande. Il y aura une campagne par circonscription et une campagne proprement nationale : je compte faire cinq grands meetings régionaux, à l’appui des candidats et bien sûr être présent sur les médias nationaux.

    Ces élections sont fondamentales, puisqu’elles seront le test de notre influence politique dans le pays, puisqu’elles conditionnent notre financement, c’est-à-dire nos moyens d’action, et surtout parce qu’elles vont marquer la force de notre implantation !

    Sarko, Royal, Bayrou, halte à l’imposture !

    Hardi, chevaliers, l’heure n’est plus aux palabres, ni aux divisions stériles….
    Il est temps pour nous de tout mettre en œuvre pour permettre aux Français de choisir entre l’immobilisme UMPS et le Gouvernement de courage national, qu’inéluctablement, nous serons amenés à former.

    Moi, Jean-Marie Le Pen, menhir éprouvé par les vents et les marées depuis 50 ans, habitué à naviguer par gros temps, par tous les temps – je suis là, encore et toujours, bon pied, bon œil – je vous dis : Espérez toujours en la France, une, forte, fière de son histoire, éprise de liberté et soucieuse des humbles…

    Je vous dis : Espérez en cette France populaire que j’aime, qui m’a aimé et élevé, moi le pupille de la Nation, cette France que je veux encore défendre aujourd’hui, demain, toujours, pour nous, nos enfants et en mémoire de nos ancêtres.

    En voyant nos troupes réunies si nombreuses en ce jour, nos idées gagner du terrain et la réalité nous donner raison, je sais, je sens que nous sommes à la veille d’une victoire éclatante, et repensant à Jeanne et aux traditions millénaires de lutte de notre peuple, je vous exhorte à la mobilisation et à l’enthousiasme, je vous exhorte à mener avec moi la bataille des législatives, pour la vérité, pour notre idéal, pour l’amour de ceux qui nous ont faits.

  • Nationalisme : Le Pen répond à Sarkozy

    (Extrait du discours du 1er-Mai)

    A propos de national et de nationalisme, Monsieur Nicolas faisait l’autre jour une bizarre distinction. Le patriotisme, disait-il, c’est l’amour de la Patrie , le nationalisme, c’est la haine des autres.

    Mais non, Nicolas. Comme le patriotisme est l’amour de la Patrie , le nationalisme, c’est l’amour de la Nation. Et la Nation , ce ne sont pas les autres, mais nous-mêmes.

    Il est vrai que pour d’aucun, la Nation , ce n’est qu’un présent et un avenir.

    Pour nous aussi, mais c’est aussi et surtout un passé d’où nous venons et sans lequel nous n’aurions pas existé, biologiquement, physiquement, intellectuellement, culturellement, moralement, spirituellement.

    Contrairement à ce que prétendent les mondialistes, les êtres humains ne sont pas interchangeables, ni superposables. Nous sommes des individualités, mais venus de quelque part, qui auraient péri, si, depuis la sortie du ventre de notre mère, nous n’avions été pendant des années et des années l’objet des soins attentifs de notre famille, de notre peuple, de notre pays qui a fait de nous les héritiers d’un immense patrimoine à la constitution duquel nous n’avons d’ailleurs pas participé.

    Dans le tourbillon cybernétique, le déferlement des images et des sons, des nets et des blogs, la multiplication des influences, la corruption morale et intellectuelle des pseudo élites, le triomphe du matérialisme, l’effacement et l’adultération des dogmes religieux, l’avachissement des caractères, la perte des repères, comment trouver son chemin autrement que par référence aux épreuves passées, aux principes supérieurs, aux traditions de notre peuple, à l’exemple de ses héros.

    D’où cette invocation à celle qui fut emblématiquement la plus extraordinaire et la plus illustre d’entre eux : Jeanne d’Arc.

  • Le Pen et le second tour

    Voici l’extrait du discours du 1er-Mai de Jean-Marie Le Pen, sur le second tour de la présidentielle.

    Alors pour le deuxième tour, que faire ?

    Bien sûr, vous y avez pensé depuis le 22 avril et chacun pourrait faire selon ses affinités même lointaines ou, au contraire, selon ses craintes.

    Je dois dire qu’en ce qui me concerne, je suis sans états d’âme.

    Il ne reste en lice que deux candidats, tous deux représentants officiels des partis et des politiques qui en trente ans ont amené la France dans l’état déplorable où elle se trouve aujourd’hui, au bord du gouffre politique, économique, social, culturel et moral.
    Nous ne devons prendre aucune responsabilité dans le choix du 6 mai. Nous devons rester, en revanche, vigilants et engagés à fond dans la campagne législative pour prendre sur eux une légitime revanche, prêts à apporter à notre pays le soutien inconditionnel que lui doivent les patriotes, les vrais !

    Il serait illusoire et dangereux de voter pour la candidate socialiste pour se venger du hold-up réalisé sur notre programme par Nicolas Sarkozy. Soutenue par l’extrême gauche révolutionnaire, on sait qu’elle veut, entre autre, régulariser les clandestins.
    Mais il serait aussi insensé d’apporter nos suffrages à un candidat qui continue de nous considérer comme des extrémistes et de refuser de permettre par la proportionnelle à nos millions d’électeurs d’être représentés à l’Assemblée Nationale et qui, comme la gauche, refuse de nous considérer comme des républicains. Mais à quelle loge faut-il donc appartenir pour être républicain ? Dans quelle magouille et dans quel scandale faut-il avoir trempé pour être sanctifié, à l’instar du milieu des voyous, où il faut, par un mauvais coup, faire la preuve qu’on est digne d’être malfrat ?

    L’amour, même celui de la Patrie , peut faire des miracles et c’est sur le chemin de Damas que Paul, le persécuteur des chrétiens jeté à bas de son cheval, découvrit la vraie foi et s’y convertit. Peut-être l’élu du 7 mai sera-t-il digne de celle du 8 mais j’en doute. Si toutefois, il en était ainsi, les patriotes que nous sommes, face à l’épouvantable désastre, sauront apporter dans le cadre de leur fonction, l’appui nécessaire à toute politique de Salut Public.

    En attendant, et pour que notre geste soit efficace et comptabilisé comme tel, j’invite les électeurs qui m’ont fait confiance à n’accorder leur suffrage ni à Madame Royal ni à Monsieur Sarkozy et à s’abstenir massivement, se réservant pour le premier tour des élections législatives les 10 et 17 juin prochains.

  • Le sens du nouveau 1er-Mai

    (Ceci est un extrait du chapitre 3 de mon petit livre "la face cachée de Le Pen")

    En 1988, Jean-Marie Le Pen a lui-même forgé un symbole historique très fort, en opérant la conjonction entre la fête du travail et la fête de la sainte de la patrie. On objectera sans doute que personne ne crée un symbole. Le symbole, on le reçoit, on l'accueille, on le constate. Mais c'est bien le cas. Le Pen a en fait été conduit par le calendrier à opérer cette conjonction. Cette année-là, il fut obligé d'avancer d'une semaine la célébration par le Front National de la fête de Jeanne d'Arc. Or le dimanche précédent était le 1er mai. Le Pen a donc constaté cette occurrence, mais au lieu d'y voir un effet du hasard, il l'a vue comme un signe providentiel. Il a vu combien il était approprié de célébrer en même temps les travailleurs français et la sainte de la patrie, et combien cela correspondait à sa pensée politique profonde : la Patrie, c'est le fruit du travail des générations qui se succèdent sur un territoire dont les héros sauvegardent l'intégrité et l'indépendance. C'est pourquoi il pérennisa ce qui n'était qu'a priori un hasard du calendrier, et qui est devenu le nouveau 1er-Mai français.

    Ce faisant, Jean-Marie Le Pen signait la quatrième date historique de la fête.

    Il est important de le souligner, car pour le public qui ne connaît Le Pen que par la télévision, le 1er-Mai du Front National se résume à quelques images d'un défilé de “l'extrême droite” et du chef de cet infréquentable parti haranguant ses troupes. Or le 1er-Mai est la date la plus importante de l'année pour quiconque veut connaître le vrai Le Pen. La “face cachée” de Le Pen, cachée par les médias, mais bien visible par tous ceux qui souhaitent la voir, accessible à tous ceux qui prennent seulement la peine, ou plutôt le plaisir, d'écouter le discours d'un homme enraciné dans le sacré, habité par l'histoire des hommes, de leurs malheurs et de leurs réussites, de leurs souffrances et de leurs gloires. La fête de Jeanne d'Arc renouvelée par Le Pen rassemble dans un même mouvement la célébration des travailleurs (et le souci des chômeurs), la reconnaissance de la valeur sacrée du travail (consacrée par saint Joseph) et de ce que les travailleurs apportent à la patrie, la célébration de la sainte héroïne qui a sauvé la patrie, donc le travail des hommes qui ont fait cette patrie, et montre le chemin d'un avenir d'honneur et de liberté : « Que les travailleurs français sachent surtout que leur meilleure chance de protection et de promotion est contenue dans leur appartenance à la Nation française, indépendante et souveraine, et c’est pourquoi nous avons choisi de fêter le même jour avec le Travail, saint Joseph, artisan, et sainte Jeanne, symbole de la Patrie. »

    L'histoire du 1er-Mai est en effet marquée par quatre dates : 1886-90, 1941, 1955, 1988. La première est une date révolutionnaire. La deuxième est celle qui renverse la signification subversive de la journée et lui donne sa valeur de célébration positive du travail des hommes. La troisième est celle qui élève et couronne la deuxième en plaçant le travail des hommes sous la protection de saint Joseph. La quatrième est celle qui, soulignant le rôle du travail dans la construction de la souveraineté nationale, célèbre et défend cette souveraineté par l'invocation de Jeanne d'Arc.

    Le 1er mai 1886, les syndicats américains lancèrent une grève générale pour réclamer la journée de huit heures payées dix. Cette grève fut un succès, et prolongée par diverses manifestations les jours suivants. A Chicago, des anarchistes lancèrent une bombe sur des policiers. Les chefs anarchistes furent arrêtés et cinq d'entre eux exécutés. En souvenir des “martyrs de Chicago”, la Fédération américaine du travail appela à une nouvelle grève générale le 1er mai 1890. L'idée fut reprise en France puis dans la plupart des pays d'Europe, le 1er-Mai prenant aussitôt la forme d'une fête révolutionnaire, une fête athée du “prolétariat”. Le journal anarchiste La Révolte commentait, sans doute sous la plume de Kropotkine : « La manifestation pour la journée de huit heures s'effaça dans la pensée ouvrière : l'idée qui prima tout fut celle d'une fête prise de force par les travailleurs en dehors des saints du calendrier. »

    En 1941, sous le gouvernement du maréchal Pétain, le 1er-Mai devint une véritable fête du travail, à savoir non une journée de lutte révolutionnaire mais une journée de reconnaissance de la nation pour le travail des Français. La loi du 12 avril 1941 stipulait : « Ce jour sera chômé sans qu'il en résulte une diminution de salaire. Dans le cas où le travail ne pourrait pas être interrompu, les travailleurs bénéficieront d'une indemnité compensatrice à la charge de l'employeur. »

    En 1955, le pape Pie XII rehaussait le sens du 1er-Mai, baptisant une fête qui s'était voulue athée et qui était devenue reconnaissance de la valeur humaine du travail. La fête du travail devenait pour l'Eglise la fête de saint Joseph “opifex”, c'est-à-dire artisan, ouvrier, travailleur. « Ce jour du 1er mai que le monde du travail s'est adjugé comme sa fête propre », déclarait le pape, recevait désormais sa « consécration chrétienne ».

    Dans la perspective chrétienne, le travail (le mot vient d'un mot latin signifiant torture) fut d'abord une punition due au péché originel : « Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front. » Mais dans le plan de la Rédemption le travail qui est service des hommes, qui édifie la cité, est acte d'amour du prochain et devient coopération à l'œuvre de Dieu. Et le psaume initial de la messe du 1er-Mai est celui qui dit : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain travaillent ceux qui la bâtissent. »

    On notera que Jeanne d'Arc disait quelque chose de semblable : « Les hommes d'armes combattront, et Dieu donnera la victoire. »

    Dans les années 80, le Front National participait au “cortège traditionnel” de Jeanne d'Arc, imposé par l'Action Française autour de 1910 (au prix de centaines de blessés et de 10 000 jours de prison), puis conforté par la loi de 1920 qui instituait une « fête nationale de Jeanne d'Arc, fête du patriotisme », célébrée chaque année le deuxième dimanche de mai.

    C'est saint Pie X, en 1904, qui, en décrétant l'héroïcité des vertus de Jeanne, première étape de la canonisation, avait invité la France au culte de son héroïne. Ce qui avait provoqué une infâme campagne maçonnique à laquelle l'Action Française répondait par des manifestations se terminant par un hommage à Jeanne, devant sa statue de la place des Pyramides. Cet hommage devint le “cortège traditionnel”.

    Jeanne d'Arc fut béatifiée par saint Pie X en 1909, puis canonisée par Benoît XV le 16 mai 1920. La loi de la République française instituant la fête nationale de Jeanne d'Arc fut publiée au Journal officiel le 14 juillet de la même année, le jour de l'autre fête nationale... La fête liturgique de sainte Jeanne d'Arc étant fixée au 30 mai, Benoît XV en fixa la solennité transférée au deuxième dimanche de mai, « afin d'assurer la coïncidence de la solennité religieuse avec la fête civique ».

    Dans les années 60, la solennité religieuse de sainte Jeanne d'Arc disparut peu à peu des églises et des missels. Le pouvoir politique se contentait quant à lui de faire déposer discrètement une gerbe, par un sous-fifre d'un cabinet ministériel, devant la statue de la place des Pyramides. Seule l'Action Française maintenait son “cortège traditionnel”, qui reçut à partir de 1979 le renfort du Front National, du Centre Charlier et d'autres organisations.

    D'année en année, le cortège grandit. A partir de 1983, le Front National et les associations amies organisèrent leur propre défilé, avant celui de l'Action Française.

    En 1988, le deuxième dimanche de mai était le jour de l'élection présidentielle. Impossible de demander aux Français de province de se déplacer à Paris ce jour-là. Le Pen décida d'avancer le défilé au dimanche précédent. Qui se trouvait être le 1er mai. Et c'est ainsi que Jeanne d'Arc et les travailleurs se sont rencontrés, le 1er mai 1988, dans une même défense de la France et des Français d'abord.

    C'est ainsi que Jean-Marie Le Pen a accompli l'authentique signification nationale du 1er-Mai, dans la continuité nationale de notre histoire, où le travail des hommes est reconnu et sanctifié, où la souveraineté de la nation se reconnaît dans une jeune fille qui est la sainte de la patrie : et ce sont là tout naturellement les thèmes des discours du 1er-Mai.

  • Saint Joseph artisan

    Si, dans l'ordre du salut et de la sainteté, la Famille de Nazareth est un exemple et un modèle pour les familles humaines, on peut en dire autant, par analogie, du travail de Jésus aux côtés de Joseph le charpentier. A notre époque l'Eglise a mis cela en relief, entre autres, par la mémoire liturgique de saint Joseph Artisan, fixée au 1er mai. Le travail humain, en particulier le travail manuel, prend un accent spécial dans l'Evangile. Il est entré dans le mystère de l'Incarnation en même temps que l'humanité du Fils de Dieu, de même aussi qu'il a été racheté dune manière particulière. Grâce à son atelier où il exerçait son métier et même temps que Jésus, Joseph rendit le travail humain proche du mystère de la Rédemption.

    Dans la croissance humaine de Jésus « en sagesse, en taille et en grâce », une vertu eut une part importante : la conscience professionnelle, le travail étant « un bien de l'homme » qui « transforme la nature » et rend l'homme « en un certain sens plus homme (Laborem exercens) ». L'importance du travail dans la vie de l'homme demande qu'on en connaisse et qu'on en assimile les éléments afin « d'aider tous les hommes à s'avancer grâce à lui vers Dieu, Créateur et Rédempteur, à participer à son plan de salut sur l'homme et le monde, et à approfondir dans leur vie l'amitié avec le Christ, en participant par la foi de manière vivante à sa triple mission de prêtre, de prophète et de roi (Laborem exercens) ».

    Il s'agit en définitive de la sanctification de la vie quotidienne, à laquelle chacun doit s'efforcer en fonction de son état et qui peut être proposée selon un modèle accessible à tous : « Saint Joseph est le modèle des humbles, que le christianisme élève vers de grands destins ; il est la preuve que, pour être de bons et authentiques disciples du Christ, il n'y a pas besoin de “grandes choses“ : il faut seulement des vertus communes, humaines, simples, mais vraies et authentiques (Paul VI) ».

    (Jean-Paul II, Redemptoris custos)